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Riyadh et Téhéran mettent le baril sous pression
LES PRIX DU PETROLE TERMINENT LA SEMAINE EN FORTE HAUSSE
Publié dans L'Expression le 18 - 03 - 2018

A ces tensions géopolitiques qui ne laissent pas indifférents les cours de l'or noir, il faut ajouter la situation en Syrie où les armées américaine et russe sont diamétralement impliquées.
Un méli-mélo dans lequel sont impliqués les trois premiers producteurs mondiaux d'or noir: Les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et la Russie. L'Iran, dont l'offre est estimé à près de
4 millions de barils par jour étant un des membres influents de l'Opep. Quatre acteurs de premier plan dont le marché pétrolier scrute le moindre mouvement. Et en ce moment ça grouille. Le baril repose sur de la dynamite. De la nitroglycérine. Les cours de l'or noir n'ont certes pas explosé. La mise à feu n'a pas encore eu lieu. Mais cela leur a permis d'engranger trois séances consécutives de hausse pour terminer la semaine sur une forte hausse. Vendredi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a engrangé un gain significatif de 1,09 dollar par rapport à la clôture de jeudi affichant 66,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange de Londres. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat d'avril a pris 1,15 dollar pour clôturer à 62,34 dollars. Un net rebond. Quels sont les facteurs qui y sont à l'origine? «Des facteurs techniques ont pu participer à cette soudaine hausse», tente d'expliquer John Kilduff d'Again Capital. «Mais c'est surtout le signe d'une forte nervosité des marchés à l'approche du week-end», a-t-il ajouté. De quoi s'agit-il précisément? Les investisseurs s'inquiètent notamment de la tension croissante entre le premier exportateur mondial, l'Arabie saoudite, et un autre membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Iran, indique-t-on. Qu'est-ce qui pourrait provoquer cette énième «prise de bec» entre Riyadh et Téhéran? La télévision américaine «va diffuser dimanche soir (aujourd'hui, Ndlr) une interview du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane dans laquelle il compare le guide suprême iranien Ali Khamenei à Adolf Hitler», a indiqué John Kilduff. «Ce n'est pas vraiment un signe d'apaisement», a poursuivi l'analyste d'Again Capital. «L'Arabie saoudite ne veut pas se doter d'une arme nucléaire, mais si l'Iran développe une bombe nucléaire, nous suivrons la même voie le plus vite possible, sans l'ombre d'un doute», a averti le prince saoudien dans une interview accordée à CBS, qui sera diffusée dans son intégralité aujourd'hui. A ces tensions géopolitiques qui ne laissent pas indifférents les cours de l'or noir, il faut ajouter la situation en Syrie où les armées américaine et russe sont diamétralement impliquées. «Les marchés sont dans l'expectative et il y a effectivement de quoi. Les capitales occidentales pourraient chercher à former un front commun contre Moscou, relançant les craintes d'un dérapage dans les relations géopolitiques, sur un terrain comme la Syrie par exemple, où les armées américaine et russe s'opposent de plus en plus», selon des commentaires d'analystes parisiens. Un point de vue partagé par d'autres spécialistes. «La situation en Syrie où se poursuit l'offensive du régime du président syrien Bachar al-Assad dans la Ghouta orientale, le dernier fief des rebelles près de Damas, est potentiellement une autre source de forte instabilité pour la région», a renchéri Andy Lipow de Lipow Oil Associates.«Dans ce contexte, les investisseurs ne veulent pas partir en week-end en misant sur une baisse des cours», a-t-il souligné. Et c'est bien ce qui s'est passé. Les cours de l'or noir ont clôturé la semaine, qui s'est achevée le 16 mars, en forte hausse. Les prix du pétrole ont aussi été portés par le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'Energie qui a revu en légère hausse ses prévisions de demande mondiale. Selon l'AIE, la demande mondiale de pétrole devrait progresser de 1,5 million de barils par jour en 2018, contre une précédente prévision de 1,4 million de b/j, pour atteindre 99, 3 millions de b/j. «La hausse des prévisions de la demande pourrait profiter aux prix sur le court terme...», a prévenu Lukman Otunuga, analyste chez Fxtm. Reste à savoir si la production américaine de pétrole de schiste ne jouera pas les trouble-fêtes.


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