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Le diktat des spéculateurs
90% DES TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES SE FONT HORS CIRCUIT LEGAL
Publié dans L'Expression le 20 - 09 - 2017

Les transactions immobilières répondent à tous les critères, sauf celui de la transparence
Les spéculateurs imposent leur diktat à la gestion du secteur de l'immobilier sans que cela ne titille la conscience des pouvoirs publics.
Le secteur de l'immobilier connaît une hausse drastique en Algérie, alors que le marché des transactions immobilières plaide à travers les spécialistes et les professionnels en la matière pour une stagnation des prix de location ou de vente.
Cette analyse, même si elle est raisonnable et objective en se basant sur la réalité du parc immobilier au niveau national qui est estimé à 8.5 millions de logements, ne reflète pas la donne qui s'impose manifestement dans ce marché des transactions immobilières qui répondent à tous les critères, sauf celui de la transparence et le respect des règles de lois et le cadre juridique qui encadre et organise l'activité des agences immobilières et le marché des transactions dans ce circuit juteux. Dans ce sens, le président de la Fédération nationale des agences immobilières, Abdelhakim Aouidet, vient de déclarer que «90% des transactions immobilières se font hors circuit légal», précise-t-il. Pour ainsi dire, le marché immobilier est livré a un jeu scabreux des intermédiaires et des spéculateurs qui imposent leur diktat à la gestion du secteur de l'immobilier sans que cela ne titille la conscience des pouvoirs publics à travers un plan de lutte draconien contre ce fléau qui s'est propagé de façon endémique dans la filière immobilière en s'érigeant en une véritable mafia.
Le chiffre est effarant, mais les artifices juridiques qui ont été mis en place récemment devraient empêcher cette évolution inquiétante de pratiques spéculatives.
La Fédération des agences immobilières reconnaît que toutes les opérations de transactions immobilières sont entre les mains des spéculateurs précisant que «les transactions immobilières qui s'opèrent font perdre des milliards au Trésor public à cause de la mainmise des spéculateurs sur le marché immobilier», souligne-t-elle.
Cette donne remet en cause la thèse qui consiste à dire que le marché des transactions immobilières allait connaître un effondrement perceptible des prix en 2017. Les montants de la location attestent de ce processus ascendant des prix même si les transactions immobilières connaissaient une stagnation à cause de la spirale inflationniste qui guette l'économie nationale et le secteur commercial en particulier.
Cette situation anormale est générée par la multiplication par trois des pratiques frauduleuses et spéculatives. C'est dire que les transactions immobilières sont otages d'une poignée de spéculateurs qui profitent de cette situation de démission des pouvoirs publics dans un secteur stratégique et générateur de richesse.
Ainsi, la Fédération nationale des agences immobilières par la voix de son président Abdelhakim Aouidet exhorte les autorités publiques à prendre les mesures d'urgence pour parer à ce fléau qui «menace même le métier des agents immobiliers qui se voient en train de perdre de l'espace consacré à la transaction immobilière pour le compte des intermédiaires qui portent un sérieux coup aux professionnels et au système fiscal national», indique-t-il.
La Fédération des agences immobilières exige que les transactions immobilières passent directement par les responsables de ces dernières et qu'ils déclarent la valeur réelle de la transaction pour que l'imposition se fasse selon les critères établis par la loi dans ce genre d'activités. Il y a une analyse qui a été faite par les experts du secteur de l'immobilier et des transactions dans cette filière, qui fait ressortir les raisons qui font que le marché de l'immobilier ne saura trouver le bout du tunnel, et que le fameux effondrement n'est autre qu'un moyen pour maintenir le marché en l'état sans que les vraies raisons soient abordées en toute transparence et rigueur. L'expert spécialiste du marché immobilier Lotfi Ramdani, fondateur du site immobilier Lekria.com indique que «la moyenne des loyers des F3 à la wilaya de Blida a connu une légère baisse de l'ordre de 1,7%passant de 31 000 DA /mois en 2015 à 30 459 DA /mois Pour les grandes villes du pays, le loyer reste en augmentation, certes faible, mais continue; à Oran le loyer passe en 2016 à 36 954 DA par mois en moyenne pour un F3. Constantine, Béjaïa et Annaba ont connu le même sort. Pour Annaba la location dans un quartier calme de cette ville côtière se négocie à 34 220 DA pour une location d'un F3 selon les annonces immobilières de la wilaya de Annaba (les chiffres avancés représentent la moyenne des loyers à travers toute la wilaya en prenant en compte tous les quartiers), précise-t-on. Et pour faire le comparatif par rapport à la capitale, cette analyse basée sur l'ensemble des annonces qui sont publiées dans les sites et des supports médiatiques réservés au marché immobilier, fait ressortir un constat appuyé par des chiffres mirobolants qui montrent le degré qu'a atteint la pratique spéculative à laquelle font recours les intermédiaires.
Dans ce sillage, l'expert Lotfi Ramdani souligne que «la capitale reste un cas à part, où le loyer moyen est plus cher de 20 000 DA en moyenne que la plus chère des 47 autres wilayas.
La même tendance est enregistrée pour la location des niveaux de villas. Pour Alger, le niveau de villa se négocie à 69 600 DA / mois, soit 7 000 DA de plus par mois par rapport aux appartements.
La moyenne pour Blida est de 39 000 DA, 33 000 DA pour Boumerdès et 35 000 DA à Tipasa», souligne-t-il.
Il est temps que ce marché soit repris par les pouvoirs publics pour mettre de l'ordre et restituer la part du marché qui est squattée par des spéculateurs qui portent un coup dur au Trésor public et aux citoyens lambda qui ne peuvent pas se permettre une location en fonction de leurs émoluments en deçà de ce qui est proposé sur le marché immobilier informel.


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