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"Le Fibda est une bulle d'oxygène..."
BENYOUCEF ABBAS KEBIR, BEDEISTE ALGERIEN, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 19 - 10 - 2017

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Nous l' avons rencontré durant la dernière édition du Festival international de la bande dessinée à Alger où nous nous sommes entretenus avec lui sur sa BD et l'état de celle-ci en Algérie. Rencontre et déclarations. Trois questions posées à...
L'Expression: Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs?
Benyoucef Abbas Kebir: Je suis dessinateur de bande dessinée. Spécialisé dans le domaine de la BD historique. j'ai un album à présenter au public qui a été édité par les éditions Dalimen en 2011. Il s'agit d'une bande dessinée qui retrace les terribles événements qui ont secoué la manifestation algérienne qui a été organisée par un soir sombre, le 17 octobre 1961. Lorsque les Algériens sont sortis pour manifester contre le cessez-le-feu qui leur a été imposé par Maurice Papon, le préfet de Paris à cette époque. La police française et les forces de l'ordre ont réprimé cette marche pacifique et la plupart des Algériens ont été tabassés, massacrés et jetés dans la Seine. C'est à partir de cet événement historique que j'ai eu l'idée et d'ailleurs c'est à la demande de l'éditrice, madame Dalila Nadjam, qui a demandé en 2011 qu'on réalise ce projet de bande dessinée. Car en 2011 on fêtait le 50e anniversaire de cet événement. C'est à partir d'une petite documentation, j'ai essayé de résumer et de mettre en images cet événement tragique et de le vulgariser auprès de nos jeunes pour qu'ils comprennent l'histoire de la guerre d' Algérie parce que c'est un épisode qui fait partie de la guerre d'Algérie.
Est-ce que cela se vend bien?
Il faut poser cette question à l'éditeur. Généralement, dans les séances de vente-dédicace, il n'y a pas une forte demande sur le livre, mais je peux vous dire que cette BD est un produit qui a été quand même écoulé. Je vous donne un exemple, c'est grâce à ce livre que j'ai été invité par le consulat d'Algérie à Bruxelles. J'ai fait là-bas une exposition, avec des planches originales et en même temps une vente-dédicace à la communauté algérienne, résidant notamment en Belgique. Ce livre donc a eu quand même un impact auprès des lecteurs. Il y a aussi les établissements scolaires à travers l'Algérie qui ont demandé auprès de l'éditeur un bon nombre de quotas. Ce livre est disponible ainsi au niveau des bibliothèques de pas mal d'établissements scolaires à travers les 48 wilayas. Parce qu'effectivement, il parle d'une tranche de l'histoire de l'Algérie qui n'a pas révélé tous ses secrets. Même si le nombre de victimes, on dit 300, 400, 700 et 800 victimes. Jusqu'à présent les lumières n'ont pas été assez mises sur cet événement. On ne connaît vraiment pas le nombre de victimes. Il reste toujours des zones d'ombre. Cet événement a été traité par différents moyens d'expression. Il y a des films qui ont été faits sur le 17 octobre 2017. Je suis le seul bédéiste qui ait réalisé une bande dessinée là -dessus et qui a traité de ce sujet.
Et en général, de la bande dessinée en Algérie, qu'est-ce que vous en pensez?
Heureusement qu'il y a le Fibda parce que le Festival international de la bande dessinée est à sa dixième édition, il y a de la production, mais le souffle reste toujours lent. La preuve, on est à la dixième édition. Ce qui est important c'est qu'il y a une relève. La nouvelle génération existe et c'est grâce au Fibda que l'ancienne génération a remis le flambeau aux jeunes talents. La preuve, M. Haroun fait toujours partie du jury et chaque année il découvre des jeunes talents qui font des merveilles en matière de bande dessinée. Grâce à ces jeunes et nous en tant qu'anciens, on les oriente toujours, on est toujours à leurs côtés. Le seul problème qui se pose c'est la crise éditoriale. On n'a pas d'éditeurs qui sont intéressés par la bande dessinée. Je vous donne un exemple: cette autre bande dessinée a été éditée par un petit éditeur et d'ailleurs, il a fait une tentative. Il m'a prévenu: je vais éditer votre livre, mais je ne sais pas s'il va marcher. Heureusement qu'il y a la bulle d'oxygène qui reste le festival de la bande dessinée d'Alger. C'est un point de rencontre, de formation, c'est très important pour nos jeunes parce qu'il y a des ateliers de formation qui sont assurés par des spécialistes qui viennent de l'étranger. Pendant cinq jours, la bande dessinée algérienne, disons, retrouve ses lettres de noblesse.


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