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Les syndicats appellent à des mesures incitatives
FUITE DES MEDECINS ALGERIENS VERS L'ETRANGER
Publié dans L'Expression le 30 - 11 - 2017


L'hémorragie continue
Le nombre de médecins titulaires diplômés en Algérie est de près de 48 000.
Le phénomène de la fuite des médecins spécialistes vers l'étranger est actuellement au centre des débats. A ce sujet, les syndicats du secteur de la santé ont appelé, a endiguer cette «tendance» qui semble se répandre de plus en plus. Rappelant que cette situation cause beaucoup de tort aux établissements hospitaliers publics. Pour rappel, le nombre de médecins titulaires diplômés en Algérie est de près de 48.000. Un chiffre qui en dit long sur l'ampleur de cette situation. C'est pourquoi ces derniers ont souligné qu'il est urgent d'introduire des mesures incitatives pour limiter les dégâts. La présidente du Snechu, Wahiba Ouahioune, a estimé que les conditions imposées en matière d'exercice des activités complémentaires prévues dans le projet de loi, présenté début novembre par le ministre de la Santé, «sont à même de produire une autre saignée dans le secteur de la santé», rappelant que pas moins de 3000 médecins quittaient annuellement le pays pour exercer à l'étranger.
Commentant cet état de fait, le ministre de la Santé, Mokhtar Hazbellaoui s'est simplement contenté de dire «je ne peux pas empêcher un médecin d'aller vers d'autres horizons». Par ailleurs, les mêmes syndicats ont également attiré l'attention sur la nécessité de revoir le service civil ainsi que la gratuité des soins. C'est en marge d'une audience qui leur a été consacrée par les membres de la Commission de l'APN, que les responsables des syndicats du secteur de la santé ont tous insisté sur la révision du service civil ainsi que de celle de la gratuité des soins dans les établissements publics consacrée par le projet de loi sur la santé. Dans ce sens, le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu), préconise de son côté la mise en place d'un fichier des malades démunis pouvant bénéficier de la gratuité des soins. S'agissant du service civil imposé aux médecins spécialistes, les représentants des syndicats ont affirmé que ce système «n'a pas résolu le problème pour lequel il a été instauré, à savoir le déficit en encadrement médical au niveau des établissements hospitaliers dans les zones enclavées». Pour pallier ce problème, ils ont suggéré que ce système doit faire l'objet d'une évaluation globale, et ce, depuis son entrée en vigueur et une réflexion sur des mesures alternatives, soulignant, à ce propos, que les médecins concernés ne s'opposent pas à ce dispositif mais exigent la réunion des conditions de travail nécessaires au sein des établissements hospitaliers de leur affectation. Ils proposent d'un autre côté, «l'encouragement du jumelage entre hôpitaux et la mise en place d'un observatoire national regroupant l'ensemble des secteurs concernés pour la prise en charge de leurs préoccupations». S'agissant de la catégorie des médecins hospitalo-universitaires, leur représentante a appelé à la création d'un organisme dépendant du Premier ministère pour prendre en charge leurs préoccupations à la place des ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur. Le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp) a déploré l'exclusion des praticiens publics de l'élaboration du projet de loi sur la santé, estimant que le texte était «un code pénal bis» du fait de tous les articles prévoyant des poursuites judiciaires à l'encontre des professionnels du secteur. Il a également critiqué l'absence de rigueur quant à la sanction des auteurs des actes de violence commis au sein des établissements hospitaliers.
De même qu'il a critiqué la proposition relative à l'annexion de la sécurité sociale au ministère de la Santé.


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