Alger: lancement d'une nouvelle ligne entre Bous Ismail et Ben Aknoun    Algérie-Chine: un accord-cadre de coopération pour la promotion numérique des produits touristiques    Usine Fiat d'Oran: les travaux d'extension ont atteint 85%    CNUCED: hausse des flux des IDE vers l'Algérie    La suspension de l'accord UE-entité sioniste est dictée d'abord par le droit international    L'ONU exprime son inquiétude quant à l'escalade de la violence au Soudan    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 58573 martyrs    CAN-2024 féminine: double séance d'entraînement pour les Algériennes    Grand Prix de Brescia (800 m): nouveau record personnel pour Gouaned    CAN Féminine 2024: N'Gazi, élue meilleure gardienne de la phase de groupes    Le président de l'APN présente ses condoléances suite au décès du journaliste Ali Draa    Forte vague de chaleur et pluies orageuses dans plusieurs wilayas    La Direction générale de la communication à la Présidence de la République présente ses condoléances suite au décès du journaliste Ali Draa    Décès du journaliste Ali Draa: Le ministre de la Communication présente ses condoléances    Quelles sont les raisons et les impacts de la baisse des réserves de change de l'Algérie de 2010 à juin 2025 ?    Vivez une nouvelle ère de l'IA avec l'Intelligence Affectueuse de LG    «Nous jouons pour une nation»    L'Algérie accueille la première édition    Le roi du Maroc participe à la profanation de la mosquée Al Aqsa    Vers un nouveau contrat social au Maghreb ?    Arrivée d'enfants de la communauté nationale à l'étranger    «Une mémoire impérissable et un peuple invincible»    « Fier d'entonner, encore une fois, l'hymne national algérien ici en France... »    Mouloudji préside une cérémonie à l'occasion de la Journée nationale de l'enfant    Université d'Alger 3 : 14 nouvelles spécialités à double compétence ou à double diplôme    Décès du comédien Madani Namoun    L'ONDA et l'OMPI examinent les moyens de renforcer la coopération dans le domaine de la propriété intellectuelle en Algérie    Début de l'activité annuelle des « bains de sable » à Foggaret-Ezzoua    Sur la voie de la fidélité    Un chef d'oeuvre architectural unique    L'Algérie accueille les Jeux scolaires africains du 26 juillet au 5 août 2025    M. Attaf reçoit son homologue belge    La date des préinscriptions des nouveaux bacheliers annoncée    Trump entre le messianisme, le business, le pillage de la Palestine et le massacre des Palestiniens    Sortie de promotions de l'Académie militaire de Cherchell    Confiance totale en nos capacités et en nos ressources    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Malgré Trump, une partie des USA se bat pour honorer les objectifs
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Publié dans L'Expression le 01 - 04 - 2018

Malgré la position officielle prise par Trump sur le climat au nom des Etats-Unis, une partie des Américains ne lâche pas la Terre et veut contribuer à sa protection
Donald Trump poursuit le démolissage des réglementations environnementales héritées de Barack Obama. Cela n'empêche pas les partisans de l'accord de Paris, dont les Etats-Unis sont le seul pays à être sorti, de croire que l'Amérique remplira ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre.
Le dernier coup de boutoir concerne les réglementations strictes décrétées en 2012 par l'administration Obama sur la consommation de carburant et la pollution des véhicules mis en vente aux Etats-Unis. Selon le New York Times, l'Agence de protection de l'environnement (EPA), dirigée par un ami assumé des énergies fossiles, Scott Pruitt, va formellement proposer de revenir sur ces normes. Cette action s'ajoute au chantier lancé à l'automne par la même EPA pour annuler la lourde réglementation concernant les centrales électriques, le Clean Power Plan. Déjà attaqué en justice, ce plan, pilier de la politique climatique de Barack Obama, devait s'appliquer en 2022 et aurait poussé à la fermeture de nombreuses centrales au charbon très polluantes. L'administration Trump veut l'enterrer pour de bon. Ces réglementations, et d'autres, constituaient les briques de l'engagement pris par Barack Obama en 2015 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre américaines. L'objectif alors fixé, comparé à celui de l'Union européenne, était déjà très modeste. Sans ces outils, il est clairement en danger. Mais l'Amérique est un pays décentralisé et politiquement divisé. Les Etats comme la Californie et New York sont gouvernés par des démocrates horrifiés par la vision climatique du président républicain. C'est pourquoi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est le dernier en date à avoir confié son «espoir» que les Etats-Unis atteignent leurs ex-engagements, malgré l'hostilité du gouvernement fédéral. Vingt des 50 Etats fédérés, une centaine de villes et un millier d'entreprises ont déjà mis en place des objectifs chiffrés de réduction des effets de serre, selon America's Pledge, une initiative lancée par l'ancien maire de New York Michael Bloomberg et le gouverneur de Californie Jerry Brown. La Californie, à elle seule, émet environ autant de gaz à effet de serre que la France, et s'est fixée des objectifs de réduction aussi ambitieux que l'Union européenne d'ici à 2030 (-40% par rapport à 1990). Mais la grande question est de savoir si ces juridictions, aussi volontaristes soient-elles, pourront se substituer entièrement à l'Etat fédéral. «Je ne dirais pas que c'est impossible, mais il est improbable que les Etats-Unis puissent y arriver sans action fédérale», dit Marc Hafstead, économiste à l'institut Resources for the Future. Selon America's Pledge, les Etats et villes qui soutiennent l'accord de Paris ne représentent que 35% des émissions du pays. Le plus gros pollueur du pays, le Texas, n'en fait pas partie. Les juridictions non-fédérales ne pourraient permettre d'atteindre que la moitié de l'objectif initial, estimait en septembre dernier le New Climate Institute. Un chiffre plus précis sera publié par America's Pledge en septembre au Sommet mondial pour l'action climatique organisé à San Francisco. Pour l'instant, prévient Michelle Manion, l'une des économistes principales rédigeant ce rapport, «si on regarde seulement les engagements des Etats et des villes, on n'atteindra pas l'objectif». «On va dans la bonne direction, mais je ne peux pas vous dire où nous en serons en 2025», dit l'économiste du World Resources Institute, en prévenant que des innovations technologiques pourraient complètement changer la donne. Personne n'imaginait, il y a une dizaine d'années, que les cours du gaz naturel chuteraient autant qu'ils l'ont fait, rappelle-t-elle. Ou que le coût des panneaux solaires baisserait de 70% en sept ans. Ce qui compte, selon elle, est que les Etats continuent à encourager le passage à une économie à base carbone, que ce soit par l'installation de stations de rechargement électrique ou par de nouvelles normes du bâtiment. Le cas des normes environnementales pour les véhicules, que l'administration Trump veut assouplir, est un bon exemple, dit-elle. Si la Californie et les 10 Etats du nord-est du pays, qui représentent quelque 40% du marché des véhicules légers, continuent à imposer leurs propres réglementations strictes, il est probable que les fabricants automobiles se résigneront à garder les normes plus sévères, au lieu de créer deux types de voitures pour le marché américain.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.