Les tortues géantes qui donnent leur nom à l'archipel équatorien des Galapagos, dans le Pacifique, possèdent des variants génétiques liés à la réparation de l'ADN, dont une facilité de guérison qui permet leur longévité, a révélé le Parc national des Galapagos. Le patrimoine génétique de la tortue géante, Georges le Solitaire, morte en captivité en 2012 après avoir refusé de se reproduire, a été séquencé par une équipe internationale de chercheurs, a-t-il dit dans un communiqué. Cette étude montre «que les tortues géantes possèdent un certain nombre de variants génétiques liés à la réparation de l'ADN», ainsi que «des indices sur leur facilité de guérison». Des experts de l'université espagnole d'Oviedo, de l'université américaine de Yale, de l'organisation Galapagos Conservancy et du Parc national des Galapagos ont participé à cette étude, publiée dans la revue scientifique Nature Ecology & Evolution. Entre 30.000 et 40.000 tortues d'une dizaine d'espèces différentes, dont certaines peuvent atteindre 1,80 m et vivre jusqu'à 180 ans, peuplent ces îles paradisiaques. L'archipel, classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis 1978, est célèbre pour avoir inspiré la théorie de l'évolution des espèces au naturaliste britannique Charles Darwin.