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Lotfi Attar nouveau commissaire
FESTIVAL NATIONAL DU RAI DE SIDI BEL ABBES
Publié dans L'Expression le 17 - 09 - 2016

Un travail ardu attend notre artiste du groupe Raïna Raï
Les raïmans et raïwomens ne se sont pas bousculés cette année pour se succéder sur la scène du stade de Sidi Bel Abbès, jusque-là, aucune explication n'a été donnée.
Le célèbre guitariste des Raïna Raï et des Amarna, Lotfi Attar connu sous l'appellation de Lotfi Raïna Raï, est pressenti pour prendre en main les destinées du Festival national du raï se tenant depuis 2008 dans la wilaya de Sidi Bel Abbès après l'avoir délocalisé d'une telle rencontre artistique de sa ville natale, Oran. L'installation du nouveau commissaire en remplacement de l'ex-mana-ger des Raïna Hak, Toufik Adda Boudjellal, serait sans aucun doute annoncée et officialisée par le ministre de la Culture devant se rendre en visite de travail dans la capitale de la Mekerra, Sidi Bel Abbès. Ladite sortie de Mihoubi Azzedine est prévue pour la journée de demain, dimanche. Le ministère de la Culture, se retrouve du coup devant le fait accompli en décidant, après avoir tergiversé cette année, de tenir vaille que vaille le festival annuel du raï qui a pour habitude d'être organisé, depuis 2008, durant la saison estivale de chaque année. L'offensive opérée par les Marocains en revendiquant la paternité du raï oblige. Dans ce coup, les responsables locaux de la culture du Royaume chérifien sollicitent auprès de l'organisation onusienne de l'Unesco l'inscription du raï comme patrimoine culturel et immatériel international. L'Algérie a rectifié le tir et rattrape son trébuchement en passant à l'action en déposant un dossier solide auprès de la même organisation universelle en charge de la culture, de sa préservation et de son développement. Pourquoi donc, rectifier le tir à la dernière minute alors que les raïmans et raïwomens ne se sont aucunement bousculés cette année pour se succéder sur la scène du stade de Sidi Bel Abbès. Jusque-là, aucune explication n'a été donnée en ce qui concerne l'organisation dudit festival à sa date ponctuelle. Plus d'un, notamment les connaisseurs des rouages, prédisaient la mort définitive du festival avant que sa reprise ne soit décidée soudainement en catimini. Là encore, aucune date n'a été avancée. L'essentiel, une guerre culturelle menée en sourdine oppose l'Algerie qui revendique l'invention et la paternité du raï et le Maroc qui guettait de loin le moindre relâchement des responsables algériens pour adopter le phénoménal enfant légitime d'Oran, le chant et la musique prêchés par des dizaines de chebs et de chabate de toute la partie ouest du pays avant de s'étendre vers le reste du pays. Dans un passé très récent, Alger, revenant à l'évidence, a annoncé avoir déposé devant l'Unesco un dossier afin que le raï, musique populaire, soit inscrit comme chant populaire algérien au patrimoine culturel immatériel. Les Marocains, eux, voient autrement le cas. La bataille, tantôt ouverte et souvent en sourdine est donc menée dans les couloirs de l'organisation onusienne de l'Unesco. Cette instance des Nations unies attribue chaque automne de chaque année le label de patrimoine immatériel. Le Maroc, devant défendre le raï l'année dernière devant l'Unesco n'a pas donné suite. L'Algérie, berceau du raï, se met sur les devants de la scène en annonçant officiellement sa démarche le 29 août dernier. En plus de ses textes de poésie déclamés au début du siècle dernier dans le cadre d'une forme d'expression populaire, le raï a brisé et bravé tous les tabous en s'imposant d'abord comme chant propre à l'Oranie avant que des chebs et des chabate du reste du pays ne sortent de leur silence fredonnant le verbe cru sous un rythme purement algérien. Cheb Khaled, cheba Zahouania, cheikh Fathi, Belkacem Bouteldja, Boutaïba Saidi, cheb Hasni, le rossignol du raï, assassiné en 1994, cheb Mami, cheikha Remiti, Fadel, Sahraoui, Faudel, Rachid Taha du trio1, 2, 3 soleil ont vibré aussi bien sur la scène nationale qu'internationale pendant plus de deux décennies subjuguant leurs fans attirant des centaines d'autres. Puis viennent le tour de Kader Japonais, Kader El Wahrani, cheb Rda, cheb Bilal, le défunt Akil qui ont pris le relais en ancrant davantage ce chant auquel les pouvoirs publics ont, à ses débuts, tourné le dos, avant de lui consacrer un festival officiel à partir de 2005 le domiciliant à Oran en lui organisant 19 éditions, toutes animées et variées. Un commissariat, guidé par l'anthropologue Meliani, a été mis en place. L'Algérie sortait à peine de la tragédie nationale, la scène culturelle locale et nationale a explosé, notamment à Oran. En 2008, le festival a, pour des raisons inexpliquées à ce jour, été délocalisé vers la wilaya de Sidi Bel Abbès par le département de l'ex-ministre de la Culture d'alors, Khalida Toumi. Hormis la réussite des deux premières éditions tenues au stade du 24-Février de Sidi Bel Abbès et organisées par la dame de fer à savoir Halima Hankour, la rencontre annuelle a vite fait de sombrer dans l'oubli faute de communication adéquate et du désintéressement total affiché par des médias et journalistes spécialisés.


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