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«Nos élus locaux ont failli»
DES CITOYENS D'ARZEW ACCUSENT
Publié dans L'Expression le 29 - 10 - 2005

Jusqu'à hier, les autorités locales refusaient toujours de remettre la dépouille de Belghomari Mohamed.
Les deux victimes des événements d'Arzew ont-elles succombé à des blessures provoquées par des balles en caoutchouc? C'est ce qu'ont soutenu certaines sources qui affirment que les policiers ont usé de balles en caoutchouc pour leurs tirs de sommation. Les deux décès seraient donc consécutifs à des blessures provoquées par des balles en caoutchouc généralement utilisées lors des manifestations.
Or, cette version des faits est démentie par certains faits qui tendent tous à prouver le contraire. Des sources locales ont affirmé que l'autopsie pratiquée sur la dépouille du premier manifestant tué Adaïdi M. a prouvé qu'il est mort des suites d'une hémorragie interne provoquée par l'impact d'une balle réelle. La suspension d'un policier décidée après la visite de M.Ali Tounsi à Arzew prouve qu'il y a eu bavure. Le directeur général de la Sûreté nationale a affirmé à la famille du défunt que l'auteur du tir ayant entraîné mort d'homme sera sanctionné.
L'étude balistique permettra de confondre l'auteur du tir accidentel comme le soutiennent les policiers de la localité qui affirment qu'ils ont tout fait pour éviter l'affrontement avec les manifestants.
Jusqu'à hier, les autorités locales refusaient toujours de remettre la dépouille de Belghomari Mohamed, la deuxième victime des événements à sa famille pour éviter que l'enterrement ne donne lieu à une reprise des émeutes. Mais de ces tragiques événements, il faudra retenir l'absence de dialogue entre les élus locaux et la population. Cette dernière charge ses élus et les représentants du mouvement associatif de tous les maux. Les associations ne vivent pas les difficultés que nous vivons. «Même pour établir les listes des bénéficiaires du couffin de Ramadan, ils ont usé de passe-droits», diront des citoyens.
Plusieurs habitants de la localité se sont dit peinés par ce qui est arrivé.
«Des indices du malaise étaient présents mais ni les membres de l'APC et encore moins ceux de la daïra n'ont jugé utile de désamorcer une bombe qui a fini par exploser», dira un jeune habitant diplômé universitaire et chômeur. L'opération de démolition des baraques et autres kiosques illicites, stoppée depuis pour apaiser la situation, ne reprendra qu'après un travail de sélection qui sera mené par une commission où siégeront des représentants des autorités locales, de la gendarmerie, de la Sûreté nationale et des propriétaires de kiosques. Cette dernière aura la lourde tâche de dresser les listes de ceux qui verront leurs kiosques livrés aux mors des bulldozers. Une commission d'évaluation des dégâts provoqués par trois jours d'émeutes a été installée par le wali d'Oran.
Une première estimation évalue les dégâts à près de 50 milliards de centimes, perdus à cause de l'absence de dialogue, affirment des jeunes les yeux encore rougis par des nuits de veille et les émanations de gaz lacrymogènes. Il y a lieu de noter que le parquet a écroué 42 personnes interpellées au cours des événements. Elles seront poursuivies pour trouble à l'ordre public, destruction de biens publics et d'autrui et rébellion.


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