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interdire? Non pas ça!
Publié dans L'Expression le 03 - 06 - 2017

Nous sommes contre la censure d'où quelle vienne, quoique nous sachions depuis des lustres maintenant qu'elle émane d'une autorité supérieure. Les Américains ne censurent pas du moins artistiquement, mais sont par contre impitoyables économiquement. Tout le monde a le droit de produire, mais la diffusion est entre les mains de professionnels qui eux, ne diffusent pas n'importe quel produit.
On nous a promis un bon programme pour le Ramadhan avec les chaînes de télévision publiques et privées, les téléspectateurs consomment de la publicité à en vomir, connaissent les moindres détails de cette réclame tant elle est diffusée à longueur de journée.
Mais revenons à l'interdiction. Les caméras cachées sont logiquement à interdire au vu de ce qui est montré à la télévision. Sinon, il faut que les chaînes qui les diffusent délèguent quelqu'un qui les visionne avant leur passage à l'écran et tout le monde sera gagnant dans l'affaire. Car nous pouvons accepter un mauvais feuilleton, un piètre sitcom, mais pas une émission censée divertir, mais qui au final piège les artistes et les personnalités pour mieux les humilier ou renvoyer d'eux une mauvaise image. C'est intolérable et nous nous demandons pourquoi l'Arav n'a pas encore réagi. Pour un peuple qui a souffert du terrorisme, nous avions même eu droit par le passé à des caméras cachées pour des artistes qui ont été piégés dans de scabreuses affaires de terrorisme. Heureusement que cette piste a été abandonnée.
Pour l'instant seul «Ness esstah» ex-«Journal Gosto», tient encore la route même si nous avions remarqué qu'il a perdu de sa pertinence et de cet esprit de liberté qui a fait son succès les années précédentes. Nous retrouvons la même équipe et le même décor d'une terrasse, quoique cette année, l'espace est barbelé comme dans une prison. Mais c'est un réel divertissement qui scrute l'actualité et qui la met en scène avec de talentueux comédiens. Chapeau bas au réalisateur, producteur et aux comédiens.
Le sitcom «Bibiche et Bibicha» est peut-être victime de son succès. Ce divertissement promettait beaucoup au vu des saisons passées, mais là, franchement, nous assistons à un véritable flop télévisuel. Les concepteurs ont eu la malencontreuse idée de faire sortir le couple vedette de son créneau initial et du décor de son appartement pour des extérieurs et des intérieurs qui le noient avec d'autres personnages et où l'histoire n'est plus exclusivement concentrée sur Bibiche et Bibicha. Le téléspectateur perd au change et finit fatalement par zapper tout simplement.
Sérieusement, il y a problème dans cette façon de gérer la production audiovisuelle. Les contrats en boîte de production et les chaînes de télévision sont signés à la dernière minute et les tournages et le montage des équipes techniques et artistiques se font dans la précipitation. Le résultat alors, sauf miracle, ne peut être que médiocre dans le meilleur des cas. Il y a lieu de penser à signer des contrats une année à l'avance et d'être plus exigeant en matière de sélection des projets de feuilletons, sitcoms et de documentaires pour pouvoir prétendre à des produits qui répondent aux normes.
Le mieux évidemment serait que les productions ne soient pas ponctuelles et qu'elles interviennent durant toute l'année. Les commissions de lecture devraient être plus exigeantes surtout en matière de réalisation. Il n'est pas donné à n'importe qui de réaliser. Un minimum d'expérience doit être exigé. Dur, dur de statuer sur des productions qui ont au départ le défaut de la cuirasse.


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