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Plaidoyer pour une espérance à la jeunesse
POUR UN NOUVEAU DEPART
Publié dans L'Expression le 04 - 07 - 2016

Un Etat stratège doit donner sa chance à toutes et à tous
«Si tu veux construire un bateau ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour leur expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose. Si tu veux construire un bateau, fait naître dans le coeur de tes hommes et femmes, le désir de la mer.» Antoine de Saint Exupéry
Cette belle citation de Saint Exupéry est à méditer, elle est en quelque sorte la marche à suivre si on veut créer une empathie et une synergie capables de mobiliser au sens le plus noble les citoyens d'un pays autour d'une utopie. Des utopies nous en avions au sortir d'une guerre d'indépendance atroce. Nous pensions refaire le monde, l'espoir était à portée de main et l'Algérie avait un immense capital symbolique de considération mondiale. En écoutant quelques commentaires à la Chaîne 3 j'ai été très touché par un témoignage, celui du docteur Khatib, colonel, commandant de la Wilaya IV historique nous raconter comment simplement il a lavé l'affront fait à l'Algérie un matin de juillet 1830 en rassemblant l'ALN sur la plage de Sidi Fredj et en procédant à la levée du drapeau algérien par le plus ancien colonel, commandant la Wilaya III historique, en l'occurrence Mohand Oulhadj. Par ce geste, l'Algérie boutait dehors un envahisseur 132 ans après que le général français De Bourmont, traître à Napoléon 1er à Waterloo, venait attenter à la dignité du peuple algérien. En déboulonnant la statue de la honte et par ce geste, symboliquement, l'Algérie redevenait elle-même pour le meilleur et...pour le pire.Que reste-t-il de ce capital symbolique? Nous avons traversé 54 années d'indépendance et mis à part une période où des ambitions généreuses, mais maladroites pour le développement, globalement nous n'avons pas grand-chose dont nous pouvons nous prévaloir, si ce n'est que les problèmes de fond restent pendants.
Souvenons-nous les années soixante, la vague de décolonisation a donné l'illusion que les pays étaient réellement indépendants et que tout était permis, la misère morale et matérielle devait faire place à la liberté de parole, de travailler, bref, de donner la pleine mesure de son talent. Nous tirions notre légitimité internationale de l'aura de la glorieuse Révolution de Novembre. La flamme de la Révolution s'est refroidie en rites sans conviction dans un partage de rôle, chaque composante «fonctionnant» à part. Il en sera ainsi de cette jeunesse et ses dynamiques souterraines qui n'a pas de projet d'ensemble se contentant de tenter de survivre au quotidien tentée, pour ceux qui le peuvent, par la fuite du pays soit avec un visa pour les diplômés d'un certain niveau soit par la hargua, soit plus grave par la tentation du maquis avec les conséquences qui ne sont pas résiduelles...
Qu'avons-nous fait de cette indépendance chèrement acquise et qui fut le point d'orgue de 132 ans de rapine, de sang, de larmes, de massacres, de déportations d'innocents qui voulaient seulement être libres dans leur pays. Ce pays de patriotes dont les têtes de certains les plus illustres sont encore en 2016 dans les musées de France. Une pétition lancée il y a deux mois après une alerte il y a quelques années par un ethnologue algérien est passée inaperçue, même après quelques articles, a été «récupérée» honteusement à travers l'association Machaâl Echahid, un appendice de la famille révolutionnaire dont on peut douter de la réelle valeur ajoutée si ce n'est d'émarger. Qu'on se le dise, cette fête c'est aussi la reconnaissance due aux chouhada mais qu'en est-il de leurs descendants? Est-il moral de prendre en charge leurs enfants quand on sait que certains sont grands-pères? Quand on pense que le budget qui leur est alloué en constante augmentation, est équivalent à celui du ministère de l'Enseignement et pis encore, il est six fois plus important que celui de la formation professionnelle?
Qu'est-ce qu'être indépendant au XXIe siècle?
Notre pays est un pays qui se cherche, qui peine à se déployer, qui prend du retard, qui vit sur ce qui reste d'une rente car elle n'est pas celle de l'effort, de la sueur, de la créativité L'Algérie de 2016 importe pratiquement tout, a perdu son savoir-faire que l'on tente difficilement de réhabiliter. Elle n'a plus la foi, ce feu sacré qui nous faisait espérer en l'avenir avec 100 fois moins de moyens actuellement. Le jeune Algérien de 2016 bavarde avec un portable vissé à l'oreille, il tchatche sur Internet, roule pour certains en 4×4, et pense que tout lui est dû. Il ne sait pas ce que c'est que l'effort, l'honnêteté, les économies, il pense que l'école et l'université ne servent à rien prenant l'exemple sur les troubadours et les footballeurs qui gagnent en une saison ce que gagne un enseignant en une vie...
Qu'est-ce qu'être indépendant quand on est dépendant à 80% pour sa nourriture, à 100% pour sa construction, les transports, quand on est dépendant à 100% pour ses achats de tous les jours. L'industrie ne participe qu'à 5% de la richesse. Sommes-nous devenus plus autonomes? Avons-nous un taux d'intégration et un savoir-faire réel? Avons-nous des hôpitaux de qualité. Qu'est-ce qu'être indépendant quand notre système éducatif est en miettes et que l'on casse les dernières défenses immunitaires que sont les formations technologiques (ingéniorat).
Notre mimétisme de l'Occident ne concerne que la dimension consommation et non dans celle du travail, de l'effort, de l'intelligence et de l'endurance. L'Algérien ne pense pas, il dépense, l'Algérien veut, sans effort, tout et tout de suite. Des alliances se nouent, d ́autres se dénouent. Quoi qu ́on dise, les regards sont braqués sur l ́Algérie. Braises mal éteintes du régionalisme, l'échec du vivre ensemble, l'appât du gain et pour notre malheur, l'étendue du pays, sa richesse en hydrocarbures et en terres agricoles, sont autant de critères de vulnérabilité. On ne nous laissera pas tranquilles, un pays avec sa profondeur stratégique, son potentiel énergétique, ses différents climats... son potentiel archéologique et touristique.
Le monde avance avec une vitesse V. Pour avoir une idée de ce que c'est que le pouvoir de l'intelligence, nous devons prendre exemple sur les meilleurs. En 2011, l'Ocde a classé Israël, le pays, au niveau d'éducation le plus élevé au monde, après le Canada. Toute évolution réelle est indexée sur le savoir ou la connaissance. En 1984, Steve Jobs (le patron de Microsoft) affirme «le logiciel, c'est le nouveau baril de pétrole». La connaissance mondiale double environ tous les 9 ans. D'après le dernier classement, la Chine possède les deux superordinateurs les plus puissants du monde et vient de ravir aux Etats-Unis le titre de la nation disposant du plus grand nombre de ces machines. En comparant la Russie et la Corée du Sud, petit pays en ne possédant qu'un tiers de la population russe et avec un territoire 171 fois plus petit, la Corée du Sud exporte davantage que la Russie pourtant puissance spatiale nucléaire et technologique; elle exporte de la connaissance et du savoir-faire. La comparaison est encore pire avec les rentiers du Golfe qui nous servent de référence!!
Avons-nous une école qui fait réussir? Une université vue comme un ascenseur social? Rien de tout cela! l'école a été qualitativement un échec. Le niveau est déplorable, nous le voyons aussi dans le supérieur qui reçoit ces bacheliers mal formés.
Notre système éducatif devra être la priorité des priorités
S'il faut se féliciter que le bateau Algérie n'ait pas sombré depuis la chute drastique des prix du pétrole qui nous ont fait perdre l'équivalent de 100 milliards de dollars, nous ne sommes pas pour autant tirés d'affaire. Car ces actions ne s'inscrivent pas dans la durée. Certes, si elles permettent de traverser la période difficile, elles ne mèneront pas loin. Il est nécessaire de tout mettre à plat et repartir du bon pied, en prenant le risque de prendre des mesures que l'on craint à tort impopulaires. En étant juste avec un cap mobilisateur, les citoyens suivront.
Aucun pays ne peut se passer d'une élite, même si ce mot sent encore le souffre en Algérie, où les tenants de la démagogie de l'égalitarisme aspirent de ce fait le pays vers le bas. Une élite sélectionnée sur la base des mathématiques ne doit pas souffrir de retard. Il nous faut mettre en place dès à présent une vingtaine de lycées d'excellence. Les effets d'annonce actuels reposent sur du vent. Ce n'est pas comme cela qu'on sélectionne les meilleurs. Il faut avoir commencé et s'inscrire dans la durée pour repérer sur les 30.000 établissements, les génies. A titre d'exemple 76% des Iraniens médaillés dans les Olympiades internationales en mathématiques, entre 1993 et 2013, se trouvent actuellement dans les plus grandes universités américaines. De ce fait, l'introduction de l'informatique est une vue de l'esprit dans le système éducatif dont les trois composantes se tournent le dos en termes de stratégies et de vision du continuum de la formation de l'école à l'université.
Près de 10,5 millions d'élèves pour un budget de 1050 milliards de DA soit une moyenne de 100.000 DA soit encore 8 à 10 fois moins par comparaison avec les pays européens (8000 à 13.000 euros). Plus de 90% de ce budget sont constitués par une masse salariale. Les programmes du système éducatif du fait d'un cloisonnement ne sont pas cohérents ni avec la demande industrielle qui n'est pas visible. L'Ecole algérienne est à une croisée de chemins. Toutes les thérapies utilisées se sont avérées inopérantes au vu désastreux des niveaux des étudiants à l'entrée à l'université, mais plus grave encore leur imaginaire est livré à tous les vents mauvais, notamment celui de l'utilisation débridée de l'Internet. L'éducation a besoin de se remettre en cause se moderniser, recycler ses enseignants. Il est de la plus haute importance que les trois sous-systèmes coordonnent leurs actions. La formation professionnelle doit suivre les besoins réels de l'économie nationale et au moins doubler ses capacités.
Avenir du baccalauréat
Il semble que la fraude des jeunes -présente chez les jeunes sous toutes latitudes- soit devenue une entreprise de grande ampleur en Algérie. Le scandale des fuites au bac nous interpelle. Nous avons tous failli en 1992, il n'y eut pas de deuxième session après le résultat donné soit 10% et le ministre a démissionné. Il est important que l'enquête aille à son terme et que l'on sache ce qui s'est passé car quel que soient les motifs, il est scandaleux que les espérances de ces jeunes qui s'étaient mobilisés soient de ce fait dénaturées. Rien ne peut se faire sans éthique. C'est peut-être le premier chantier qu'il faut lancer pour réhabiliter le système éducatif. La charte de l'éthique aurait pu si elle était appliquée servir de garde-fou.
En Algérie, pour cette année plus de 800.000 candidats ont passé le baccalauréat. Par comparaison nous avons plus de candidats que la France. Le bac 2015 en France 684.734 candidats. Faut-il continuer à mobiliser un pays pour un diplôme qui à l'échelle internationale ne donne pas accès à l'université.
Barack Obama parlant de l'Internet pense que c'est comme l'oxygène: «A l'ère où vous pouvez postuler à un job, suivre un cours, payer vos factures, commander une pizza, et même trouver l'amour depuis votre smartphone, l'Internet n'est pas un luxe, c'est une nécessité.» Il pense naturellement à l'Internet de la création intellectuelle pas à celui de la tchachte, de la 3G, 4G des sites X. Au fil du temps l'internet est devenu comme le football, un soporifique. Pour l'Education, il s'agit aussi de mettre en place sans délai un plan informatique endogène Lap top. Il y a nécessité de penser à un plan Marshall avec l'aide de l'Unesco.
Et l'université?
Dans la grande majorité des pays, le baccalauréat est un diplôme de fin d'études secondaires, l'entrée à l'université se fait sur concours en fonction des possibilités d'accueil et surtout ce ne sont que les meilleurs qui rentrent. On ne sait pas où cela va mener; à cette cadence d'inscription nous aurons les 2 millions d'étudiants bien avant 2020. Un pays comme la France ou l'Iran ont environ 2,5 millions d'étudiants. Le niveau de ces étudiants est sans commune mesure avec celui des étudiants algériens. Il est temps de revoir cela. L'Etat ne pourra pas prendre tous les étudiants, il devrait mettre en place la culture numérique pour le plus grand nombre: l'Université de tous les savoirs, les Mooc qui sont des cours en ligne, avec des dispositifs interactifs, dont l'auditoire est théoriquement illimité. De plus l'Etat devrait autoriser dans le cadre d'un cahier des charges les entreprises publiques et privées à s'investir dans la science, en prenant en charge des actions d'éducation de recherche et aussi d'universités privées comme cela existe partout en Corée du Nord comme en Iran sans parler naturellement des pays industrialisés.
La formation d'ingénieurs a été supprimée dans les universités au profit d'un LMD dont on découvre graduellement les errements et les limites. On prête à la tutelle l'intention de supprimer la publication scientifique et pis encore l'inscription au doctorat serait permise aux titulaires d'un master. Nous aurons de ce fait des bataillons de docteurs.
Que doit faire l'université pour être un facteur incontournable du développement?
Il nous faut un cap et une vision du futur. Partout dans le monde, l'université traditionnelle «L'université de papa» est morte. L'université du nouveau siècle est une entreprise du savoir où seuls les plus compétents, quelles que soient leurs origines réussiront et seront rétribués à la juste mesure de leurs efforts. Un Etat stratège doit donner sa chance à toutes et à tous, mais il est évident que chacun s'arrêtera là où ses capacités peuvent le faire aboutir.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports
Que fait le ministère de la Jeunesse pour le vivre ensemble? Quel est le bilan pour un ministère en charge de 75% de la population. A t-il les moyens de sa politique? A t-on vu le ministère de la Jeunesse mobiliser sainement la jeunesse dans des activités sportives intellectuelles, et ludiques autrement que l'Internet dévoyé? A-t-on vu le sport à l'école et à l'université, l'organisation d'un championnat inter -wilaya, région, lycée, national? A-t-on vu des compétitions, des jeux échecs de robotiques? A-t-on vu des sponsors donner de l'argent à la jeunesse aux sports collectifs plutôt qu'à 23 joueurs dont la valeur ajoutée est hautement discutable en termes symboliques avec des salaires scandaleux qui ne peuvent servir d'exemple aux jeunes sachant que le football est géré d'une façon singulière. Le ministère de la Jeunesse devrait être la cheville ouvrière de la mobilisation de la jeunesse s'il y a un cap.
Après le système éducatif, l'Etat devrait s'engager sans atermoiements dans une transition énergétique vers le Développement humain durable. Consommer moins et mieux, donner un juste prix à l'énergie et éduquer, former, devront être nos priorités. Nous devons revoir les programmes pédagogiques dans l'éducation où on peut penser dès à présent à un baccalauréat du développement durable dont les prolongements seront pris en charge dans les métiers aussi bien à la formation professionnelle que dans l'enseignement supérieur.
La situation du pays impose plus que jamais, un consensus politique sur les grands défis qui seront là quels que soient les pouvoirs en place, mais qui risquent, s'ils ne sont pas pris en charge, rapidement d'être de plus en plus difficiles à gérer. Le meilleur hommage que l'on puisse rendre à nos martyrs est d'aller vers la science du parler vrai et d'inciter les jeunes à l'effort, à l'endurance et à la performance au lieu de les abrutir dans des concerts sans lendemain des matchs de football avec une équipe off shore, un Internet porteur de danger, s'il n'est pas encadré. L'Algérie du million de martyrs vaut mieux que cela. Bonne fête aux Algériennes et aux Algériens et à la jeunesse en qui survit la quête de la vérité.


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