le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire Le ministre des Collectivités locales, Nour-Eddine Bedoui a annoncé que 141 centres d'enfouissement technique financés par l'Etat ont été recensés, dont 87 déjà réalisés. La question de la collecte et la gestion des déchets ménagers continue de susciter l'intérêt des autorités. Preuve en est: quelque 1200 plans communaux destinés à cet effet ont été mis en oeuvre pour l'année 2017. C'est là, l'affirmation faite jeudi, par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire Nour-Eddine Bedoui. «Les résultats obtenus suite à l'application des instructions données aux walis au début de l'année en cours sont positifs», a-t-il déclaré lors d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Il a fait savoir au passage que 1 257 plans communaux de gestion des déchets ont été mis en oeuvre en 2017, «ce qui fait une couverture de 81,58% des communes au niveau national». Il a encore souligné que «141 centres d'enfouissement technique financés par l'Etat ont été recensés, dont 87 déjà réalisés, 30 sont en cours et 24 centres en début de travaux». Et d'ajouter que ses services «ont compté 161 décharges contrôlées dont 85 décharges réalisées, 43 sont en cours. Selon Bedoui, 85 décharges anarchiques sur 151 programmées, 29 centres de tri et 26 stations de transformation ont été réhabilités». Mohamed Bedoui indique que 47 établissements publics à caractère industriel et commercial (Epic) pour gérer les centres d'enfouissement techniques ont été mis en place. Revenant sur le bilan du mois de septembre dernier, il fait état de «12.000 larges opérations de nettoyage à travers tout le territoire national lesquelles ont été effectuées par les services communaux et de wilayas ainsi que d'autres acteurs locaux en mobilisant 11.000 camions et plus de 50.000 agents d'hygiène». Le responsable du secteur précise que ces actions ont permis d'enlever près de 760.000 tonnes de déchets ainsi que l'éradication de 5 000 points noirs. Il a avancé en outre que concernant la préservation de l'hygiène publique à l'occasion de la saison estivale que «d'autres mesures ont été prises dont la mise en place de la Commission nationale chargée de la préparation de la saison estivale en mai dernier, comprenant tous les secteurs ministériels ainsi que l'organisation des campagnes d'hygiène (bénévolat) avec l'implication de la société civile». Il terminera par dire que son département travaille afin d'exécuter le Plan national d'aménagement du territoire pour l'année 2030. Et d'un autre côté, pour encourager les industries liées au recyclage outre la création de petites entreprises spécialisées dans la gestion des déchets. Il faut savoir que la gestion des déchets s'est toujours posée comme un sérieux problème en Algérie car longtemps absente. Néanmoins, ces deux dernières années on a remarqué que les autorités compétentes ont fermement décidé de prendre le taureau par les cornes et d'agir de manière efficiente dans ce champ-là. Et pour cause, le gouvernement n'est pas sans savoir que le fait de tirer avantage du procédé de la revalorisation et de la collecte des déchets ne peut qu'être bénéfique, pour l'économie du pays. En effet, cette activité peut rapporter d'après des experts du domaine 38 milliards de DA annuellement. Mais ça ne s'arrête pas là, en plus de cet avantage économique, ça permet également de générer des emplois. Même si les autorités concernées semblent avoir compris cela, il n'en demeure pas moins que des efforts doivent encore être consentis dans ce sens. Sachant par ailleurs que l'Algérie exploite actuellement, seulement 50% de ses déchets revalorisés. Pour rappel, un schéma national d'aménagement du territoire a été dressé pendant l'année écoulée. Il est destiné en gros à améliorer le cadre de vie des citoyens. Cela va sans dire, depuis, des progrès ont bien été constatés, notamment dans le domaine de la gestion des déchets. Des sommes importantes ont été dépensées pour l'installation de plusieurs centres d'enfouissement technique. Durant cette même période, Nour-Eddine Bedoui avait déjà annoncé que les communes comptaient 1 257 plans de gestion des déchets, soit un taux de couverture de 81,57%.