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La peine de mort comme châtiment
KIDNAPPING ET ASSASSINAT D'ENFANTS
Publié dans L'Expression le 02 - 08 - 2016

De Chaïma à Nihal, combien d'enfants kidnappés et qui n'ont pas été revus par leurs familles depuis.
Une campagne sur les réseaux sociaux pour l'application de la peine de mort, comme seul moyen de faire face, encore une fois, au kidnapping, à l'assassinat des personnes toutes innocentes, a commencé. Le cas de la petite Nihal a enflammé les réseaux sociaux. Les internautes interpellent les hautes instances de l'Etat à infliger des sanctions sévères allant jusqu'à la peine de mort contre les ravisseurs et les kidnappeurs d'enfants. Ces crimes ont horrifié l'opinion publique qui les a condamnés avec la plus grande fermeté, réclamant justice pour ces anges assassinés.
Un nouveau phénomène dans la société qui a pris de l'ampleur depuis 2012 avec le kidnapping et l'assassinat de la petite Chaïma dans la commune de Mahelma à Alger, suivi de celui des deux enfants dans la Nouvelle-Ville Ali-Mendjeli à Constantine en 2013, et la vague d'indignations et de condamnations exprimées massivement par les Algériens. Depuis, le nombre d'enfants kidnappés a augmenté d'une manière vertigineuse, une situation qui est à l'origine de l'appel lancé au retour de la peine de mort pour lutter contre les disparitions massives d'enfants. Certes, le retour de la peine de mort est prononcé, mais son application fait défaut. Les enlèvements d'enfants, survenus ces derniers temps, ont choqué toute la société qui appelle les pouvoirs publics à appliquer la loi et de ne pas montrer des signes de tolérance envers les kidnappeurs et les tueurs d'enfants. Donc, agir en urgence pour faire face à ce genre de crimes et sauver ce qui reste. De Chaïma à Nihal, combien d'enfants kidnappés et qui n'ont pas été rendus à leurs familles depuis. Yacine de Bordj El-Kiffan, Soundous de Draria ou le jeune Hamza d'El Hamiz ainsi que les petits Farid de Tizi Ouzou et Samir d'El Eulma et d'autres. Pour le cas de Nihal, rien encore ne confirme son assassinat, les recherches sont en cours. Espérons qu'elle retournera saine et sauve. Si la peine de mort est toujours dans les textes de lois algériens, son application a été mise en veille en 1993, la question est revenue au-devant de la scène publique après tous ces kidnappings qui ont accentué les débats afférents à ce sujet. Les internautes sont catégoriques, pas question de tolérer ces actes, et la peine de mort s'impose comme solution. «Ils devraient être exécutés en public, l'Etat doit sévir.» «Que tous ceux qui touchent à l'innocence soient rapidement condamnés et exécutés. Comme cela, les autres malades guériront avant de commettre ces atrocités.» La société civile continue à dénoncer ces actes barbares avec virulence, tout en s'interrogeant sur ce nouveau phénomène, tout à fait étranger à la société algérienne.
Si pour certains, l'exécution de la peine de mort est la seule solution envisageable pour endiguer ce phénomène, pour les autres il est nécessaire de «chercher dans les causes qui ont fait de l'Algérien un homme violent au lieu d'adopter des règles répressives qui ne vont sûrement pas régler ou améliorer le quotidien des Algériens». Le recours toujours à la répression, comme instrument de rétablissement de l'ordre, a démontré son inefficacité. Pour cela, il est temps d'entamer des recherches, des études sur la société et d'essayer de comprendre la situation.


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