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L'école entre la lumière et la régression!
Publié dans L'Expression le 22 - 09 - 2016


Indirectement - cf; les émois effarouchés des gardiens du temple, à propos d'une erreur dans un manuel scolaire de géographie - la question de la Palestine n'est qu'un prétexte et une mise en scène pour des objectifs plus pernicieux. On s'émeut de l'absence du nom de la Palestine dans un livre de géographie, alors que la vérité est ailleurs. On fait tout un tapage autour de la présence du nom d'Israël sur un livre, quand rien n'est fait [n'a été fait] pour qu'il en soit autrement et que la Palestine soit rétablie dans ses droits. Certes, c'est plus facile de crier avec les loups que de s'engager - ne serait-ce qu'en expliquant à la jeune génération algérienne le pourquoi de la cause palestinienne- concrètement à aider les Palestiniens à libérer leur patrie de l'occupation et de l'oppression. C'est connu, ce sont ceux qui parlent le plus fort qui font le moins. Depuis l'acquisition de sa souveraineté (juillet 1962), l'Algérie a fait du soutien au peuple palestinien (politique, diplomatique, financier...) un devoir. Ce dont témoignait le défunt président Yasser Arafat. Par la voix du défunt président Houari Boumediene, l'Algérie a décrété qu'elle sera aux côtés de la Palestine ni devant ni derrière, à ses côtés en toute circonstance, ajoutant que la Palestine ne pouvait être libérée que par ses enfants [avec le soutien des peuples arabes]. L'Algérie est, a toujours été, prête à faciliter cet objectif aux Palestiniens. Aussi, faire un drame d'une erreur d'impression, rameuter le ban et l'arrière-ban de la société est, à la limite, de la mauvaise foi, au pire de la démagogie, qui fait appel aux passions et aux émotions annihilant les capacités de pensée des gens, plutôt que de convoquer leur intelligence, pour aider à comprendre le contentieux israélo-palestinien. D'aucuns dans leur zèle ont trouvé un complot qui n'existe pas. Mais la Palestine, qui s'en soucie au jour d'aujourd'hui? Regardez donc nos «frères» arabes qui se bousculent pour faire «guili-guili» à Israël. Pourquoi nos «preux gardiens» du temple n'ont-ils pas condamné des pays arabes qui ont établi des relations diplomatiques avec l'entité sioniste et/ou ouvert des bureaux commerciaux avec Tel-Aviv? Bien sûr, plutôt que de s'en prendre à ceux qui ont trahi le serment arabe envers la Palestine, ils préfèrent en découdre avec une ministre-une femme qui plus est-qui lutte pour faire retrouver à l'école algérienne sa vocation première: éduquer nos enfants, leur donner les armes [intellectuelles] qui leur permettront de tracer leur chemin dans la vie. Les censeurs de Mme Benghebrit, sont-ils donc nostalgiques de l'école sinistrée qui, bon an mal an, laisse sur le carreau un demi-million d'enfants de moins de 18 ans, sans perspectives d'avenir? Il est de fait, que ce sont les efforts entrepris par la ministre de l'Education nationale - qui tendent à replacer l'école algérienne dans la trajectoire républicaine - qui dérangent. Dit autrement, c'est ce projet de société républicaine, en filigrane des réformes de l'école, qui met hors d'eux ceux qui, au long des décennies, ont vidé l'école nationale de sa vitalité, de sa substance et de sa raison d'être, laquelle a fini par fabriquer des chômeurs et/ou des apprentis jihadistes. Or, c'est cette connaissance - que le Prophète (Qsssl) encourage à aller chercher jusqu'en Chine - qui manque tant à notre système scolaire qui produit des analphabètes instruits. Est-ce cette école qui abêtit les élèves, les rendant inaptes à réfléchir, que défendent les nostalgiques des «constantes» dites nationales? La clarification est désormais nécessaire: quelle école voulons-nous pour nos enfants? Celle qui ouvre sur les lumières, ou celle de la régression et des ténèbres? L'incident du livre de géographie est révélateur et explicite en fait, qui en dit long sur ceux qui veulent maintenir l'école algérienne - c'est-à-dire le devenir de l'Algérie - dans les vapes de l'obscurantisme et de l'inculture. Cela est inacceptable!

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