Le siège de la wilaya de Tizi Ouzou Au premier rang des chantiers presque impossibles, les oppositions. Un phénomène qui est derrière beaucoup de retards qui paralysent le développement de la wilaya. Il vient juste d'être nommé à la tête de la wilaya. Abdelhakim Chatter est attendu sur de nombreux chantiers sur lesquels se sont brisées de nombreuses volontés. Des projets en attente de lancement et d'autres qui attendent d'être reçus en vain depuis plusieurs années. Mais jusque-là, rien de nouveau pour cet homme qui a fait plusieurs wilayas dont la dernière est Skikda. Sa connaissance du terrain et sa méthode carrée et sans ambages font que les populations attendent de vrais bouleversements, surtout dans le rythme d'avancement des projets. Hier, dans le Web, beaucoup de vidéos circulaient sur des séquences du wali Abdelhakim Chatter qui ne met pas de gants pour dire les vérités qui fâchent au nez des responsables. Mais, il semble bien que Tizi Ouzou souffre de quelques problèmes spécifiques. Certains d'entre eux sont derrière le retard que connaît la wilaya en matière de développement. A première vue, ces obstacles sont mineurs, mais ils sont toujours là, ces problèmes qui freinent l'élan de toutes les volontés. Au premier rang des chantiers presque impossibles, les oppositions. Un phénomène qui est derrière beaucoup de retards qui paralysent le développement de la wilaya. Les oppositions sont les causes du retard dans le lancement de trois grands CET (Centre d'enfouissement technique). La wilaya les attend avec impatience en croulant chaque jour un peu plus sous les ordures. A Aghribs, à Mizrana et Souamaâ, aucun consensus n'a été trouvé entre les autorités et les villageois qui s'opposent à la réalisation de ces derniers. Les méthodes fortes de certains walis qui ont tenté la force publique tout comme la langue de bois assimilée à du dialogue n'ont pas pu venir à bout de ces litiges. A rappeler toutefois, que les enquêtes menées par L'Expression sur le terrain ont révélé que les populations qui s'opposent ne refusent pas le vrai dialogue. Bien mieux encore, ces derniers proposent même des terrains alternatifs sur leurs terres pour réaliser ces centres. Ce n'est pas un refus de céder les assiettes, mais la peur liée à la santé de leurs enfants à cause de la proximité de ces lieux des villages. Toujours à Souamaâ, une zone d'activité est au centre d'un conflit qui s'éternise sans qu'une lueur d'espoir ne vienne poindre à l'horizon. Des zones d'activité et des projets structurants sont en retard à cause de ce phénomène. Le cas du programme de logement qui peine à trouver des assiettes foncières ainsi que la pénétrante qui reliera la wilaya à l'autoroute Est-Ouest via Draâ El Mizan. Après plusieurs années de son lancement, les autorités ont pu ouvrir et réceptionner deux kilomètres. Enfin, à noter que la wilaya de Tizi-Ouzou connaît des avancées notables dans plusieurs domaines. Il suffit juste d'apporter quelques retouches sur les conceptions et les visions comme le tourisme qui peut être un vecteur de développement incontournable. La wilaya de Tizi Ouzou regorge de ressources touristiques facilement exploitables. Le seul problème dont elle souffre est le peu de professionnels engagés dans le domaine. Il suffit juste de leur faire appel.