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Sur fond de réforme
RENTREE SCOLAIRE 2005-2006
Publié dans L'Expression le 10 - 09 - 2005

Le ministre de l'Education nationale a fait de la réforme du système éducatif son cheval de bataille.
Depuis trois années, les autorités au plus haut niveau de l'Etat ont décidé d'engager de profondes réformes, des changements à même d'aligner notre école sur l'universalité. Instruit directement par le chef de l'Etat, le ministre de l'Education nationale a fait de la réforme du système éducatif son cheval de bataille. La tâche est réellement colossale. En plus des changements purement techniques, il fallait aussi, et c'est le plus ardu, changer les mentalités dans une société où les intégristes tiennent absolument à maintenir la charia dans les manuels scolaires. Après une féroce campagne orchestrée principalement par le Mouvement pour la société et la paix (MSP), membre de l'Alliance présidentielle, le conseil des ministres, réuni en juin dernier, a définitivement tranché en faveur de la suppression de la filière des sciences islamiques dans l'enseignement secondaire. Le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, rappellera ainsi à la mouvance islamiste que la chapelle idéologique dans l'école, c'est fini!
C'est une décision courageuse de la part du premier magistrat du pays, d'autant plus qu'elle intervient au moment où il fallait gérer les «équilibres nationaux» et préserver l'alliance qui s'est constituée autour du président de la République.
L'autre fait marquant aussi dans les réformes engagées dans le secteur de l'éducation, c'est l'enseignement de tamazight, dès la quatrième année primaire, et ce, à partir de cette rentrée. Qui aurait cru un jour que la langue amazighe, vouée aux gémonies dans les années 80 par les arabo-baâthistes au pouvoir, pouvait être enseignée comme toutes les autres langues du monde?
La revendication, durant des décennies, a servi d'étincelle pour embraser toute la région de Kabylie. Des gens en ont même fait un fonds de commerce pour s'enrichir ou pour se hisser sur la scène nationale et internationale.
En introduisant officiellement cette langue ancestrale dans le premier palier, c'est tout un symbole. Il reste bien évidemment que sa généralisation à toutes les écoles ne peut se faire dans l'immédiat à cause du manque d'encadrement, notamment en enseignants et inspecteurs dans cette matière, du moins c'est ce qu'indique le ministre de l'Education, M.Boubekeur Benbouzid. Mais tamazight, en l'introduisant dans l'école primaire, est définitivement «ressuscitée» et connaîtra sûrement un essor durant les prochaines années et où tous les mécanismes seront installés pour cela. L'autre volet aussi, et pas des moindres, ce sont les éducateurs qui doivent dorénavant disposer de diplômes universitaires pour enseigner. Cela permettra à coup sûr d'élever le «niveau». Il reste cependant, d'après des spécialistes que le problème n'est pas d'avoir des diplômes d'études supérieures mais il faut revoir la qualité de l'enseignement dispensé par les enseignants et la formation des formateurs. Là-dessus les exemples sont légion. Combien de personnes disposant de licences et de diplômes universitaires ne sont pas capables de rédiger un exposé?
La question mérite sérieusement d'être posée sachant que nombre d'enseignants pourtant bardés de diplômes ont une culture générale limitée, voire carrément inexistante.
Parce qu'il s'agit de l'avenir de nos enfants, le sujet devrait être discuté en profondeur pour compléter la réforme du système éducatif algérien qui est réellement un vaste chantier qui s'étalera sur plusieurs années encore. Enfin, il y a lieu de signaler que, cette année, les effectifs prévisionnels sont estimés à 7612.000 élèves, soit une diminution de 200.000 élèves comparativement à la précédente rentrée.
4209.000 élèves sont inscrits dans le cycle primaire, 2253.000 dans le cycle moyen et 1149.000 le sont dans le cycle secondaire.
Ces élèves seront répartis à travers 17.307 écoles primaires, 3981 collèges et 1495 lycées dont 68 nouveaux.
A rappeler que dans le cadre justement de la réforme de l'école, à partir de 2008, l'enseignement préscolaire sera obligatoire.
A cet effet, une enveloppe budgétaire de 325 milliards de centimes a été dégagée. L'Etat qui met le paquet compte ainsi rehausser le niveau de l'éducation des enfants en leur inculquant le «savoir», quitte à le faire au berceau.


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