L'affaire prise en charge par la brigade financière et économique, a trait au marché du transport des étudiants et l'approvisionnement de l'université de Sidi Amar. Après plusieurs mois d'enquête, les six mis en cause, ont été déférés avant-hier, par-devant le juge d'instruction, relevant du tribunal d'El Hadjar, apprend-on de source juridique. Reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés, à savoir, attribution de marchés non conformes au Code des marchés publics, a été retenu à l'encontre des six présumés mis en cause, dont deux ex-directeurs, sous contrôle judiciaire, a ajouté la même source juridique. Il s'agit nous précise-t-on, de deux ex-directeurs des oeuvres universitaires de Sidi-Amar, un cadre de la même institution et trois prestataires, du service de transport des étudiants, nous précise-t-on. Aux termes des explications fournies par notre source, il est fait état de dépassements de la nomenclature du cahier des charges, régissant la contraction du marché, relatif au transport des étudiants, en son volet, durée de la prestation en l'occurrence. Selon le Code des marchés publics, le prestataire du service du transport des étudiants, a droit à un marché, d'une année renouvelable, comme stipulé dans le Code des marchés publics et le cahier des charges du transport universitaire. Or, dans ce cas de figure, les trois prestataires, eux-mêmes accusés dans cette affaire, ont bénéficié d'un marché de cinq années. Ce qui représente une entrave au cahier des charges et une atteinte au Code des marchés publics. Des faits jugés mal intentionnés, devant priver d'autres transporteurs de pouvoir soumissionner pendant cinq ans conformément au Code des marchés publics. Ce qui représente une grave atteinte à la réglementation en vigueur. L'affaire a été mise à nu sur la base d'informations, parvenues aux services de sécurité sur les dépassements. Chargés de l'enquête sur instruction du magistrat instructeur du tribunal d'El Hadjar, les éléments de la brigade financière-économique de la sûreté de wilaya de Annaba, ont, depuis septembre 2018, passé au crible des actifs de la gestion douteuse des responsables. Les investigations sont remontées aux exercices 2015 et 2016, où il a été relevé des irrégularités, notamment dans le transport et l'approvisionnement du restaurant universitaire.