Plus de 23.472 ha ont été ravagés pas le feu. Ce qui représente une perte importante pour l'économie nationale Chaque année, la couverture végétale est la proie des flammes en Algérie. D'ailleurs, au cours de cette saison estivale qui tire déjà à sa fin, la Protection civile a dressé un bilan durant la période allant du 1er juin au 26 août, lequel fait état de 23.472 ha ravagés par les incendies dont 13.224 ha de forêts, soit une moyenne de 21 foyers par jour et de 7 ha de forêts par foyer. Dans le cadre de la lutte contre les feux de forêts, M.Achour a expliqué que les unités de la Protection civile ont enregistré, durant cette seule période, pas moins de 684 interventions dans 34 wilayas, ajoutant que les incendies ont ravagé 8950,5 ha constitués principalement de chêne vert, de pin et de liège. Il a affirmé, par ailleurs, que les incendies ont touché 6499 ha de broussailles et des récoltes agricoles considérables, dont 3783 dattiers, 743,5 ha de blé et d'orge, d'énormes quantités de foins et plus de 37.000 arbres fruitiers. Concernant le classement des interventions par wilaya, celle de Tizi Ouzou vient en premier avec 135 incendies ayant ravagé plusieurs hectares et d'énormes quantités de récoltes agricoles, dont 941 arbres fruitiers, 5471 oliviers, 1 hectare de blé. La wilaya de Tissemsilt est celle qui a subi le plus de dégâts, ceux-ci ont été occasionnés par 19 incendies qui ont ravagé 1344 ha de chênes verts et de pins. A l'ouest du pays, 20 incendies de forêts ont été enregistrés dans la wilaya, Aïn Defla, où 647 ha de pin et 12 ha de chêne vert ont été ravagés. Tandis qu'à l'est du pays, la wilaya de Béjaïa a enregistré 58 incendies ayant ravagé 72 ha de pin et près de 530 ha de chêne-liège. Le capitaine Achour Farouk a expliqué que les éléments de la Protection civile interviennent pour maîtriser les petits incendies tandis que les grands incendies nécessitent l'intervention des colonnes mobiles, dont chacune compte une cinquantaine d'agents, équipés de moyens nécessaires. La direction générale des forêts a appelé dans ce cadre les citoyens à contribuer de manière «active et intense» à la sauvegarde du patrimoine forestier national en faisant preuve de «plus de vigilance et de précaution».
