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Grotesque!
Publié dans L'Expression le 13 - 02 - 2018


Devait-on tirer sur les ambulances? Certes non! Mais parfois, face aux agissements de certains «représentants» du peuple on se prend à se dire que trop, c'est trop! Ces derniers temps, des députés - soi-disant délégués des citoyens - se sont donnés en spectacle de la plus honteuse des façons mettant encore plus, si cela se pouvait, une Assemblée populaire nationale en porte-à-faux! Si des hommes et des femmes - censés être le dessus du panier de la société algérienne - étalent ainsi sans vergogne leur ignorance crasse en politique, leur suffisance et leur égotisme, c'est bien du fait du déficit politique dommageable dont ils font montre. Cependant, ce qui est consternant, est le fait qu'ils ne semblent pas conscients du contrecoup que leurs errements donnent de l'image de l'Algérie. Est-ce surprenant en fait? sans doute pas si l'on excipe du niveau politique - même pour certaines et certains de leur niveau de culture générale - de personnes qui, en Algérie, s'exercent à la politique. Cette situation est induite par le fait, qu'il n'y a pas, il n'y a jamais eu de classe politique, encore moins d'hommes politiques, tout au plus des opportunistes qui ont mis à profit la vacuité d'un secteur où tout reste à construire. Or, pour produire - c'est bien le mot - des hommes politiques, il faut d'abord qu'il y ait des partis politiques dont l'ambition première est de servir l'Algérie, qui réunissent des hommes et les forment pour matérialiser leurs projets pour le pays, des hommes qui ne marchandent pas leur conviction et surtout ont une haute idée de la mission qu'on leur a donné pour servir le pays. C'est loin d'être le cas du fait, qu'outre l'absence de ce spécimen rare qu'est l'homme politique - un homme d'Etat en devenir - il n'existe pas à la base des hommes qui ont des idées et des convictions en partage, des hommes fiers d'aider leur société et leur pays. Or, des hommes qui changent de partis - ce que l'on appelle la transhumance politique - comme ils changent de chemise, ont-ils formellement des idées et des convictions chevillées au corps? On en doute fortement! D'autant plus que ces «hommes politiques», toute honte bue, oublient qu'ils ont été élus sur un programme «politique», passant - après chaque consultation électorale - d'un parti à un autre, monnayant leur appartenance. Ce sont là quelques vérités qui mettent à nu une classe politique, outre incapable de raison, est sans vision d'avenir, sans idées et, last but not least, sans assise populaire. Ce sont surtout des hommes obsédés par le pouvoir, qui luttent pour le pouvoir, rien que pour le pouvoir et sa conservation avec les bénéfices subsidiaires que cela suppose. Cela renvoie au niveau même de la représentation nationale où le tout-venant peut devenir «député» avec à la clé le moyen de s'enrichir sans raison. Ce qui aggrave d'autant la situation de la députation en Algérie, est que le mandat de député est national. Cela fait que le député ne défend pas à l'Assemblée populaire nationale les intérêts de sa circonscription électorale, mais ceux, plus larges, de la nation. Ce qui reste à vérifier. Ainsi, il est rare qu'un député algérien - champion de l'absentéisme - ait une permanence, ne serait-ce que pour demeurer en contact avec ses électeurs, dans la circonscription qui l'a envoyé à l'APN. Ce qui semble être le dernier souci du député et, sans doute, de ceux qui ont élaboré le statut du député en Algérie. Cela semble être l'une des raisons qui font que le député algérien est tout ce que l'on veut, sauf un «homme politique» qui a des concepts et des certitudes à défendre à l'APN, supposés en concordance avec ceux du parti auquel il adhère et des personnes qui l'ont élu. Ce qui est loin d'être le cas au regard de la transhumance politique devenue le fait marquant des élections législatives en Algérie. De fait, ce qui est remarquable est que, à quelques exceptions près, les chefs de partis - en attente d'un destin national - évitent les scrutins législatifs et locaux. Peu de ministres viennent des chambres haute et basse, aucun chef de parti n'est maire d'une commune en Algérie. Ceci explique sans doute cela, laissant la voie libre à des charlatans qui font beaucoup de mal aux institutions de l'Etat telles que l'APN, hors champ des évènements sociaux qui secouent le pays.

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