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Le chèque, parlons-en!
REFORME BANCAIRE ET FINANCIÈRE
Publié dans L'Expression le 24 - 10 - 2005

Dans plusieurs agences bancaires, on ne délivre pas de chéquier aux clients, depuis au moins cinq mois.
Nul ne peut soupçonner M . Abderahmane Benkhalfa, délégué général de l'Abef (Association des banques et des établissements financiers) de ne pas militer de toutes ses forces pour la réussite de la réforme du système bancaire et pour la généralisation de l'utilisation du chèque bancaire et des autres moyens de paiement scriptural en Algérie. L'homme y croit, de toutes ses forces, et pourtant, depuis au moins l'année 2000, on a l'impression qu'il prêche dans le désert. Tout naturellement, on est amené à se poser la question suivante: existe-t-il des cercles qui essaient de mettre des bâtons dans les roues pour bloquer une bonne fois pour toutes la réforme bancaire et financière? Pour sa part, le gouvernement vient de décider que tout paiement d'un montant égal ou supérieur à 50.000 DA doit s'effectuer par chèque ou carte de paiement ou tout autre moyen de paiement scriptural, en fixant le 1er septembre 2006 comme date butoir pour l'entrée en vigueur de cette disposition. Tout cela est bon, direz-vous . Où est donc le hic? Il est dans le fait que dans plusieurs agences bancaires on ne délivre pas de chéquier aux clients, depuis au moins cinq mois. Quant aux cartes bancaires, elles ne sont pas encore généralisées, et tout laisse croire qu'elles ne le seront pas de sitôt, et qu'il coulera encore beaucoup d'eau avant qu'il en soit autrement. Et les clients, bon an mal an, continuent de se déplacer avec de grandes sommes d'argent dans des sachets noirs. Pendant ce temps, les autorités, jouant la naïveté, affirment qu'il y a trop de liquidités en circulation. Ben voyons! Un chèque émis par une agence bancaire à Blida, à seulement 40 kilomètres d'Alger, ne peut pas être encaissé dans une agence de la même banque située dans un quartier de la capitale. Que dire alors d'une agence sise à 300 ou 500 kilomètres du lieu d'émission? Et si, pour éviter tous ces déplacements, vous proposez de barrer le chèque et de le virer dans votre compte, on vous sortira une vague circulaire qui rejette les chèques barrés. Impensable ! Cela ne se passe dans aucun pays digne de ce nom. Pour le simple citoyen, commerçant ou client, l'obligation d'utiliser le chèque pour les sommes égales ou supérieures à 50 000 dinars revient tout simplement à mettre la charrue avant les boeufs. En intervenant sur les ondes de la Chaîne III avant-hier, M. Benkhalfa a pourtant tenté, comme à son habitude, de rassurer les utilisateurs du chèque, c'est-à-dire en fait la majorité des Algériens, salariés ou commerçants. Reconnaissant lui-même que les transactions qui s'opèrent actuellement sont faites dans l'insécurité et en dehors du circuit bancaire, il déclare que l'ancrage juridique de cette disposition est la loi sur le blanchiment d'argent.
Pour autant, affirme-t-il, il reste à convaincre des milliers de commerçants d'ouvrir un compte bancaire. Voilà une bonne chose de faite. Mais on est en droit d'estimer qu'il faut aussi convaincre les banques d'accepter les chèques qu'elles ont elles-mêmes émis. C'est la moindre des choses. On ne pourra pas parler de télé-compensation tant que les banques elles-mêmes, chevilles ouvrières de tout ce dispositif, refusent de jouer le jeu, n'est-ce pas? C'est le minimum qui puisse être exigé.


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