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Trump rompt de nouveau avec le consensus international
ANNEXION DU GOLAN
Publié dans L'Expression le 24 - 03 - 2019

En se disant favorable à la reconnaissance de la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan, Donald Trump rompt de nouveau avec le consensus international, au risque de justifier l'expansionnisme d'autres pays, selon les experts. Israël a conquis une grande partie du Golan lors de la guerre des Six Jours en 1967 et l'a annexée en 1981, mais la communauté internationale n'a jamais reconnu cette annexion. Jeudi, le président américain a tweeté que «52 ans après», il était «temps» pour les Etats-Unis de la reconnaître. Le droit international «interdit d'accroître son territoire par la guerre», a rappelé vendredi l'ancien diplomate Richard Haas, président du centre de réflexion Council on foreign relations (CFR).
Ce n'est pas la première fois que M. Trump balaie de la main les conventions internationales pour apporter son soutien au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, aujourd'hui confronté à une réélection incertaine: en décembre 2017, il avait reconnu unilatéralement El Qods comme la capitale d'Israël. Mais cette fois-ci, Washington va plus loin, a estimé l'ancien chef de la diplomatie suédoise Carl Bildt. «C'est de nouveau la loi de la jungle», a-t-il tweeté. «Le Kremlin va applaudir et appliquer le même principe à la Crimée, Pékin va applaudir et appliquer le même principe à la mer de Chine méridionale». Les Européens et les pays arabes se sont de fait inquiétés de l'intention affichée par M. Trump, qui n'a pas encore été formalisée.
La France a immédiatement estimé que la reconnaissance de cette annexion serait «contraire au droit international», rappelant que «cette situation a été reconnue comme nulle et non avenue par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité» des Nations unies. La Syrie l'a rejetée vendredi comme «une violation flagrante du droit international», jurant que «le Golan est et restera arabe et syrien». A New York, l'ambassadeur de Syrie à l'ONU, Bachar al Jaafari, a affirmé que le régime de Damas n'hésiterait pas à faire usage de la force pour récupérer le plateau du Golan. «C'est notre territoire, et nous le récupèrerons tôt ou tard», a-t-il dit.
Le président turc a jugé que la région était au bord d'une «nouvelle crise». «Nous n'autoriserons jamais la légitimation de l'occupation du plateau du Golan», a ajouté Recep Tayyip Erdogan qui, bien qu'hostile au président syrien Bachar al-Assad, ne cesse de dire son attachement à l'intégrité territoriale de la Syrie, craignant l'émergence d'une entité kurde dans les zones frontalières de la Turquie.
Pour Ilan Goldenberg, du Center for a new american security, la décision de M. Trump sur le Golan «aura un goût amer: elle affaiblit la sécurité d'Israël et affecte les intérêts des Etats-Unis au Moyen-Orient et au-delà, tout en donnant un coup de pied dans une fourmilière qui n'en avait vraiment pas besoin». «Si Washington cesse de respecter les principes internationaux (...) il faut s'attendre à ce que d'autres Etats annexent des territoires de leurs voisins», a ajouté cet expert, évoquant la possibilité que l'Arabie saoudite envahisse le Qatar.
Pour Steven Cook, un expert du Proche-Orient au CFR, Donald Trump aurait mieux fait de s'abstenir: le statu quo satisfaisait tout le monde, y compris la Syrie, alors que reconnaître officiellement l'annexion du Golan «va créer de l'opposition, là où il y avait jusque-là de l'acceptation».


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