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Les trois piliers de Bachar Al-Assad
LUTTE ANTITERRORISTE, DIALOGUE ET RECONCILIATION
Publié dans L'Expression le 24 - 10 - 2016

Dans une interview accordée à la télévision suisse SRF1, le président al-Assad a affirmé qu'en tant que président, il définit la politique du pays et les principaux piliers de celle-ci au cours de la crise.
Le président syrien Bachar al-Assad a estimé que la lutte contre les groupes terroristes, le dialogue entre Syriens et la réconciliation nationale, constituaient les principales options de sortie de crise en Syrie dessinée et suivie, selon lui, par Damas conformément au droit international.
Dans une interview accordée à la télévision suisse SRF1, le président al-Assad a affirmé qu'»en tant que président, je définis la politique du pays, et les principaux piliers de celle-ci au cours de la crise sont, premièrement, de lutter contre le terrorisme, et nous ne la changerons pas». Deuxièmement, bien sûr, a-t-il ajouté, «de promouvoir le dialogue entre les Syriens, et je pense que c'est une bonne voie». Troisièmement, «le pilier a prouvé son efficacité au cours des deux dernières années, à savoir, la réconciliation», a-t-il poursuivi dans cette nouvelle sortie médiatique.
Et d'enchaîner, «selon le droit international, en tant que président, en tant que gouvernement et en tant qu'armée arabe syrienne, nous défendons notre pays contre les terroristes qui ont envahi la Syrie comme mercenaires agissant pour le compte d'autres pays».
Conformément à la Constitution, conformément à la loi, «nous devons protéger le peuple, dans toute la Syrie», a insisté le président. «Il est vrai que des civils innocents meurent à Alep. Bien sûr, et pas seulement à Alep», qui fait l'objet, note-il, d'»hystérie en Occident, pour une raison simple, (...) parce que les terroristes y sont en mauvaise posture». «C'est la seule raison, parce que l'armée syrienne y gagne du terrain, et les pays occidentaux et leurs alliés (...) ont le sentiment qu'ils perdent leurs dernières cartes du terrorisme en Syrie, et le bastion principal de ce terrorisme est aujourd'hui Alep», a-t-il encore ajouté. Toutefois, le président dit «croire à une solution diplomatique, (...) il y a une solution, mais chaque conflit a de nombreux aspects, et l'un d'entre eux est la sécurité, comme dans notre situation, et l'autre est l'aspect politique de cette solution». Plus explicite, «les terroristes ne négocieront pas, ils ne sont pas prêts à cela, ils ne le seront jamais. Ils ont leur propre idéologie, une idéologie répugnante, de sorte que vous ne pouvez pas trouver de solution politique avec ces groupes, vous devez les combattre, vous devez vous en débarrasser», a expliqué le président
al-Assad. Pour le président, il existe deux types d'entités en mesure de mener un dialogue. La première, est constituée d'entités politiques, «toutes les entités politiques, qu'elles soient avec ou contre vous ou neutres», a-t-il expliqué. La seconde entité, est représentée, telle définie par al-Assad, par «chaque militant qui est prêt à déposer les armes au profit de la sécurité et de la stabilité en Syrie. Bien sûr, nous y croyons». «Nous disposons d'une opposition libre dans notre pays. Nous avons une véritable opposition, nous avons des gens qui vivent en Syrie, dont la base est le peuple syrien, ils ne sont pas une opposition qui a été forgée dans d'autres pays comme la France ou le Royaume-Uni, l'Arabie saoudite ou la Turquie», a-t-il dit.
A une question liée au rôle du gouvernement syrien dans la guerre en Syrie, al-Assad dira que «dans toutes les guerres de l'Histoire, il est impossible d'assurer à 100% qu'on pourra tout contrôler à cet égard». Mais de là à dire que la politique du gouvernement est d'»attaquer des civils, d'attaquer les hôpitaux, d'attaquer les écoles, de commettre toutes ces atrocités, ce n'est pas possible, parce que vous ne pouvez pas oeuvrer ou aller à l'encontre de vos intérêts», a-t-il rétorqué.
Bachar al-Assad s'est dit par ailleurs, capable de gagner la guerre Parce que, a-t-il dit, «nous devons défendre notre pays, et nous devons croire que nous pouvons gagner la guerre pour défendre notre pays. Si nous n'avions pas cette conviction, nous serions vaincus». Le président syrien a, par ailleurs, dénoncé ceux qui «soutiennent ces terroristes» avec de l'argent ou logistiquement.


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