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Réconciliation et dialogue dans la pensée badissienne
YOUM EL ILM 2005 : 65E ANNIVERSAIRE DU DECÈS D'ABDELHAMID BEN BADIS
Publié dans L'Expression le 16 - 04 - 2005

Soixante-cinq ans déjà depuis la mort du Cheikh Abdelhamid Ben Badis et le souvenir de celui qui fut un ardent défenseur de la personnalité nationale, de la tolérance et du dialogue, reste vivant dans la mémoire collective nationale.
Fort d'une conviction encore récemment professée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, affirmant, dans son allocution au siège de l'Unesco : «Je suis de ceux qui croient aussi que la religion, dimension hautement spirituelle des civilisations, est lumière et que c'est l'ignorance des hommes qui la transforme en ténèbres», Abdelhamid Ben Badis n'a eu de cesse d'oeuvrer à la concrétisation de ce précepte.
Parfait connaisseur des préceptes de l'Islam, proche de son peuple, attentif à sa société, ouvert à la modernité, partisan du progrès et respectueux de l'autre, l'oeuvre d'Abdelhamid Ben Badis illustre parfaitement l'ancrage identitaire conjugué à l'universalité.
Soixante-cinq ans après le décès de l'illustre et attachant imam, homme de dialogue et de tolérance, nous est-il donné l'occasion aujourd'hui d'apprécier la teneur de ses messages dans leur contexte? Aujourd'hui nous sommes confrontés à des réflexions définissant de plus en plus le cadre de ce qu'on appelle dialogue des civilisations pour les uns et choc des civilisations pour les autres.
Et, en l'occurrence, qui n'a pas eu à en saisir la pertinence des thèmes à la fois théologiques et socio-politiques développés durant les années 30 du siècle passé par le cheikh Ben Badis au tempérament conciliant avec les sensibilités religieuses de son pays.
Le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, n'a pas manqué, lors de son intervention remarquable au siège de l'Unesco, de rappeler ceux qui font de la confrontation une fatalité irréversible, en citant la fin de l'histoire et le choc des civilisations faisant allusion en cela à Francis Fukuyama et à Samuel Huntington. Les thèses de ces derniers s'inspirant de l'ordre mondial qui s'est érigé après la guerre froide donnent à réfléchir et constituent une théorisation dangereuse et préoccupante. Mondialisation et globalisation vont de pair dans une hiérarchisation planétaire où de plus en plus émerge une dominante, celle du plus fort qui régente le monde.
L'esprit de conciliation et de dialogue
En revisitant l'histoire et à l'occasion de la soixante-cinquième commémoration du décès d'Abdelhamid Ben Badis, ce 16 avril 2005, coïncidant avec la célébration de Youm El Ilm ne nous est il pas loisible d'évoquer l'esprit de conciliation et de générosité qui ont caractérisé l'homme de dialogue, sans heurts ni affrontements, pour partager avec les élites de son temps divers points de vue dans un langage de vérité, celui de l'idéal réformiste en prônant inlassablement la modération de l'argumentaire?
Qu'évoque donc la date anniversaire du 16 avril 1940 lorsque nous quitta celui qui fut l'inspirateur de la pensée réformiste dans notre pays? Une mission fort délicate dans un contexte marqué par la présence d'une colonisation qui s'opposait à toute action d'émancipation du peuple algérien?
Intervenant cette année dans la sérénité retrouvée de notre société et une Algérie privilégiée dans le concert des nations, grâce à la politique de renouveau imprimée par le président Abdelaziz Bouteflika pour asseoir la concorde, promouvoir la réconciliation et aller de l'avant dans le développement du pays pour s'inscrire dans la nouvelle configuration d'un monde en mutation où plus que jamais le dialogue des civilisations doit se constituer en leitmotiv des hommes de bonne volonté.
Du dialogue des religions et des cultures, Ben Badis aura fait en son temps une démarche consensuelle dans le respect de chacune des religions et des convictions de ceux qui les portent. Cette vision aussi généreuse sur le plan de l'éthique que pertinente sur celui de la méthodologie intellectuelle, apparaît bien, par exemple, dans l'esprit et la teneur de la revue Echiheb, dont Ben Badis évitait qu'elle ne soit une tribune de polémiques, même si son ami cheikh El Okbi en partageait les grandes lignes de pensée réformiste.
Cette vision ne pouvait émaner que du réalisme dont était animé cet imam de profonde piété et d'ardente sincérité, qui ne courait jamais le risque d'aller vers un quelconque échec. L'esprit de dialogue et de concertation dont il se prévalait finissait toujours par lui indiquer le chemin à suivre, celui de la modération et de la concorde. En cela, il fut, à tous points de vue, un homme de débat et de paix.
Un réformateur avisé Par ses compétences religieuses et théologiques, Ben Badis était d'une intelligence à imposer le respect des lettrés de son époque. Estimé et d'une aura exceptionnelle parmi la population de sa ville, Constantine, il est le type même de l'homme simple, humble et tolérant.
Son oeuvre est bien celle d'une profonde réflexion qui porte sur le destin communautaire du peuple algérien dans son islamité et son arabité ancrées dans ses lointaines racines amazighes. Rénovateur des sciences religieuses et restaurateur de l'authenticité réformiste, Ben Badis, s'inspirant des illustres exemples de l'Islam originel, prônera la tolérance et la bonne intelligence entre les personnes, les groupes et les communautés. A cet égard, l'histoire retiendra que lors des dramatiques journées du 5 août 1934, qui opposèrent juifs et musulmans, Ben Badis démontrera à travers la genèse des événements, la grande tolérance de la religion islamique à l'égard des «Gens du Livre». Ben Badis perpétuera ainsi l'esprit qui anima son noble et illustre prédécesseur l'Emir Abdelkader El Djazaïri, quand il sauva de la persécution les chrétiens de Damas.
Le mouvement réformiste face au colonialisme avait cherché, mais sans calcul ni arrière pensée, à promouvoir de bonnes relations entre musulmans et juifs, au sein d'abord de la population constantinoise. Ben Badis intervenait publiquement en faveur de la tolérance et de la cohabitation pacifique avec les autres familles spirituelles : le christianisme et le judaïsme. Il disait notamment: «Justice et charité envers les diverses races et religions, sans nulle discrimination» (Echiheb février 1939 p. 1).
L'esprit de tolérance
Ben Badis se montrait exempt de tout préjugé racial ou culturel. Tolérance à l'égard des autres courants religieux musulmans qui lui valurent de sévères critiques de la part du courant sunnite-malékite.
En parlant des événements de 1934 entre musulmans et juifs à Constantine, il dira en substance: «Nous regrettons douloureusement ce qui atteint un être humain de la part de son frère humain. Nous regrettons que de tels événements aient pu avoir lieu entre deux communautés sémitiques et abrahamiques, vivant depuis des siècles dans une même partie, sans avoir eu à connaître de semblables faits. Nous prions Dieu qu'il déjoue les intrigues des injustices, et détourne de tous les hommes le mal des agresseurs. Qu'il étende Sa Bonté à tous les êtres sans défense et assiste les opprimés de toute espèce humaine.» Echiheb septembre 1934. pp. 490-491. Son sens de la réconciliation et d'humanisme lui valut des sympathies et des solidarités des partis politiques nationalistes. Il fut une des personnalités marquantes à intervenir publiquement pour rétablir un climat de paix entre la population musulmane et la communauté juive.
Dans un autre ordre d'idées et à propos du clivage linguistique, Ben Badis affirmait en 1926 son ouverture au bilinguisme arabe-français (lire le journal Echiheb du 17 août 1926).
Pour Ben Badis, l'islam est la religion dont la doctrine et le dogme s'accordent le mieux avec les exigences rationnelles. Loin d'être un théologien scolastique, Ben Badis est contre la corruption du culte et de l'idéal islamiques. Ni taqlid ni shirk, c'est l'exaltation de l'Unicité de Dieu qui est incompatible avec toute forme de culte étrangère à la glorification de l'Eternel. La doctrine badissienne est celle de la morale théologique inspirée par les deux sources qui sont la sunna et le hadith., sources alimentées par l'esprit de réconciliation et de dialogue de l'illustration prophétique ontologiquement parfaite. Assainir les moeurs, épurer les instincts, rééduquer la société, vulgariser les idées de tolérance et de dialogue interreligieux, telle est l'action de cheikh Ben Badis, touchant à la vie sociale des musulmans. Alors que le congrès pan-islamiste de Jérusalem, décembre 1931, critiquait Mustapha Kémal. Ben Badis, dans Echiheb novembre 1938 pp. 130-134, disait de lui par des propos de vive sympathie : «Dieu Soit Miséricordieux pour Mustapha Kémal, qu'il fasse pencher la balance de ses oeuvres, et qu'il l'agrée, pour ses mérites au nombre des bienfaisants.» Que reproche-t-on à Mustapha Kémal, se demande Ben Badis, notamment d'avoir traduit le Coran en langue nationale turque. Ben Badis y voit un bienfait pour la «noble et glorieuse nation turque». Pour Ben Badis, «l'islam, pour satisfaire les besoins de l'humanité tout entière, à toutes les époques, doit être la convergence de toutes les ressources juridiques de l'ensemble de ses écoles». Echiheb novembre 1938, p. 133.
Cette attitude de tolérance fait honneur à Ben Badis, au regard de ses pairs qui sont plus rigides en matière de doctrine. Quant à l'Occident, Ben Badis autant il était admiratif des progrès scientifiques et techniques, autant il regrette les déviances de leurs moeurs. Ben Badis n'a montré aucune agressivité à l'encontre des hommes de l'Eglise ou de la synagogue. Ben Badis se proclamait toujours d'être au service de l'Islam et de se mettre aussi au service de l'humanité tout entière. L'Islam est la religion qui honore l'humanité dans toutes ses races et qui établit la solidarité universelle et commande d'être juste envers l'adversaire.
Ressourcement et mondialisation
Retour aux sources ou exigences d'attachement aux hommes qui ont façonné l'ordre d'une société aux prises à des entreprises de dépersonnalisation et d'acculturation, la journée du savoir revient chaque année pour rappeler l'oeuvre grandiose d'exégèse coranique et d'humanisme animée par l'imam Abdelhamid Ben Badis.
A l'heure de la mondialisation, le ressourcement dans l'oeuvre badissienne peut-il vivifier un islam dénudé des déviances?
Comment arriver à ce que la spiritualité de la communauté musulmane ne soit pas altérée ou souillée par des comportements d'intolérance et de non-fraternité humaine? Comment arriver à restaurer une pensée badissienne à la fois ancrée dans l'authenticité et dans le modernisme positif?
Certes, il n'est pas facile de relire les oeuvres de cheikh Abdelhamid Ben Badis sans se référer à l'amplitude de son action à la fois religieuse, culturelle, sociale et politique. C'est d'abord par sa tolérance et son esprit de conciliation dans son combat multiforme que Ben Badis a su gagner les adhésions aux idées du réformisme religieux. La fidélité à l'esprit badissien dans cette mondialisation doit nous conduire à une plus grande observation des valeurs morales et d'un sentiment religieux correspondant à son essence foncièrement humaniste et asseoir notre perception de l'autre et de l'oeuvre que nous voudrions commune au travers de la tolérance et de la conciliation.
Comme nous nous devons de déboucher sur la nécessaire corrélation entre le spirituel et le temporel, afin de concilier notre foi aux exigences des innovations scientifiques aidant à l'émancipation de la communauté musulmane. La conscience religieuse et patriotique de Ben Badis, en continuelle adaptation au progrès des sciences, facilita son action de réforme par une réflexion très poussée de l'exégèse coranique.
Une oeuvre d'éducation et d'émancipation
Jamais un homme aussi éloquent, aussi attaché à sa patrie et à l'histoire de son peuple n'a autant marqué son temps que Ben Badis. Thélogien de renom, journaliste de grand talent, fin politicien, rassembleur et convaincant, ce Senhadji qui n'aura jamais renié ses racines amazighes, fut un ardent défenseur de l'arabité et de l'islamité. Sa personnalité exceptionnelle a dominé la vie politique et religieuse de notre pays, non seulement en uléma confirmé mais, aussi, en humaniste de coeur et d'esprit, il est un des rassembleurs de la cause nationale.
Au plan social, bien qu'issu d'une famille aisée, il demeurera jusqu'à sa mort un humble parmi les humbles, défenseur des plus déshérités, partisan du savoir et de l'éducation pour combattre la pauvreté et l'ignorance et assurer la promotion sociale et le développement général. A ce titre, en partisan d'un islam austère mais de progrès et débarrassé des scories et déviances, Ben Badis fut un réformateur de la pensée théologique musulmane et de l'approche sociologique. Il aura lutté sans merci contre l'obscurantisme et l'analphabétisme en créant à travers tout le pays et au travers donc d'une dimension nationale, de nombreuses medersas.
Tant il était convaincu de ce précepte, rappelé ce dimanche seulement par le président de la République, lors de l'ouverture de la Conférence africaine sur l'Education tenue dans notre capitale, que «l'école se doit de prendre en charge la formation de citoyens responsables, en leur permettant d'acquérir les connaissances et le savoir-faire, ainsi que la compétence qui les habilitent à assumer leurs rôles en tant qu'individus et d'acquérir la vertu de la cohabitation avec l'autre».
Une cohabitation que ne cessera de défendre le Cheikh et d'abord entre les filles et les garçons d'un même peuple, en encourageant la scolarisation féminine et en s'élevant vigoureusement contre les tenants des mentalités rétrogrades concernant la femme. Il demeurera le défenseur des opprimés et des damnés, face à la colonisation transgressant toutes les lois du respect de la condition humaine et foulant aux pieds tous les droits de l'homme. En organisant un enseignement arabe libre, il donne aux enfants de l'Algérie une occasion de s'instruire dans une nouvelle voie d'émancipation intellectuelle, loin des archaïsmes pédagogiques.
Un «tajdid» loin des hérésies
Ben Badis aspirait à des sciences islamiques dans un monde futur où la lumière des tendances modernes de l'islam constituent le cadre de toute l'oeuvre de tajdid loin des bid'a et des hérésies.
A partir de Constantine et depuis «Djamaâ Lakhdar», Ben Badis va, depuis 1924, avec d'abord son association «Fraternité intellectuelle» et dès le 5 mai 1931, en créant à Alger l'Association des Oulémas avec Cheikh Ibrahimi, Larbi Tebessi, El-Okbi, Mebarek El-Mili, Mohamed Laïd Al-Khalifa, Tawfik El-Madani, Lamine Lamoudi... être au centre des grandes idées de la Nahda algérienne rétablissant le bien spirituel dans la communauté islamique. Admirateur fervent de l'Emir Khaled mais aussi de Mohamed Abdou, Rachid Rédha. Mais surtout sa rencontre à Médine avec son maître, Cheikh Hamdane Bellounici.
Au destin hors pair d'un homme de rassemblement et de dialogue, Ben Badis est doté d'une personnalité aux qualités morales hautement appréciées par la population. Son oeuvre généreuse et inlassable, dans le cadre notamment de l'Association des oulémas dont il sera la figure de proue et dont il aura constitué la pleine envergure, fera de lui un des grands hommes de notre histoire.
Ben Badis demeure ainsi parmi ceux de sa génération comme l'un des plus courageux et des plus probes dans ses convictions, ce qui lui permettra d'asseoir une ouverture d'esprit particulière et une propension au dialogue indiscutable.
Son franc-parler, son pragmatisme et sa tempérance expriment tous, à bien y voir, la notoriété qu'il avait dans la conduite des revendications et le combat pour les valeurs identitaires et la personnalité algérienne, dans un esprit foncièrement marqué dans ses fondements, ses voies et moyens et ses objectifs, par les vertus de la réconciliation et du dialogue.


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