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La sanction des "bulletins nuls"
NOUVEAU MOYEN PACIFIQUE D'EXPRIMER LA COLÈRE CITOYENNE
Publié dans L'Expression le 27 - 11 - 2017

Après les abstentionnistes dont le nombre dépasse les 12 millions de citoyens, le «parti» des bulletins nuls s'est illustré lors de ce scrutin électoral.
Sur près de 23 millions d'électeurs, plus de 10,5 millions ont exprimé leurs voix lors des élections locales de jeudi dernier. Seulement, parmi ces 10,5 millions de votants, plus de 2,5 millions ont choisi le bulletin blanc ou nul. En fait, près d'un million de bulletins nuls a été comptabilisé pour les élections des communes et 1,5 million autres bulletins pour celles des APW. En faisant un petit calcul, il en ressort que le taux des suffrages non exprimés varie entre 10 et 14%. Ce qui n'est pas rien, il faut le relever et cela malgré la hausse enregistrée dans le taux de participation. Ainsi après les abstentionnistes dont le nombre dépasse les 12 millions de citoyens, le «parti» des bulletins nuls s'est illustré lors de ce scrutin électoral. Cependant, il faut dire que c'est sans grande surprise. Il suffit pour s'en convaincre de rappeler que lors des législatives de mai dernier, plus de 2 millions de bulletins blancs et nuls avaient également été glissés dans l'urne. De même que lors des élections locales de 2012, plus de 2,2 millions de bulletins nuls ont été enregistrés. La base militante du «parti» des bulletins blancs et nuls semblent ainsi se maintenir et n'avoir pas de nouveaux partisans. Ce qu'il faut préciser, c'est la différence qui existe entre les abstentionnistes, qui sont plus dans une logique de rejet totale de la chose politique et refusent totalement de s'inscrire dans un processus électoral - inutile et biaisé à leurs yeux- et ceux qui ont choisi le vote blanc ou le bulletin nul. Ces deniers sont dans une autre logique. Une logique qui refuse la politique de la chaise vide. Les militants du «parti» du vote blanc ou nul tiennent à exprimer leurs voix afin de rejeter les candidats ou carrément rejeter les partis politiques en lice pour le scrutin. Pour certain, «voter» est un devoir qui doit être exercé. Un devoir qui leur permet de rappeler leur existence. «j'exprime ma voix donc j'existe» est le leitmotiv des partisans de ce parti qui recourent à cette méthode par peur de voir leurs voix «détournées». Il faut dire que cette abstention «active» est un nouveau moyen pacifique d'exprimer la colère citoyenne. La constance du nombre de citoyens «en colère» est la preuve de l'échec de tous les partis, sans exclusion et quel que soit le nombre de sièges obtenus. En effet, au-delà de l'arithmétique des sièges décrochés par ces partis, que ce soit l'abstention réelle ou active, cela doit interpeller tous les politiques. Car cela veut dire que les partis ont perdu leur raison d'être aux yeux de la majorité des abstentionnistes. Une situation qui est pour le moins grave. Quand les partis perdent en crédibilité, c'est le politique et la politique qui sont mis en cause, et le mode de gouvernance aussi. Une situation qu'il faut redresser rapidement afin de permettre au pays d'avancer paisiblement, mais sûrement vers l'ancrage de la démocratie.

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