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De l'eau polluée dans des écoles
ORAN
Publié dans L'Expression le 19 - 09 - 2017


L'eau qui y est stockée, est hautement polluée
Les services de la santé scolaire ont invité les responsables des écoles concernées à faire preuve de vigilance, en évitant l'utilisation de l'eau.
Des écoliers encourent de grands problèmes sanitaires, sinon des intoxications. Pour cause, l'eau qu'ils consomment dans leurs écoles est polluée. Ce sont là les conclusions des différentes sorties opérées par les responsables des services en charge de la santé scolaire. Tirant la sonnette d'alarme, ces services font état de la pollution des citernes de stockage d'eau dans pas moins de 15 établissements scolaires de la wilaya d'Oran, au grand dam de ces milliers d'enfants scolarisés, ces derniers étanchent leur soif à partir de ces réservoirs rouillés, ne répondant à aucune norme d'hygiène. L'eau qui y est stockée, est hautement polluée et donc, n'est pas consommable? «Affirmatif», ont indiqué des sources proches de cette cellule en charge de la santé scolaire, UDS.
Dans le sillage d'une telle découverte, lesdits services ne sont pas restés inertes devant une telle situation. Ayant pris des échantillonnages de cette eau périlleuse, les services de la santé scolaire d'Oran ont été alertes en invitant les responsables des écoles concernées à faire preuve de vigilance totale en évitant l'utilisation d'une telle eau, du moins pas dans le cadre de la consommation. Si l'unité de suivi de la santé scolaire a, comme chaque année, soulevé une telle problématique, la commission de l'éducation près l'APW d'Oran a, à plus d'un titre, tiré la sonnette d'alarme en invitant les responsables de l'éducation ainsi que ceux des municipalités à faire preuve de «compassion» vis-à-vis de ces centaines d'enfants scolarisés menacés par l'eau ainsi que par les maladies à transmission hydriques, les MTH. A qui revient donc une telle responsabilité? Les membres de ladite commission ont, à plusieurs reprises, réitéré un tel problème tout en suggérant une pléiade de mesures à prendre tant que la santé de l'enfant scolarisé est, de manière permanente, menacée. Voila que les rapports de ladite commission viennent d'être soutenus par des preuves scientifiques, en attendant les résultats définitifs des analyses à effectuer sur les échantillonnages d'eau prélevés à partir des réservoirs d'eau des écoles concernées. «En dépit de cette alerte, la situation n'a toutefois pas atteint le niveau d'alarme», a-t-on expliqué ajoutant que «les mesures prises sont préventives, ne versons pas dans l'alarmisme tant que les responsables locaux ont pris les choses en main».
Qu'à cela ne tienne tant qu'un tel cas est entre les mains des scientifiques tout en alertant les responsables locaux! Mais, à qui peut-on imputer une telle responsabilité, la pollution et le manque d'entretien des réservoirs de stockage d'eau potable?
Là est toute la question. Des cadres du secteur de l'éducation renvoient l'ascenseur en mettant les services municipaux les accusant de ne pas avoir accompli leur mission, l'entretien de tout l'environnement scolaire. Des municipalités mettent à la disposition des écoles des factotums devant prendre en main tous les petits travaux de réparation des lampes grillées, le gardiennage, le nettoiement des salles de classes ainsi que les réservoirs d'eau. La pollution est-elle ambiante?
L'environnement ainsi que sa protection et la protection des vies humaines contre des menaces virales constituent-ils un non-événement dans une wilaya que l'on ambitionne de hisser en tant que métropole régionale? Rien n'indique le contraire tant que de tels petits chantiers constituent «une mer à boire» pour ces agents «désobéissants» ou encore échappant à tout contrôle! A Oran, tout comme un peu partout dans plusieurs villes et villages, le principe d'un cadre de vie propre et sans nuisance est, contre toute attente, renvoyé aux calendes grecques. C'est le cas des activités nuisibles situées dans le milieu urbain. Plusieurs chantiers, devant être délocalisés, sont restés tels quels malgré les mesures prises quant à leur délocalisation. C'est ainsi que l'actuel wali, dès qu'il a pris en charge la gestion des affaires de la deuxième ville du pays, a mis en place plusieurs mesures, à commencer par le projet de délocalisation des activités nuisibles.
La wilaya d'Oran n'a pas agi suite à de simples faits du hasard. Cela survient en réponse aux nombreuses protestations formulées par des habitants de plusieurs quartiers et cités soumis à longueur d'années aux affres des nuisances de ces unités polluantes. Dans le passé, plusieurs mesures, sans lendemain, ont été prises dont entre autres le recensement, effectué en 2009, des activités nuisibles à délocaliser dans d'autres lieux adéquats. Et depuis, rien n'a été fait alors que la commission composée de plusieurs services, avait parachevé son enquête foncière. Hélas!
Le dossier de ce projet a été assujetti à des humeurs et enfoui dans les fonds de tiroirs des somptueux bureaux. Pis encore, ladite commission est allée loin dans sa besogne en soulignant que des entreprises, aux activités nuisibles, qui ont été bénéficiaires des terrains devant abriter leurs activités, n'ont pas encore pris leurs paquetages en s'y installant loin des habitations.


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