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"Il faut clarifier les prérogatives de l'élu"
KARIM BENNOUR, P-APW D'ALGER, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 20 - 11 - 2017

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D ans cet entretien, le P/APW d'Alger et candidat pour un deuxième mandat revient sur les contraintes qui bloquent les élus dans l'accomplissement de leurs missions et sur les projets de développement de la capitale.
L'Expression: Les prérogatives de l'élu ont été au centre des débats lors de cette campagne électorale, en tant qu'ancien maire de la commune de Hydra et P/APW d'Alger pensez-vous qu'il est urgent de revoir le statut de l'élu?
Karim Bennour: Oui, absolument! Personnellement cela fait des années que je milite avec d'autres élus pour un renforcement des prérogatives de l'élu. Dans beaucoup de situations, l'élu se retrouve les mains liées et subit surtout les foudres de ces électeurs qui lui reprochent d'avoir failli à ses engagements. Les citoyens oublient qu'il y a des situations où l'élu est désarmé, il doit attendre le feu vert de la tutelle. Une situation qui consacre la rupture entre l'élu et les citoyens. L'élu est un intermédiaire entre le citoyen et les pouvoirs publics, ce qui fait qu'il se retrouve dans des situations compliquées. C'est pourquoi il y a eu autant de revendications sur les pouvoirs de l'élu durant cette campagne électorale. D'ailleurs, l'idée fait l'objet d'un consensus au sein de la classe politique (coalition et opposition). Certes, il y a eu quelques efforts, mais ils restent insuffisants.
Que faut-il revoir justement?
Il faut clarifier les prérogatives des uns et des autres pour qu'il n'y ait pas de chevauchement. L'Assemblée et la wilaya sont deux institutions qui doivent travailler en complémentarité pour améliorer le cadre de vie des citoyens et relancer le développement local. L'élu a besoin de plus de poids qui lui permette de tirer des investissements et de créer des emplois. Il faut reconnaître que malgré les lacunes, les élus n'ont pas démérité, ils ont fait leur possible. A l'APW d'Alger, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les autorités locales pour le bien des citoyens. Pendant cinq ans nous avons travaillé dans un esprit de fraternité et de responsabilité avec toutes les tendances politiques pour un seul objectif: le développement de la capitale. Vu le consensus qui régnait au sein de notre Assemblée, je tiens d'ailleurs à remercier tous mes collègues élus pour le travail accompli durant la période 2012-2017.
Deux ans après le conseil intergouvernemental consacré à la capitale, quel bilan faites- vous?
Aujourd'hui, Alger est une capitale sans bidonvilles, c'est très important. La priorité a été donnée au secteur du logement. La wilaya a relogé des milliers de citoyens qui vivaient dans de très mauvaises conditions, il y a eu l'amélioration du cadre de vie, même si il reste encore des insuffisances, l'alimentation en eau potable, le réseau routier ainsi que de très nombreuses réalisations qui ont radicalement changé le quotidien des Algéroises et des Algérois. Il suffit juste de comparer Alger d'avant 1999 et Alger d'aujourd'hui et vous avez une meilleure réponse à votre question.
Quel programme portez-vous pour la capitale?
D'abord il faut savoir que je sollicite le suffrage des citoyens de la capitale au nom de mon parti le FLN, qui m'a renouvelé sa confiance en me confiant la mission de conduire la liste du FLN pour l'APW de la wilaya d'Alger. Le programme que je défends est celui de mon parti, le FLN, qui n'est autre que celui du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Ce programme, on a déjà commencé à l'appliquer depuis 1999, moi personnellement, j'ai apporté ma modeste contribution aux côtés d'autres élus, pour concrétiser sur le terrain cet ambitieux programme durant la période 2012-2017, où j'ai eu l'immense honneur de diriger l'Assemblée populaire de la wilaya d'Alger. Nous avons contribué à faire bouger les choses dans la capitale, d'ailleurs, les citoyens rencontrés durant ces jours de campagne électorale, nous témoignent leur satisfaction quant au développement qu'a connu Alger la Blanche. Notre programme s'inscrit dans cette continuité pour faire d'Alger une des plus importantes métropoles de la Méditerranée. Nous consacrons un chapitre entier au statut de la capitale. C'est l'un de mes projets depuis 2012, mais il y avait d'autres priorités d'abord.
Mais Alger la capitale n'a pas de maire comme c'est le cas pour Paris ou Londres?
Effectivement, on doit aller vers le Grand Alger ou la métropole du Grand-Alger, c'est une exigence pour aller de l'avant. Ce statut va permettre la création du poste de président d'APC d'Alger, présentement car Alger est la seule capitale au monde qui n'a pas de «maire». Pour cela, il faut donc revoir le découpage, pour créer des territoires intercommunaux, qui auront en charge un plan unique et local d'urbanisme intercommunal. Aujourd'hui il est grand temps d'attaquer le projet du Grand-Alger, qui permettra, entre autres, à Alger de créer de la richesse et de la valeur, surtout en ces temps de crise financière, Alger a tous les atouts pour diversifier ses sources de financement. La création de la collectivité à statut particulier de la wilaya d'Alger, devient un impératif, il faut y aller pour faire de notre capitale, qui est déjà une très belle ville, la grande métropole moderne de la Méditerranée.
Est-il possible de concrétiser ce projet en ce temps de crise financière?
Je tiens à vous rassurer qu'en termes de finances nous n'avons pas de problème d'argent. La capitale a bénéficié d'un budget consistant pour mener à bord les projets.
Comment comptez-vous créer des richesses?
Il y a plusieurs possibilités, justement je vous donne juste l'exemple du parc zoologique qui est une véritable niche. Ce que nous proposons justement est de confier la gestion du parc à la wilaya d'Alger alors qu'elle est actuellement rattachée au ministère de l'Agriculture. Avec un partenariat étranger on peut rendre cet espace un bijou et pourquoi pas réaliser Disneyland qui permettra d'apporter une bouffée d'oxygène aux Algérois et de créer toutes une chaîne d'activités pour booster le tourisme et le commerce. On milite également pour qu'il y ait des zones d'activités à l'ouest d'Alger comme c'est le cas au centre d'affaires de Bab Ezzouar pour booster l'activité économique et créer des hôtels et des postes d'emploi.


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