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Autopsie d´une décolonisation inachevée
EMIGRATION AFRICAINE VERS L'EUROPE
Publié dans L'Expression le 16 - 10 - 2005

" Après l´époque du désespoir, voici venir la pire époque du chagrin. " Propos attribués à Malek Haddad.
Depuis une dizaine de jours, la télévision nous abreuve, jusqu´à la nausée, du spectacle pitoyable et quotidien de milliers de migrants qui s´accrochent aux barbelés des frontières de Ceuta et de Melilla. Ces drames nous rappellent les centaines de morts des épaves sur les côtes tunisiennes, italiennes (à Lampedusa) et libyennes. Pour les Nations unies, le nombre de personnes qui vivent hors de leur pays s´élève à deux cent millions, alors qu´elles ne dépassaient pas la moitié de ce chiffre il y a trente ans, avant la décolonisation et l´avènement de la mondialisation. Des soldats marocains ont tué, mercredi 5 octobre, six Africains en tentant d´empêcher une foule d´émigrants clandestins de pénétrer dans l´enclave espagnole de Melilla. C´est la seconde fois en quelques jours que des candidats à l´émigration sont tués à proximité d´une des deux enclaves espagnoles du nord de l´Afrique. Cinq Africains avaient péri la semaine dernière lors d´une immense bousculade, alors qu´ils tentaient de pénétrer à Ceuta. (1).
Ultime et ridicule rempart, l´armée marocaine va ériger avec l´argent de l´Europe, un mur et creuser un fossé de 3 mètres de profondeur autour d´une partie de l´enclave espagnole de Melilla pour empêcher les émigrants africains de s´infiltrer dans cette localité. Par ailleurs, Madrid et Rabat vont demander la "mobilisation urgente" des humanitaires internationaux pour porter assistance aux émigrants illégaux qui traversent le Maroc en direction des enclaves espagnoles de Melilla et de Ceuta, a rapporté, dimanche 9 octobre, le journal espagnol El Mundo.
Les Africains avaient pour consigne d´aller plein est en direction de l´Algérie toute proche. Mais, dimanche soir 9 octobre, ils sont de retour à Oujda, chacun a droit à un pain, une poche de lait, du poulet accompagné de légumes, et une bouteille d´eau. 317 Sénégalais ont été rapatriés du Sahara le dimanche 9 octobre à Oujda; 189 autres avaient été arrêtés à proximité de Nador, 606 Maliens sont venus y échouer. Et puis il y a les autres, dont le nombre est inconnu et qui errent toujours par petits groupes dans le désert quelque part entre l´Algérie et le Maroc. L´un d´eux se prénomme Adama. Il est ivoirien et, tout aussi brièvement contacté dimanche soir par Le Monde, il a appelé à l´aide. "Faites quelque chose pour nous, sinon on va mourir. Il y a déjà un Sénégalais qui est mort d´épuisement, presque entre mes bras, il y a deux jours. Je lui ai fait le bouche-à-bouche mais c´était trop tard. Des gendarmes nous ont chassés. J´ai laissé sa dépouille. On n´a pas mangé depuis vendredi et on n´a plus d´eau. On essaie de marcher jusqu´à Oujda -250 kilomètres environ de l´endroit où ils se trouveraient-. Il fait trop froid la nuit pour s´arrêter. Si les gendarmes marocains nous attrapent ils vont nous envoyer dans le désert en Mauritanie", affirme-t-il. (2).
Cette " tragédie à ciel ouvert ", selon les mots d´un journaliste, est bien l´indice que quelque chose de terrible est en train de se passer. On voit s´affronter le Nord opulent et le Sud démuni. Des hommes qui veulent rejoindre l´eldorado européen au péril de leur vie en traversant l´enfer du désert marocain. Venus d´Afrique subsaharienne pour la plupart, ils sont à la quête d´un peu d´humanité; mais ils sont reçus avec la trique, les balles et les brimades. C´est comme dans le Titanic : les riches en haut, et les pauvres dans la soute, les étages inférieurs. Ainsi sont l´Europe et l´Afrique, deux mondes qui sont proches et pourtant si éloignés. Les Européens avaient promis une prospérité partagée dans le cadre du processus de Barcelone, mais nous ne voyons que la misère étalée à ciel ouvert.
Cela nous rappelle les drames à répétition d´une autre " enclave oubliée : Lampedusa ". Cette petite île située au sud de la Sicile, qui est l´une des portes d´entrée en Europe pour l´immigration clandestine, est semblable à Alcatraz où le pire est devenu le quotidien. Un journaliste italien a vécu cet enfer. Se faisant appeler Bilal Ibrahim El Habib, pseudo réfugié kurde irakien, le reporter s´est jeté à l´eau le 23 septembre à quelques hectomètres d´une plage de Lampedusa. Après avoir nagé jusqu´à un promontoire, il a été secouru par des riverains, puis " pris en charge " par des carabiniers. Après six jours passés dans le centre, "Bilal" a été transféré en Sicile, puis relâché, en compagnie d´autres clandestins. " Vous êtes libres, vous devez quitter l´Italie avant cinq jours", leur a-t-on dit. Revenu à Rome par le train, Fabrizio Gatti a écrit le journal de son séjour "dans l´enfer de Lampedusa ".
Son récit fait état d´humiliations, de brimades et d´actes racistes infligés par certains gardiens : "détenus" obligés de se dénuder en public ou de s´asseoir dans de l´urine ". Le "scoop" de L´Espresso a soulevé un tollé dans la classe politique. Le ministre de la Justice, Roberto Castelli, affirme "ne pas croire à l´enquête". Le reportage rappelle à la gauche radicale "les pratiques honteuses de Guantanamo et d´Abou Ghraib". Le gouvernement réagit ainsi aux révélations publiées vendredi 7 octobre par l´hebdomadaire ".(3).
Que fait l´Europe?
Bien qu´elle avance en rangs dispersés, l´Europe se barricade de plus en plus sur son flanc sud. N´est-ce pas elle qui a financé le "Sive", centre nerveux espagnol qui permet de repérer à partir des côtes espagnoles une "pateras" (embarcation) qui quitte le Maroc, et l´interceptant ainsi immédiatement ? Face à la pression migratoire de plus en plus forte à ses frontières - et à celle de son opposition conservatrice -, le gouvernement espagnol a annoncé jeudi qu´il allait pour la première fois expulser, par bateau, vers le Maroc, 70 personnes ayant pénétré illégalement sur son territoire. Contre l´immigration clandestine, la France sévit, d´une façon musclée. On dit d´ailleurs, que la police française " se sent pousser du zèle ", le tableau de l´avancement est indexé sur les résultats du tableau de chasse (4)
A chacun ses clandestins? En matière de lutte contre l´immigration irrégulière, on pourrait croire que les cinq grands pays d´Europe occidentale composant le G, 5 - Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne et Italie - sont unis comme les doigts de la main. Voire. Le 11 mai, Dominique de Villepin, ministre français de l´Intérieur, a présenté un nouveau plan d´action pour renforcer les moyens de contrôle aux frontières et augmenter le nombre d´expulsions d´immigrants en situation irrégulière (15.660 en 2004, 20.000 prévues en 2005). En précisant qu´il y aurait en France "entre 200.000 et 400.000 clandestins". Parmi les huit mesures annoncées, la création d´une police de l´immigration et l´installation d´un Office central de lutte contre le travail illégal. Avec un mot d´ordre: "Pas de régularisation collective pour les sans-papiers." (5).
On sait que le 7 mai 2005, le gouvernement espagnol a clôturé sa quatrième campagne de régularisation massive depuis 1990. En deux mois, plus de 600.000 sans-papiers se sont vu attribuer un permis de séjour. Cela afin "de mettre au jour tout un pan de l´économie souterraine et de contrer les mafias" qui exploitent les travailleurs invisibles. L´Italie avait, deux ans auparavant, également procédé à une régularisation massive de plus de 600.000 personnes pensant ainsi, redresser d´une façon significative la courbe démographique.
Les pays européens ont toujours calqué leur politique migratoire sur leurs intérêts. Les besoins de renforcement de la natalité, les besoins économiques et technologiques. Ainsi, après avoir fait le plein de Turcs, l´Allemagne a opté pour une immigration sélective, tournée vers l´emploi. Seuls les étrangers hautement qualifiés sont persona grata. De même la France, par la voix du ministre de l´Intérieur, affirme sa volonté d´opter pour une émigration choisie et non une émigration subie. De ce fait, toute la matière grise que comptent le Maghreb et les pays de l´Afrique subsaharienne est drainée sans vergogne rendant encore plus dépendantes les économies des pays formateurs de cette élite. Qui remboursera cet argent de la formation de cette élite et que l´Unesco évalue à 80.000 dollars par diplôme?
Ni les déclarations euphoriques sur le droit de l´Afrique au développement et à la croissance, ni les explications sophistiquées creuses et sonores sur le Nepad et sur ces "temps nouveaux" du continent à se débarrasser de la misère n´ont résisté. Pendant que les pays africains parlent de gouvernance, voire de bonne gouvernance allant même jusqu´à se congratuler par experts interposés, on croit rêver, la sève de l´Afrique meurt sur les barbelés espagnols de Ceuta, pendant que certains meurent de balles marocaines, d´une façon surréaliste. Kofi Annan, le secrétaire général des Nations unies, un autre Africain qui a élu domicile dans l´eldorado occidental, s´est dit préoccupé par la situation dans la région et par la situation des migrants, tout en reconnaissant la "nécessité légitime" pour les gouvernements concernés de veiller au respect des lois et des obligations relatives à l´immigration, il leur rappelle, qu´"ils doivent le faire en toute humanité".
Naturellement, le " sale boulot " de garder la frontière espagnole clean échoit au Maroc. A tort ou à raison, le Maroc veut impliquer dans son désarroi, l´Algérie qui, elle, est confrontée aux mêmes drames à ses autres frontières. D´ailleurs, l´ambassadeur marocain auprès de l´Union européenne, qui, dans une déclaration à un quotidien marocain, a regretté que l´UE ne fasse aucune pression sur l´Algérie, laquelle "ne fait aucun effort sérieux pour contrôler les milliers de ressortissants subsahariens qui transitent notamment par la région de Maghnia".
Du côté de la forteresse Europe, la peur d´être submergé est dans toutes les consciences. Gageons que des plans de résistance à l´invasion sont prêts et pourraient servir si la pression migratoire va de plus en plus en empirant. Sous un langage à peine diplomatique, les pays européens demandent aux pays du Maghreb de, non seulement garder les leurs mais de servir de centres de rétention, financés par l´Europe. Les " candidats " à l´émigration seront parqués dans des réserves. Chaque pays examinera, in situ, les demandes et délivrera au compte-gouttes, les éventuels sésames pour l´eldorado. Alger, qui ne dit rien, s´en tient pour l´instant à une position de principe et se dit hostile à une quelconque sous-traitance qui ferait de son territoire un vulgaire centre de rétention.
En catastrophe, l´Europe convoque un sommet au Luxembourg et invite le président de l´Union africaine comme faire-valoir. L´Europe promet une aide de 17 milliards d´euros à la condition que chaque pays garde ses " harragas ". Une partie de cet argent servira à entraîner les polices des frontières de ces pays à mieux savoir mater ces damnés de la terre qui ne veulent plus rester sur leur terre du fait de gouvernants indignes.
C´est une honte pour l´Europe, c´est une honte avant tout pour les dirigeants des pays africains qui ne font rien pour retenir ou plutôt qui font tout pour dégoûter les autochtones de leur pays. Il est facile de mater, voire de réduire au silence, mais devant la mémoire de l´humanité, devant Dieu pour ceux qui l´invoquent hypocritement, les dirigeants doivent rendre compte à leur peuple. C´est la seule façon d´une part de se légitimer et d´autre part de mobiliser leurs peuples contre cette "Europe forteresse" qui ne veut pas des citoyens de ses anciennes colonies qu´elle a rendues définitivement stériles au niveau du savoir de la création et de l´espérance. Il n´est pas juste que cette aumône donnée avec parcimonie constitue un solde de tout compte pour les siècles de colonisation inhumaine. Si les pays africains- Maghreb compris- sont à ce degré de déliquescence, sous des dehors de fierté mal placée, c´est que l´on n´interroge pas assez l´histoire.
Car même en temps qu´intellectuels, l´Occident -seul détenteur autoproclamé- du sens et de la norme, nous interdit de fouiller nos mémoires pour voir qu´en définitive, nous n´avons jamais été libérés et que nous sommes passés d´un colonialisme abject à une indépendance factice. Les nouveaux colonialismes, certains parlent même de postcolonialisme, n´ont pas permis l´émergence d´une classe de dirigeants compétents intègres, et fascinés par le devenir de leur peuple. Mieux encore, les exemples abondent sur les nouvelles formes de néocolonialisme. La puissance coloniale aidant, voire intronisant des dirigeants africains "domestiqués". Ne parle-t-on pas, à titre d´exemple, de la "politique africaine de la France" qui a démarré on s´en souvient avec Jacques Foccard - Monsieur Afrique - au temps béni du général. D´ailleurs la politique africaine a toujours été le pré carré de l´Elysée...
«J'accuse !»
J´accuse d´abord les dirigeants des pays africains de n´avoir pas tout fait pour protéger la dignité de leurs peuples, en commençant par leur rendre l´espoir. De quoi s´agit-il en définitive, voilà des chefs d´Etat qui sont venus au pouvoir d´une façon illégale, voire violente, et qui font tout pour garder leurs privilèges sur le dos de leurs peuples, les muselant ainsi et ne leur laissant aucune perspective, diplômés ou pas. L´absence du dialogue, de la démocratie, le verrouillage des médias ont achevé de convaincre les jeunes qu´il n´y a plus rien à espérer dans leur pays. Ils sont prêts à mourir pour vivre ailleurs. Naturellement ils ne croient plus aux valeurs. Dans ces conditions, au lieu de les anathématiser, de les battre, de les insulter, voire des les tuer, il est indispensable que les pays se ressaisissent. Il n´y a rien à espérer de l´Europe si ce n´est des miettes. Le discours de Alpha Omar Konaré en présence du commissaire européen, tentant d´expliquer le désespoir des migrants était pathétique, s´il n´était pas hypocrite. Pourquoi du temps de son règne au Mali, rien de nouveau n´est apparu ? Plus de 200 Maliens faisaient partie des désespérés de la bataille de Ceuta.
J´accuse l´Europe d´avoir construit son opulence sur la sueur, les larmes, la chair des indigènes des pays colonisés, je l´accuse aussi de vouloir drainer les neurones des indigènes intellectuels sans contrepartie. J´accuse l´Europe de ne pas être sortie de la mentalité du " white man burden " pensant toujours, et l´histoire récente lui donne raison, manipuler les pays anciennement colonisés à sa guise en soudoyant pour quelques euros dans des banques discrètes, les gouvernants africains, compromettant définitivement leur développement.
Si l´Europe ne fait rien, les Africains lui promettent une nouvelle guerre d´invasion, une sorte de 732 bis. Beaucoup mourront mais l´Europe n´en sortira pas indemne. A moins que l´Europe se décide enfin à un vrai co-développement avec l´Afrique et les pays riverains de la Méditerranée. Nous verrons si les Anglais pourront en novembre réanimer le moribond processus de Barcelone, par une démarche nouvelle élégante et enfin porteuse d´espérance.


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