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Nouri al-Maliki refuse que le Kurdistan soit "un deuxième Israël"
LA POLEMIQUE SUR LE REFERENDUM KURDE GRANDIT AU MOYEN-ORIENT
Publié dans L'Expression le 18 - 09 - 2017


Les Peshmergas sont en ligne de mire
Fort logiquement, Israël a été le seul pays à avoir spontanément apporté son soutien total et désintéressé à l'initiative du Parlement kurde et par la voix de son Premier ministre Benjamin Netanyahu, il a balayé la levée de boucliers qui s'en est suivie au Moyen-Orient et au-delà.
L'influent vice-président et ex-Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a déclaré hier son refus catégorique de voir le Kurdistan devenir «un deuxième Israël». Il a dans le même ordre d'idées averti que le référendum du 25 septembre sur l'indépendance de cette région autonome aurait des «conséquences dangereuses» pour l'Irak, sans indiquer précisément quelles pourraient être ces conséquences. Pourtant, les dirigeants turcs et à leur tête le président Recep Tayyip Erdogan n'ont pas cessé depuis des mois, voire durant les deux années écoulées, de clamer leur appréhension à ce sujet.
Le soutien américain apporté aussi bien aux Peshmergas de Barzani en Irak qu'aux Forces démocratiques syriennes (FDS) composées d'une majorité d'Arabes et de quelques centaines de kurdes syriens a quelque peu changé la donne dans la région. C'est en effet grâce à l'appui de la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis qui multiplient les raids aériens à Raqqa et depuis quelques jours dans certaines zones de la province de Deir Ezzor, en Syrie, que les FDS ont ambitionné un temps de conquérir cette riche contrée pétrolière. Mais l'offensive fulgurante de l'armée syrienne, appuyée par la Russie, a vite fait de remettre les pendules à l'heure, de sorte que le loup n'a trouvé rien d'autre que de crier au loup en accusant l'aviation russe d'avoir blessé des éléments FDS au cours de bombardements à Deir Ezzor.
Les ambitions à peine larvées des FDS en Syrie et des Peshmergas en Irak dont il ne faut pas douter un instant qu'elles rejoignent bel et bien celles du PKK en Turquie ainsi que des kurdes iraniens sont de nature à inquiéter les dirigeants de tous ces pays, confrontés à une menace dont on ne peut pas dire qu'elle soit encore latente dès lors que Barzani est passé à l'action en convoquant un référendum. Il faut que les Kurdes «annulent ce référendum, qui est contraire à la Constitution et ne sert pas l'intérêt général du peuple irakien, ni même l'intérêt particulier des Kurdes», a ainsi plaidé M. Maliki lors d'une rencontre avec l'ambassadeur des Etats-Unis, Douglas Silliman. «Nous ne permettrons pas la création d'un deuxième Israël au nord de l'Irak», a ajouté le chef de l'Alliance de l'Etat de droit, principale coalition au sein du Parlement, selon un communiqué de son bureau. L'interlocuteur américain sait bien de quoi est faite cette étrange démarche kurde puisque Washington soutient à mots couverts la manoeuvre et n'a jamais donné suite aux mises en garde répétées de son allié turc au sein de l'Otan. Nouri al Maliki, lors de cette rencontre, affirmait de la même manière que pour les responsables turcs le refus d'un nouvel Etat sur des bases ethniques au Moyen-Orient, exactement suivant le modèle de la création en 1948 de l'Etat hébreu d'Israël dont les fondations sont exclusivement religieuses. En expliquant que le référendum, au cas où il aurait effectivement lieu, ne manquera pas d'avoir «des conséquences dangereuses pour la sécurité, la souveraineté et l'unité de l'Irak», M. Maliki a aussi plaidé en faveur de l'ouverture d'un dialogue entre Baghdad et Erbil. Un dialogue que seuls les Etats-Unis sont en mesure d'imposer, sur la base de la proposition onusienne qui consiste à reporter d'ici trois ans la consultation référendaire et obtenir en attendant un accord entre les deux parties. Mais le président kurde, Massoud Barzani, répète régulièrement qu'il ne renoncera à la consultation du 25 septembre que si des «alternatives» plus intéressantes lui sont proposées. Fort logiquement, Israël a été le seul pays à avoir spontanément apporté son soutien total et désintéressé à l'initiative du Parlement kurde et par la voix de son Premier ministre Benjamin Netanyahu, il a balayé la levée de boucliers qui s'en est suivie aussi bien au Moyen-Orient qu' au-delà. Il n'empêche, la Maison-Blanche a appelé vendredi les Kurdes à renoncer à leur référendum «provocateur» et «déstabilisateur», estimant que cette entreprise aventureuse aurait des conséquences néfastes sur la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique dont Washington a fait une priorité absolue. En attendant la date fatidique du 25 septembre, une course contre la montre est désormais engagée par l'ensemble des pays de la région concernés par ce terrible défi.


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