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Où veut en venir le Cnapeste?
CE SYNDICAT REFUSE L'APPLICATION DES LOIS
Publié dans L'Expression le 13 - 03 - 2018


Où va le Cnapeste?
Le syndicat parle de «complot» contre l'école. Loin de la lutte syndicale, le Cnapeste est dans une pure logique politique faisant l'écho de thèses déjà brandies par les contradicteurs extrémistes de la ministre de l'Education, accusée, faut-il le rappeler, de mener des réformes qui menacent les composantes de l'identité nationale.
Peut-on traiter à égalité de mérite celui qui travaille et celui qui ne travaille pas? N'est-ce pas là une injustice? Peut-on aussi transgresser les lois dans un Etat de droit? Si la réponse est positive, alors oui, le ministère de l'Education devrait, dans ce cas, fermer les yeux, sur plus d'un mois de grève, et rémunérer les enseignants qui n'ont pas assuré leur travail au même titre que ceux qui n'ont observé aucune journée d'absence. Mais dans ce cas, il serait intéressant de connaître l'avis des défendeurs des droits des travailleurs. A savoir les syndicats.
Ces derniers ne défendent-ils pas par principe les droits de l'ensemble des travailleurs qu'ils soient adhérents à leur mouvement ou pas? Outre la défense des droits des travailleurs, ne doivent-ils pas respecter les principes de l'Organisation internationale du travail (OIT) relatifs au droit à la grève? Dans une publication intitulée «les principes de l'OIT sur le droit à la grève», il est clairement affirmé que «pour le Comité de la liberté syndicale, ces déductions ne soulèvent pas d'objections du point de vue des principes de la liberté syndicale». Le comité relève toutefois que le paiement des jours de grève, s'il n'est pas exigé par la législation, n'est pas davantage interdit, pour le cas où il serait prévu par voie d'accord entre les parties. Sans formuler d'objections au sujet des législations qui prévoient la retenue du salaire en cas de grève, la commission d'experts de l'OIT déclare, dans un cas où la législation excluait la question de la rémunération des jours de grève du champ de la négociation, que, d'une manière générale, «les parties devraient être libres de déterminer l'étendue des matières négociables». Autrement dit, la décision de Nouria Benghebrit d'opérer des ponctions sur salaires pour les enseignants grévistes est en concordance avec les lois d'un Etat de droit, avec l'équité entre les travailleurs et avec les principes de l'OIT. La ministre de l'Education a donc raison d'afficher son intransigeance quant à l'application de la loi. Et c'est ce qu'elle a fait hier depuis Blida où elle a encore une fois rappelé que «selon la loi, quand un enseignant ou un fonctionnaire ne fait pas son travail, il a des ponctions en retour». «La ponction que nous avons effectuée concerne la période allant du 30 décembre au 20 janvier. Elle a été appliquée début mars et là-dessus il n'y aura pas de retour en arrière. Il reste 10 jours de ponctions à appliquer. Nous avons proposé de les appliquer à raison de trois jours par mois», a précisé la ministre qui a regretté le fait qu'il n'y ait pas eu d'accord avec le syndicat à l'issue de la réunion organisée la veille. En fait, dans un communiqué publié hier, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) et après, dix heures de réunion avec la ministre de l'Education, a lancé un appel aux «hautes autorités du pays» à intervenir pour «dévoiler la vérité du complot, de réhabiliter l'école algérienne et de l'éloigner de toutes les formes de provocations et de manoeuvres qui peuvent la pousser vers de nouvelles tensions». Le syndicat accuse le département de Nouria Benghebrit de pousser le secteur vers le «blocage». Il parle de «complot» contre l'école. Loin de la lutte syndicale, le Cnapeste est dans une pure logique politique faisant l'écho de thèses déjà brandies par les contradicteurs extrémistes de la ministre de l'Education, accusée faut-il le rappeler de mener des réformes qui menacent les composantes de l'identité nationale. Prétextant donc le «complot», le syndicat n'a pas signé le procès-verbal final, ni un accord avec la tutelle. La raison est, selon le coordonnateur national du syndicat, Salim Oualha, «une rétractation de la tutelle concernant certains points convenus lors du premier PV de la réunion, tenue le 4 mars, relatifs notamment aux modalités de promotion aux grades nouvellement créés». Il a ajouté que le point de divergence concerne la date fixée pour la fin des travaux de ladite commission: le ministère insiste sur la prolongation de la durée des travaux jusqu'au 31 décembre prochain, tandis que le syndicat estime que la prolongation du délai ne sert pas l'intérêt des enseignants concernés par la promotion. L'autre point de discorde concerne le refus des enseignants de Blida de déposer des recours après leur radiation pour reprendre leur poste de travail après l'arrêt de la grève, comme exigé par la loi ainsi que la ponction sur les salaires des enseignants grévistes. Le Cnapeste s'est dit «surpris par la décision de prélever un mois de salaire (mars) pour les enseignants grévistes, alors qu'un accord pour un calendrier de rattrapage des cours a été élaboré». A bien voir le communiqué du Cnapeste et en passant outre la surprise du syndicat, il y a un fait qui mérite d'être relevé: dix heures de réunion entre Nouria Benghebrit et le Cnapeste ont été consacrées au seul point portant modalités de promotion aux grades nouvellement créés. A ce rythme et en rappelant que dans la plate-forme du Cnapeste, plusieurs autres points sont inscrits, il faudrait des mois à la ministre pour arriver à un consensus avec ce syndicat. Nouria Benghebrit ne sera plus ministre de l'Education mais ministre du dialogue avec le cnapeste. Et sur une question d'actualité brûlante à savoir la tenue de l'examen du baccalauréat, la ministre a appelé à une consultation sur le choix de la période de son déroulement en toute transparence. Ce qui n'est pas du goût du Cnapeste qui considère que la décision de la ministre est «surprenante, improvisée et non étudiée». Il prévient même contre ses conséquences estimant que «la situation est dangereuse»! L'organisation a appelé les enseignants à tenir des assemblées générales avant le jeudi prochain et des assemblées de wilayas le samedi afin de déterminer les moyens de répondre à ce qu'elle qualifie de «provocations». Si le changement de la date de l'examen du baccalauréat est «dangereux» qu'en est-il alors de l'observation d'une grève de plusieurs mois dans le secteur de l'éducation?
Lancement du site portant sur le choix de la période de l'examen du bac 2018
Le ministère de l'Education nationale a lancé hier le site réservé à la consultation des candidats scolarisés et candidats libres sur le choix de la période du déroulement de l'examen du baccalauréat 2018, une opération qui devrait durer jusqu'à jeudi prochain. La consultation sur le site http://bac.onec.dz consiste à choisir entre deux propositions, soit le maintien de la date fixée précédemment du 3 au 7 juin 2018 ou le changement de la date du 19 au 24 juin 2018. Le candidat au baccalauréat concerné par la consultation doit mentionner la wilaya dont il est issu et le nom de l'utilisateur (l'établissement auprès duquel le dossier a été déposé) et son mot de passe, avant de valider le choix. «En cas d'oubli du nom de l'utilisateur ou de son mot de passe, le candidat doit le demander à l'établissement auprès duquel il a déposé son dossier»», indiquent les responsables du site. S'agissant des enseignants de l'enseignement secondaire et des directeurs de lycées, ces derniers seront appelés à donner leur avis, en remplissant un tableau que le directeur de l'établissement envoie sur son compte via le système d'information du ministère de l'Education nationale. Le directeur de lycée donne son avis en tant que directeur d'établissement avant de recueillir les avis des enseignants. Par la suite, les avis seront triés et synthétisés dans un tableau qui contient l'avis du directeur de lycée et le nombre des enseignants sur les périodes de l'examen du baccalauréat, soit le maintien de la première période fixée les 3,4,5,6 et 7 juin 2018 ou la deuxième fixée les 19,20,21,23 et 24 juin 2018, avant de l'envoyer via son compte dans le système d'information du ministère de l'Education nationale. Pour ce qui est de l'avis de l'inspecteur de l'Education nationale, l'Inspection générale de la pédagogie et l'Inspection générale se chargeront de contacter les inspecteurs de l'Education nationale pour recueillir leurs avis sur ce sujet.


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