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La nouvelle doctrine de la France
IMMIGRATION
Publié dans L'Expression le 17 - 07 - 2005

15 millions de Français ont au moins un grand-parent d'origine étrangère.
Les êtres humains se sont toujours déplacés. Selon les Nations unies, environ 150 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale, vivent en dehors de leur pays natal. A titre d'exemple, l'extraordinaire métissage de la France, 15 millions de Français ont au moins un grand-parent d'origine étrangère. Seulement si l'émigration de type européen, a pu, dans une grande mesure, être absorbée par le corps social français au nom de l'identité culturelle et cultuelle commune, il n'en fut pas de même de l'émigration maghrébine qui attend toujours une solution pour sa prise en charge autrement que par la dissolution identitaire et le paternalisme, relent de l'empire colonial français.
«Aujourd'hui, écrit le sociologue Abdellali Hajjat, en France, la place de l'histoire de l'émigration-immigration dans l'histoire officielle est équivalente à celle des immigrés- et de leurs enfants dans la société française: invisible, marginalisée, oubliée.(1).
En effet, l'histoire officielle, c'est-à-dire l'histoire enseignée à l'école de la République du primaire à l'université ainsi que véhiculée par les médias dominants, a tendance à mettre à l'ombre ce qui fait tâche dans une histoire voulue comme pure, l'histoire «bien française», «gauloise» en quelque sorte. Quoi de plus humiliant que de voir que leurs parents, artisans cachés des Trente Glorieuses, sont complètement oubliés lorsqu'il s'agit de glorifier cette période de l'histoire économique et sociale de France? Les immigrés n'ont-ils construit de leurs mains 90% des autoroutes de France? N'ont-ils pas élevé tous les gratte-ciel, centres commerciaux et autres grands bâtiments?»(1). C'est peut-être là qu'il faut parler à juste titre, des aspects positifs amenés par le colonisé aussi bien dans sa chair durant la guerre, où c'était le seul endroit où il avait droit à la priorité de la première ligne que dans sa force de travail.
«De plus, poursuit le sociologue, cette situation aliène notre identité. Nous ne pourrons nous considérer pleinement citoyens de France si notre histoire, notre mémoire, sont continuellement niées. Ainsi construire la mémoire de l'immigration et faire en sorte qu'elle soit reconnue, c'est mettre devant l'Etat français un miroir qui lui renvoie sa véritable image: un Etat raciste. (..) Les héritiers de l'immigration n'ont que trop subi l'exclusion de l'histoire, qui n'est en fait que l'ultime conséquence de l'exclusion politique, économique et sociale. Ainsi, nous voyons en France se perpétuer la logique colonialiste, impérialiste, qui régnait dans les écoles du défunt empire. Se rend-on compte de la violence symbolique que subissent les immigrés et particulièrement leurs enfants scolarisés, lorsque l'école raconte une autre histoire que la leur?»
«Le body-shopping»
«Pour résumer, la mémoire des héritiers est une mémoire «assimilée», brisée et ambivalente. Elle est «assimilée» en ce sens que l'injonction à l'assimilation et à l'intégration a produit ses effets. On a tellement demandé aux héritiers d'oublier, de manière explicite ou implicite, leur histoire, que beaucoup d'héritiers se trouvent désemparés lorsqu'il s'agit de parler de ce passé. Notre histoire et notre mémoire sont imbibées de l'ambivalence du rapport colonial. Les héritiers se trouvent donc devant un défi majeur: faire le deuil de leur passé. Mais lorsque je parle de deuil, il ne s'agit pas d'oubli, mais au contraire de travail de mémoire en vue de surmonter un traumatisme. Nos parents meurent. Combien d'entre eux sont morts avec leur histoire individuelle qui fait partie de notre histoire collective? (..) Combien sont morts en ayant compris que leur histoire n'a «servi à rien»?(1).
J'ai eu à décrire cette errance identitaire et je pense que ce plaidoyer, ce cri du coeur, ne doit pas laisser insensible la France et l'Algérie qui se doivent de contribuer, chacune avec son génie, à l'apaisement. Ce n'est pas de l'ingérence mais la France gagnerait à reconsidérer son histoire en y intégrant les «oubliés»(2).
Après bien des politiques plus hypocrites les unes que les autres, notamment sous la Gauche dite «caviar», La Droite s'apprête, sans état d'âme, à mettre en place une doctrine du pillage de la matière grise en vigueur dans la plupart des pays anglo-saxons. Souvenons-nous en effet de toutes les politiques migratoires depuis trente ans. L'histoire commence avec la fin des «Trente Glorieuses» et le renchérissement légitime du prix du pétrole. L'émigration entre l'Algérie et la France, réglementée une dizaine d'années plus tôt, connaît ses premiers craquements. La France n'avait plus besoin de main-d'oeuvre pour achever sa reconstruction. Curieusement, une campagne insidieuse contre les émigrés en général et les Algériens en particulier devait amener à l'inévitable ; l'assassinat d'Algériens, ce qui amena le président Boumediene, dans un geste symbolique, à suspendre officiellement l'émigration.
Dans les années qui suivirent, la politique du président Giscard d'Estaing consistait à remercier les émigrés en les incitant au départ avec une petite compensation. Ce fut le fameux «million Stoléru» du nom du ministre initiateur de cette mesure. L'avènement de la Gauche avec François Mitterrand devait donner lieu à des politiques de douche écossaise; tantôt la politique en matière d'immigration est universaliste et généreuse, ce fut le début des régularisations, tantôt c'est une politique aussi drastique que celle de la droite sous des dehors doucereux et, naturellement, trompeurs pour les Algériens(2). D'ailleurs, la Gauche actuelle a confié à un émigré d'origine, qui en a rajouté, le soin de définir une politique migratoire. Les seules félicitations pour « le rapport », sont venus du Front national qui proteste, cependant, pour le plagiat de ses idées, l'auteur ayant «oublié» de les citer...
Plaidant pour une politique migratoire du choix, Nicolas Sarkozy écrit dans le Monde: «Je note (...) qu'au cours des années récentes, un certain nombre de pays sont sortis de ces contradictions et de ces hypocrisies. En Australie, au Canada, en Grande-Bretagne, en Nouvelle-Zélande, en Suisse, et dans d'autres pays encore, l'immigration économique représente plus de 50% des flux. Il ne m'est pas revenu que ces pays n'étaient pas des démocraties».(3)
«Pour Nicolas Sarkozy, depuis 1974, les flux migratoires n'ont jamais cessé. Ils ont pris une ampleur considérable entre 1997 et 2002, puisque l'immigration légale a augmenté de 70%, tandis que l'immigration illégale, alimentée par l'explosion de la demande d'asile et la démission de l'Etat en matière d'éloignement, a atteint des seuils jamais égalés par le passé. L'immigration de travail, celle qui répond à des besoins identifiés de notre économie, représente actuellement 5% des flux migratoires, contre 95% pour l'immigration dite de droit, c'est-à-dire l'immigration familiale et l'asile. En Australie, au Canada, en Grande-Bretagne, en Nouvelle-Zélande, en Suisse, et dans d'autres pays encore, l'immigration économique représente plus de 50% des flux.» Les propositions faites par le ministre sont principalement au nombre de trois:
1. Le Parlement et le gouvernement français doivent fixer chaque année le nombre maximal de personnes qui seront autorisées à entrer en France. C'est quand même bien le minimum que la France décide qui a le droit de s'installer sur son territoire et qui ne l'a pas. Les Etats-Unis pratiquent cette politique de plafond ou de quota, peu importe le terme, depuis de nombreuses années.
2. Ce plafond doit être décliné catégorie par catégorie, c'est-à-dire que le gouvernement et le Parlement doivent décider quelle est la part souhaitée de l'immigration économique par rapport à l'immigration familiale. Là encore, de nombreux pays le font. A l'image de ces pays, je souhaite que l'immigration économique représente plus de la moitié des flux.
3. Enfin, pour attirer en France des travailleurs qualifiés, des chercheurs, des professeurs d'université ou des créateurs d'entreprises, il faut créer un système de points à la canadienne. L'avantage de ce système, repris par d'autres pays, est de déterminer les critères (âge, qualifications, expérience professionnelle...) que l'Etat veut valoriser en fonction des besoins de son économie. Ce système s'ajuste très facilement à l'évolution de la conjoncture et a une visibilité qui permet d'attirer de très bons candidats».(3)
Passer d'une immigration subie à une immigration choisie»: tel est donc, le credo de Nicolas Sarkozy . Dès à présent, M.Sarkozy veut une «délivrance plus sélective des visas» , qui ne doivent plus être accordés par les consulats «lorsqu'il existe un risque migratoire». Les points seront «attribués en fonction des critères d'âge, de diplômes, de connaissances linguistiques, d'expérience professionnelle», a-t-il expliqué, précisant que ce système de points permettra de sélectionner en priorité les étudiants mais qu'il pourrait être étendu «aux actifs qualifiés». A terme, le ministre souhaiterait créer «un titre unique, délivré dans les consulats, valant à la fois visa et titre de séjour, accordés à ces étrangers dûment choisis par la France».(4).
Monsieur Sarkozy, dont on connaît les positions courageuses sur la nécessité d'une relecture de la loi sur la laïcité, devrait, tout de même, regarder du côté des pays qu'il dépouille de leur matière grise. On assiste d'une façon impuissante à l'hémorragie d'une partie des diplômés «la sève algérienne», aspirée sans contrepartie par l'Europe ou le Nouveau Monde. Au risque de nous répéter l'Unesco évalue de 60.000 à 80.000 dollars coût de la formation d'un diplômé du supérieur. Qui va dédommager l'Algérie ou tout pays pour de l'Europe en cadres jeunes et immédiatement opérationnels? Car c'est cela le «body-shopping». C'est une guerre pour la survie, l'Algérie devrait imaginer une réponse pour contrer ce pillage des matières grises, par un nouveau colonialisme à distance sans visage et qui numérise les identités humaines (fichiers biométriques).
Ce néo-colonialisme, fruit d'une mondialisation sans éthique, est dans la continuité du colonialisme qui a permis notamment d'envoyer des cohortes d'indigènes au casse-pipe, (la guerre), ensuite de les exploiter localement ou les envoyer dans les mines et autres chantiers dangereux pour participer à la reconstruction de la France. Tout cela, se déroulant, naturellement et concomitamment avec le pillage des matières premières dont les cours sont fixés à Londres, Paris ou New York. Il faut en convenir; la forteresse Europe est une forteresse pour ceux qui veulent y accéder, c'est un cachot pour ceux ou celles qui s'éloignent des «valeurs» de l'Europe. Encore qu'il soit utile de réétalonner les notions d'habéas corpus, de «droits de l'homme» et leur pertinence pour les «Autres» après le 11 septembre La mondialisation économique de type libéral, dévoile toute la contradiction des politiques migratoires: dans ce monde, les biens, les marchandises et les capitaux, notamment des pays du Sud, circulent de plus en plus facilement, tandis que la libre-circulation est interdite aux pauvres et aux moins qualifiés. Cela a un nom : la peur de l'émigré, surtout depuis les événements du 11 septembre. «Au coeur des peurs, écrit Bertrand Badie, l'invasion migratoire, comme la libre-circulation, mettraient en péril les identités sociétales. Faut-il alors se replier sur soi, fermer les frontières?»(5).
L'histoire méditerranéenne, celle de toutes ses civilisations, est fondamentalement une histoire de migrants. Plus que partout ailleurs, cette histoire a été mélange, syncrétisme, métissage... Aujourd'hui, nous sommes en présence d'une phase nouvelle d'un mouvement millénaire.
L'Europe doit en même temps se transformer en laboratoire d'idées et de pratiques d'une société multiculturelle et multi-ethnique, en dernière analyse métissée. «Le métissage créé la paix» a affirmé le philosophe français Michel Serre. Telle est, écrit Bertrand Ravenel: «L'unique «politique de sécurité» crédible pour l'Europe si elle ne peut pas voir sa «forteresse» rapidement et douloureusement minée par la conjugaison d'un déclin démographique interne et la pression migratoire externe, tous deux inéluctables. En 1492, en Espagne, porte du Maghreb, il fut décidé qu'il n'y aurait plus d'espace pour la diversité et donc pour les juifs et les musulmans. Qu'en sera-t-il demain?»(6).
Que doit comprendre le «traité» entre l'Algérie et la France?
Si, malgré toutes les vicissitudes rencontrées, les deux pays décident de signer un traité et pour qu'il ne reste pas lettre morte comme les précédents, notamment celui signé par la Régence d'Alger et le Royaume de France sous Louis XIV et qui devait durer 100 ans, fut régulièrement dénoncé par la France qui venait négocier, souvent avec sa canonnière. L'adage de la diplomatie de la canonnière daterait peut-être de cette époque.
Deux domaines peuvent servir de trait d'union et de modèle de coopération entre la France. Il y a d'abord la restitution de la mémoire de l'Algérie, qui est captive des musées de France et de Navarre. La prise en charge de ce dossier permettrait, par la suite, une écriture honnête de l'histoire pourquoi pas à deux mains. Mais surtout, il permettrait d'expliquer au peuple algérien en quoi toutes les brimades, les humiliations, les tortures et les génocides sont constitutifs de l'aspect positif de la colonisation vue du côté des «indigènes». Il y a aussi l'avenir, si on veut marquer la spécificité des relations algéro-françaises, autrement que par la loi du 23 février 2005; Il faut éviter d'aller vers une coopération scientifique au rabais. S'il est vrai que l'Université tente d'entrer dans le concert de la mondialisation en s'intégrant au mouvement universel de la connaissance, par la mise en place du LMD, qui, dans les faits, est dédié à la libre circulation des étudiants des université européennes. Le moment est venu de penser à une nouvelle immigration, l'Algérie prendrait en charge dans un cadre concerté la formation d'une partie des cadres dont la France a besoin. Les arguments sont l'opérationnalité immédiate, la maîtrise de la langue et de la culture, mais aussi une vision apaisée des choses pour ceux qui sont ici et là-bas.
Cette nouvelle stratégie réaliste permettrait de construire sur du solide et non sur de l'émotion. C'est une nouvelle coopération à rebours mutuellement profitable. La France devrait de plus en plus regarder vers son flanc Sud, voire sa «base arrière» si elle sait y faire, et si elle veut garder sa place en Europe et dans le monde. Le secret est dans le respect de l'Autre et l'absence de paternalisme. Dans un monde de plus en plus dénué de sentiments, il est bon que l'Algérie fasse sienne la devise que l'on prête à Winston Churchill: «L'Angleterre n'a pas d'ennemis ou d'amis, elle n'a que des intérêts permanents». La compréhension des enjeux permettrait réellement un partenariat exceptionnel bâti sur des intérêts mutuellement profitables et sur cette histoire commune qu'il faudra bien se résoudre à écrire ensemble, un jour...
(1). Abdellali Hajjat : Construire la mémoire de l'immigration Site Oumma.com jeudi 10 juillet 2003.
(2). C.E. Chitour: La nouvelle immigration entre errance et «body shopping». Editions Enag 2004.
(3). N. Sarkozy. Lettre sur la politique d'immigration. Le Monde du 12.07.05
(4) Michel Samson et Laetitia Van Eeckhout : Immigration : une mission interministérielle évaluera les «besoins de la France» Le Monde du 13 juillet 2005
(5) . Bertrand Badie: La Fin des territoires, Ed. Fayard, Paris, 1995.
(6). Bernard Ravenel : Méditerranée: Le Nord contre le Sud? Ed. L'Harmattan, 1990.


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