Cet affaissement, causé par les récentes intempéries, n'est pas à sa première apparition. C'est pourquoi, Abdelhakim Chater a été ferme dans ses instructions. Le wali de Tizi-Ouzou, Abdelhakim Chater, s'est rendu sur le site frappé par un gigantesque glissement de terrain sur l'axe de la RN12, à Azazga. Il a été accompagné des directeurs des travaux publics, des ressources en eau, de l'urbanisme et de la construction, des forêts, le chef de daïra et le président de l'APC d'Azazga. A l'issue de sa visite durant laquelle il a reçu des éclaircissements sur cette catastrophe, le wali a instruit les directeurs concernés pour prendre toutes les mesures urgentes qui s'imposent. Cet affaissement, causé par les récentes intempéries, n'est pas à sa première apparition. C'est pourquoi Abdelhakim Chater a instruit les responsables des secteurs concernés de saisir les ministères en vue d'une expertise et d'une prise en charge définitive. Pour rappel, ce tronçon, qui fait partie de la nouvelle autoroute reliant Azeffoun au chef-lieu de wilaya, a toujours connu ce problème, à ce niveau. Le glissement de terrain s'est déclaré à chaque fois qu'il y a eu des intempéries. Cet affaissement a déjà, par le passé, engendré des retards dans la réalisation de ce tronçon qui a servi à contourner la ville d'Azazga. Ce qu'il convient de signaler cependant, est que ce glissement de terrain, qui paralyse un tronçon vital pour l'économie de toute une région, n'est pas le seul. La wilaya de Tizi Ouzou souffre de ce phénomène dans un grand nombre de communes et depuis bien longtemps. Certains glissements, qui ont défrayé la chronique, ont fini par se faire oublier mais ils restent comme l'épée de Damoclès suspendue au-dessus des têtes des populations. On n'en parle plus aujourd'hui, mais le glissement de terrain qui avale de grandes surfaces de la côte maritime de Tigzirt est toujours actif. Le glissement de terrain qui dévale des centaines de mètres sous l'eau, gronde toujours. Des solutions ont été apportées en recourant aux plus grands bureaux d'études internationaux, mais depuis 2008, une sorte de chape de plomb pèse sur ce glissement qui s'étend sur les côtes de Tigzirt et Iflissen sur des dizaines de kilomètres. De l'autre côté de la wilaya, sur les hauteurs du Djurdjura, une ville entière a failli être ensevelie par un tremblement de terre géant, à Aïn El Hammam. Cette ville a vu toute une partie amputée à cause d'un affaissement qui a menacé jusqu'aux bâtiments administratifs. De ce côté aussi, il aura fallu de grosses enveloppes budgétaires et des études toutes aussi chères pour éloigner le monstre qui emporte tout sur son passage. Sans aller plus loin, cette fois c'est dans la ville de Tizi Ouzou qu'un glissement de terrain menace plus de 600 familles. En effet, il y a quelques mois, un collectif de ces familles en danger ont soulevé le problème de ce glissement de terrain qui est sur le point d'emporter plusieurs bâtiments du lotissement Mokadem, situé à proximité du nouveau lycée. Des signes avant-coureurs sont déjà là, annonçant une imminente catastrophe qui risque d'emporter avec elle des vies humaines. Des études et des procédures ont été lancées après la sortie du comité de cette cité, mais depuis, c'est encore la chape de plomb. Enfin, beaucoup estiment que le problème nécessite une véritable réflexion qui doit être lancée à moyen terme pour venir à bout de ce problème. Des experts pensent d'ailleurs que la solution ne consiste pas à traiter les glissements, mais de revoir complètement la politique urbanistique qui se soucie actuellement moins de ce phénomène, très répandu dans la région.