Une vive opposition s'est déclenchée contre le projet de loi antiterroriste du gouvernement, actuellement en débat à l'Assemblée française, qui l'a qualifié d'"état d'urgence permanent visant la réduction des libertés et droits fondamentaux". Lundi, alors que le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb tentait de convaincre les députés, à majorité présidentielle, de la justesse et de la nécessité de cette loi, qui devra remplacer le 1er novembre l'état d'urgence, décrété au lendemain des attentats terroristes de novembre 2015, Amnesty International a appelé les parlementaires à "rejeter" ce texte.