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L'avenir des "Dreamers" entre les mains de Trump
IMMIGRATION AUX ETATS-UNIS
Publié dans L'Expression le 06 - 09 - 2017

Le président septuagénaire, déterminé à donner des gages à sa base, met fin à ce programme emblématique avec, cependant, un délai de six mois pour donner au Congrès le temps de trouver une solution pour ces quelque 800 000 «Dreamers».
Elu sur un discours de fermeté sur l'immigration, Donald Trump a tranché hier sur un dossier sensible: le sort de centaines de milliers de jeunes sans-papiers autorisés à rester aux Etats-Unis par l'administration précédente et très intégrés à la société américaine. Mis en place en 2012 par décret par Barack Obama, le programme Daca (Deferred Action for Childhood Arrivals) avait pour objectif de faire sortir de l'ombre les enfants arrivés illégalement aux Etats-Unis avec leurs parents et leur permettre d'étudier et de travailler.
La Maison-Blanche martèle depuis plusieurs jours que nombre d'options sont à l'étude et met en garde contre toute conclusion hâtive avant l'annonce elle-même, qui pourrait provoquer une tempête politique. Mais une hypothèse revient avec insistance: le président septuagénaire, qui semble déterminé à donner des gages à sa base, mettrait fin à ce programme emblématique avec cependant un délai de six mois pour donner au Congrès le temps de trouver une solution pour ces quelque 800 000 «Dreamers», originaires pour la plupart d'Amérique latine. Donald Trump a confirmé qu'il comptait laisser le Congrès gérer l'affaire, en tweetant mardi: «Congrès, prépare-toi à faire ton boulot - Daca!». Aucune conférence de presse du président n'était prévue hier: c'est le ministre de la Justice, Jeff Sessions, qui était chargé d'annoncer la décision lors d'une déclaration qui ne serait suivie d'aucune question, ont précisé ses services.
Dans le camp républicain, nombre de voix ont mis en garde depuis plusieurs jours contre la tentation d'effacer d'un trait de plume ce programme emblématique, une décision qui pourrait mettre à la merci d'une expulsion ces jeunes «rêveurs», dont le surnom fait référence au Dream Act, projet de loi de réforme de l'immigration n'ayant jamais abouti au Congrès. Le sénateur républicain James Landford résumait le malaise d'une phrase: «En tant qu'Américains, nous ne tenons pas les enfants légalement responsables des actes de leurs parents». Mais atteindre un compromis au Congrès en quelques mois sur un sujet qui divise Washington depuis des années est loin d'être acquis. Que se passera-t-il si aucune solution n'est trouvée à l'issue du délai fixé par la présidence? Fait notable, Donald Trump, dont les diatribes enflammées sur l'immigration ont été au coeur de son message de campagne, a, depuis son arrivée à la Maison-Blanche, ouvertement exprimé ses hésitations sur le sort de ces jeunes. «Pour moi, c'est l'un des sujets les plus difficiles qui soit», soulignait-il il y a quelques mois, insistant sur sa volonté de l'aborder «avec coeur». «Nous adorons les Dreamers», a-t-il lancé d'une formule peu éclairante vendredi lors d'un bref échange avec les journalistes dans le Bureau ovale.
Ses proches ont laissé entendre ce week-end que la décision présidentielle serait aussi guidée par des considérations économiques. Donald Trump «veut faire ce qui est juste pour le travailleur américain, pour les habitants de ce pays qui se battent pour les emplois», a affirmé sur Fox News sa conseillère Kellyanne Conway.
Une grande partie du monde des affaires, en particulier dans la Sillicon Valley, est vent debout contre une remise en cause de ce décret qui offre aux jeunes -arrivés sur le territoire américaiin avant 16 ans et n'ayant pas d'antécédents judiciaires- l'équivalent d'un peermis de séjour d'une validité de deux ans, renouvelable. Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a changé son profil avec une photo accompagnée d'un message simple: «Je soutiens Daca». «250 de mes collègues d'Apple sont des Dreamers. Je suis avec eux. Ils méritent notre respect et une solution digne des valeurs américaines», a tweeté dimanche Tim Cook, P-DG d'Apple.
Cette décision très attendue du 45e président des Etats-Unis pourrait pousser son prédécesseur démocrate à donner de la voix. Lors de sa dernière conférence de presse avant son départ de la Maison-Blanche, le 18 janvier, Barack Obama avait affiché sa volonté de rester en retrait mais il avait aussi énuméré les conditions qui pourraient le pousser à sortir de son silence si les «valeurs fondamentales» de l'Amérique étaient menacées.»Je mets dans cette catégorie les efforts visant à expulser des enfants qui ont grandi ici et qui sont, à tous égards, des enfants américains», avait-il lancé, fustigeant l'idée de punir, pour des raisons purement politiques, «ces enfants qui n'ont rien fait de mal».
Le gouverneur de l'Etat de New York Andrew Cuomo a averti par avance qu'il contesterait en justice toute remise en cause de ce programme.


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