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Rien de nouveau à Annaba
CONSTRUCTION DE MOSQUEES
Publié dans L'Expression le 20 - 11 - 2016

La réalité est loin des discours et des recommandations
A Annaba, il n'y a aucune considération, ni des spécificités culturelles ni de la société et encore moins de la région.
L'anarchie urbanistique dans cette wilaya a atteint le point de non-retour, même les lieux de culte se sont imprégnés de l'anarchie et de la médiocrité. La réalité est loin des discours et des recommandations du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, portant la prise en considération des spécificités culturelles de la société en général et les spécificités culturelles de chaque région en particulier, lors de l'octroi des autorisations pour la construction et l'ouverture des mosquées, puisque l'application des recommandations a de tous temps été relative en matière de respect des normes s'étendant jusqu'aux mosquées.
La question dans le secteur des affaires religieuses a pris beaucoup de temps, avant d'être posée par les députés de l'APN, au responsable des Affaires religieuses et des Wakfs. Il n'y a qu'à faire un tour à la wilaya d'Annaba pour constater le drame architectural d'une mosquée qui ne répond pas aux recommandations portées dans le nouveau décret, où il est question d'adoption d'une nouvelle méthode d'organisation. A l'exemple de cette mosquée construite au sein du lotissement Belaïd Belkacem, au Pont Blanc, il y a un an, sous forme d'étable. Aucune synergie ou harmonie avec le tissu urbain des cités l'entourant.
D'une longueur de quelque 40 mètres sur près de 15 mètres de large et dans ce semblant de mosquée, doté d'une école coranique donnant sur une cour, aux allures d'un enclos, ils ne sont qu'une centaine de fidèles à s'y rendre chaque jour pour accomplir les cinq prières de la journée. La construction de ce lieu de culte a été lancée sans permis de construire, qui signifie du coup une autorisation de construction, avant que la direction des affaires religieuses de la wilaya d'Annaba n'intervienne pour l'octroi de ce document. Avec des dons pour la construction d'une véritable mosquée, retenue il y a quelques années pour ce lotissement, il a été construit par des bénévoles non qualifiés, une sorte d'étable...
Les riverains ont cru à une véritable mosquée, avant d'être choqués par l'aspect hideux de la construction, notamment avec la pose de la toiture de la construction, faite de TN 40. Une toiture en métal qui au premier constat la fait confondre avec une écurie. Or, combien en existe-t-il dans ce tissu urbain, cet exemple parmi tant d'autres dans la wilaya d'Annaba. Bien que les fidèles de ce lieu de culte se consacrent à la vénération du Tout-Puissant, loin de toutes formes de radicalisation, de discours de haine et du terrorisme en général. Il n'en demeure pas moins que l'aspect architectural est très loin des considérations prises par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs. C'est dire que le schéma architectural de cette mosquée ne répond en aucun cas au décret exécutif promulgué en novembre 2013 portant statut des mosquées, à travers un cahier des charges, fixant la construction des mosquées en Algérie.
Notons que trois ans après la promulgation de ce décret, rien n'a changé et l'anarchie continue de régner en maître des lieux, notamment dans les quartiers. Même si la mosquée de Beni Asker au Pont Blanc n'est pas de la dimension de la Grande mosquée d'Alger en cours de réalisation ou encore de celle du Masdjid El Kebir, retenu pour la wilaya d'Annaba et dont les travaux n'ont pas encore été lancés pour moult causes, elle a aussi droit à un minimum de considération. Car, grande ou petite, la mosquée est censée traduire, voire même refléter une culture, une identité arabo-musulmane, mais surtout une empreinte purement algérienne, ces derniers, totalement absents dans ce qui est censé être une mosquée au Pont Blanc à Annaba. Rappelons qu'en réponse à une question posée par des députés (Assemblée populaire nationale), Mohamed Aïssa avait dit: «La construction des mosquées s'effectue actuellement sur une base fonctionnelle et obéit aux normes des plans architecturaux et du style architectural mauresque» et l'octroi des autorisations «prendrait en considération les spécificités culturelles de la société en général et les spécificités culturelles de chaque région en particulier, ainsi que la densité démographique», avait-il précisé. Alors si tel est le cas, comment expliquer ce drame architectural dans la construction de cette mosquée qui ne porte pas encore de nom à Annaba? Cette ville au passé antique plus de 2 500 ans d'âge, s'est toujours identifiée à ses vestiges de culte, remontant pour la plupart à l'ère ottomane, à l'image de la mosquée de Sidi Abou Marouane Echarif et Djamaâ El Bey, entre autres mosquées arabo-mauresques.


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