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L'opération a un coût
RAPATRIEMENT DES MIGRANTS SUBSAHARIENS
Publié dans L'Expression le 01 - 08 - 2017

L'Algérie a signé en 2010 une convention concernant ce phénomène
Près de 40 milliards de centimes seront encore alloués à ce type d'opérations.
Les opérations de rapatriements des ressortissants africains vers leurs pays d'origine ont été coûteuses pour l'Algérie. Celles-ci ont valu depuis l'année 2014, le prix de 1,2 milliard de dinars, a affirmé dimanche dernier à Alger la présidente du Conseil national des droits de l'homme (Cnhd), Fafa Sid Lakhdar Ben Zerrouki. Entre 2014 et 2016 «80 milliards de centimes pour des opérations de rapatriement ayant concerné 6 000 enfants et 18.000 femmes vers leurs pays d'origine», a-t-elle indiqué en marge d'une journée d'étude à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la traite dees humains. Elle soulignera en outre que «40 milliards de centimes seront encore alloués à ce type d'opérations». Par ailleurs, lors de cette rencontre, la présidente du Cnhd a abordé la question de la lutte contre la traite humaine en Algérie, avançant que sur ce plan-là, l'Algérie a, de tout temps, oeuvré à la consolidation de son arsenal juridique. Ce, soutient-elle «à travers l'introduction d'un chapitre spécifique à ce phénomène au Code pénal lors de son amendement en 2009, la promulgation de procédures pénales relatives à cette question à l'instar de l'imposition d'une aide spécifique aux victimes, notamment les mineurs et la non-application du principe de prescription pour ce type de violations». Outre l'installation de la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes en 2016, présidée par le Premier ministre, a-t-elle ajouté. Concernant la nature de l'action menée par le Cndh dans ce domaine, la responsable a évoqué «les enregistrements des violations et des plaintes déposées en vue de prendre les mesures idoines».
Au niveau international, Mme Ben Zerrouki a rappelé que «l'Algérie avait adopté la majorité des traités et chartes internationaux et régionaux y afférents». Ce qui, selon elle, est le signe démontrant «l'intérêt qu'elle accorde à la lutte contre ce phénomène transfrontalier». Le président de la Commission nationale de lutte contre la traite des personnes, Hichem Ramdani, a de son côté, annoncé l'élaboration d'un texte de loi sur ce phénomène qui touche à la dignité humaine, ajoutant que ce texte «sera conforme aux chartes onusiennes et inclura les différents aspects de la prévention et des dispositions du Code du travail dans son volet relatif au travail des mineurs». Hichem Ramdani a précisé que l'Algérie oeuvrera, dans le cadre d'un plan de travail «bien ficelé», à «mettre en place une banque de données relative à ce phénomène et à consacrer les mécanismes susceptibles de faciliter le placement des victimes dans les centres d'accueil». Le même responsable a aussi indiqué que malgré l'absence de chiffres exacts concernant la propagation du phénomène de la traite des humains sur le plan international, ce phénomène représente «la troisième source de revenus des réseaux criminels organisés après le trafic de drogue et d'armes». Pour sa part, le sous-directeur de la justice pénale au ministère de la Justice, Mourad Sid Ahmed, a affirmé que l'élaboration d'une stratégie nationale pour la lutte contre la traite des humains devrait être dissociée de «tout préjugé et loin des rapports internationaux diffusés périodiquement», ce qui permettra d'élaborer un plan d'action «objectif et étudié». Dans ce sillage, il a indiqué que l'Algérie à travers son processus visant à se protéger contre la traite des humains, avait veillé à enrichir le cadre législatif en promulguant un ensemble de textes juridiques y afférents, à l'instar de la loi relative à la protection de l'enfant promulguée en 2015 et la loi criminalisant les violences faites aux femmes ainsi que d'autres lois. Elle a également encouragé la formation des ressources humaines, notamment les magistrats et les agents de la police judiciaire, outre la promotion de la coopération entre tous les secteurs concernés. Le même responsable a rappelé qu'à cet effet, quatre pôles compétents ont été mis en place par l'Algérie depuis 2004. D'après lui, «les affaires importantes qui pourraient être classées dans la case de la traite des humains, n'ont pas dépassé deux cas jusqu'à présent». Après avoir indiqué que la traite des humains se développe et s'élargit constamment, ce qui a incité les Nations unies à préparer des conventions relatives à la lutte de ce phénomène dans les zones de conflit, ayant fait l'objet d'une correspondance reçue récemment par l'Algérie, le représentant du ministère de la Justice a souligné que cette dernière collaborait avec les pays du voisinage et les autres pays comme les Etats-Unis avec lesquels l'Algérie a signé en 2010 une convention concernant ce phénomène, adoptée récemment par la partie américaine. Cette convention constitue «un outil de travail qui permet de régler certaines affaires et d'échanger les données y afférentes».


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