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Les Etats-Unis dictent la norme
LE MOYEN-ORIENT DANS LA TOURMENTE
Publié dans L'Expression le 02 - 04 - 2019


Un déni de plus du président Trump
«Nous pensons important de préserver la Ville sainte de Jérusalem-Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l'humanité et, par-dessus tout pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue». Le pape François et le roi Mohammed VI, «Appel sur Jérusalem-Al Qods Ville sainte et lieu de rencontre.» 30 mars 2019
Ce qui se passe actuellement au Moyen-Orient est une remise en cause totale des fragiles équilibres au profit de la force, avec un acteur dominant, Israël, chargé par les Etats-Unis de dicter la norme. Nous allons citer outre l'affaire de l'ambassade américaine déménagée à Jérusalem-Est, deux nouvelles blessures dans le corps social palestinien et syrien.
Le 30 mars a marqué, autrement la 2e année de la journée de la Terre en Palestine occupée et à travers le monde. Souvenir du 30 mars 1976 où l'armée israélienne, réprima brutalement un mouvement, contre la confiscation des terres, initié par les Palestiniens d'Israël. Le 30 mars rappelle l'attachement à la terre palestinienne volée, annexée et colonisée par l'occupant israélien. Enfin, ce 30 mars 2019 marquera le 1er anniversaire du déclenchement des marches du retour à Ghaza, qui se solde par un bilan terrible, des centaines de morts et près de 20.000 blessés. Les tueurs d'élite de l'armée israélienne, blessent, estropient, tuent. dans une scène renouvelée chaque semaine, sous les yeux du monde. Pendant ce temps le monde se tait «Des dizaines de milliers de Gazaouis ont convergé, ce samedi, vers la frontière israélienne où les violences avec les soldats israéliens ont fait quatre morts et des centaines de blessés palestiniens.
Les habitants de Gaza étaient appelés à se rassembler en masse, ce samedi 30 mars, pour le premier anniversaire du mouvement de protestation appelé 'grandes marches du retour''.» Ils se sont réunis près de la frontière avec des drapeaux palestiniens sous des pluies éparses. Des affrontements ont bien éclaté, mais sans commune mesure avec, par exemple, le bain de sang qui avait coïncidé avec l'inauguration de l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem le 14 mai 2018 (plus de 60 morts).À Malaka, à l'est de Gaza, la plupart des Gazaouis se sont tenus hors de portée des tireurs d'élite israéliens postés de l'autre côté de l'hermétique barrière. L'armée israélienne a dénombré 40.000 participants Les Gazaouis étaient appelés à marquer le premier anniversaire d'une mobilisation contre le blocus imposé par Israël depuis plus de dix ans, et pour le droit à revenir sur les terres qu'eux-mêmes ou leurs parents ont fuies ou dont ils ont été chassés à la création d'Israël en 1948». (1)
Pour nous, lit-on dans cette contribution, il est très clair qu'il n'y a pas d'espoir de faire changer l'indifférence et l'apathie de la communauté internationale officielle, mais nous comptons sur la société civile. Des soldats israéliens cachés dans des fossés derrière les barbelés ont jusqu'à présent tué 266 manifestants et en ont blessé 30.000 de plus. La Commission d'enquête de l'ONU a trouvé que les attaques d'Israël sur les manifestants «peuvent constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité». C'est pourquoi nous avons renouvelé notre appel à un embargo militaire contre Israël et que nous amplifions les campagnes BDS pour mettre fin à l'impunité d'Israël et le tenir responsable de ses crimes. Cela a été résumé dans les paroles de la mère de Razan Najjar:
«Il est dans l'obligation de la communauté internationale d'agir pour stopper de fournir à Israël des armes qu'il a utilisées pour tuer Razzan et tant d'autres comme elle. J'en appelle aux organisations et aux Etats pour qu'ils mettent en oeuvre notre appel à un embargo militaire contre Israël pour que nous puissions vivre en liberté et en paix.» Nous avons décidé de nous mobiliser pacifiquement pour imposer les résolutions internationales, à commencer par la Résolution 194 sur le retour des réfugiés palestiniens dans leurs maisons et sur leurs terres. (..;) La plupart des participants à la Grande Marche du Retour réclament une rupture totale avec le processus d'Oslo et sa vision d'un Bantoustan à côté d'un Etat juif pratiquant le racisme contre son propre peuple...C'est la raison précise pour laquelle les buts de la Grande Marche du Retour vont à l'encontre de la solution à deux Etats, puisqu'elle est en contradiction essentielle avec la principale revendication des marcheurs, qui est le retour et la réparation pour les réfugiés. (2)
«Pour rappel, vendredi 30 mars 2018 un massacre de plus que celui des 17 Palestiniens coupables de protester contre la condition infra-humaine dans la prison à ciel ouvert qu'est Ghaza. Plus de 1400 blessés, dont 758 par des tirs à balles réelles, C'est aussi la commémoration de la catastrophe (Nakba) subie par les Palestiniens lors de la création d'Israël (1948). Ils furent plus de 700.000 à fuir leur terre pour trouver refuge dans la bande de Ghaza, en Jordanie, au Liban, en Syrie. Leur enfermement et la grave crise humanitaire qui sévit à Ghaza donnent plus que jamais corps à la question du 'droit au retour''. Cette demande dont les dirigeants israéliens n'en veulent à aucun prix, au contraire, encourageant des juifs de la Diaspora au nom de la loi du Retour de revenir quand ils veulent en Palestine, prendre la place des exclus et pousser de plus en plus les Palestiniens restants à partir.» (3)
Résilience du peuple palestinien
«Vendredi 30 mars 2018 été la journée la plus meurtrière dans la bande de Ghaza depuis la guerre de 2014:. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, ainsi que la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini, ont réclamé une 'enquête indépendante'' sur l'usage par Israël de balles réelles, une demande rejetée par l'Etat hébreu. Cette enquête n'a pas eu lieu. Beaucoup de commentateurs ont fait une analogie avec les massacres de Sharpeville, sauf qu'à l'époque, le monde occidental avait banni l'Afrique du Sud, qui fut par la force des choses amenée à reconsidérer sa politique d'apartheid. Pourtant, la conscience humaine devrait retenir le bras vengeur de cette armée qui se dit «la plus morale du monde» car mettre des dizaines de snipers pour un tir aux pigeons, sauf que le pigeon est un jeune envahi par le désespoir, qui veut vivre à en mourir dans une enclave où son horizon est bouché. Que certains sionistes aient fait de la religion judaïque un fonds de commerce au nom de la race élue, ne doit pas porter préjudice à un peuple qui revendique de vivre sur les 18% de la Palestine originelle. La direction palestinienne s'est installée dans les temps morts et il n'y a pas de relève à l'horizon. Il est à craindre que la conscience internationale regarde ailleurs pendant qu'un peuple est en train de disparaître en tant que nation.» (3)
Trump offre le Golan à Netanyahu
«Une autre plaie à la face de l'Occident est la reconnaissance par les Etats-Unis du Golan comme appartenant à Israël. Après Dieu, après Lors Balfour, Trump donne une Terre aux juifs qui n'est pas la leur. Donald Trump a signé le décret reconnaissant officiellement la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan, le 25 mars, 2019 en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ce décret est un coup de pouce majeur au Premier ministre israélien à quinze jours d'élections législatives incertaines dans l'Etat hébreu. Benjamin Netanyahu a profité de cette occasion pour réaffirmer qu'Israël «ne renoncerait jamais» à la majeure partie du Golan syrien conquis par l'Etat hébreu lors de la guerre des Six-Jours en 1967, avant de l'annexer en 1981. Une annexion qui n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.
La décision de Donald Trump a donc, sans surprise, été vivement critiquée par de nombreux pays. Mais pour le président américain, au contraire, cette reconnaissance 'aurait dû avoir lieu il y a des décennies''. L'administration Trump, avec Israël, a prétendu que le plateau du Golan a un intérêt pour la sécurité, mais c'est tout simplement faux. Israël a établi 34 colonies sur le plateau du Golan et installé près de 2000 civils israéliens. En sus, Israël possède environ 167 activités économiques sur le plateau du Golan, dont la seule station de ski accessible aux Israéliens.»
«Friedman. l'ambassadeur américain a parlé du déménagement de l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, la décrivant comme l'aboutissement d'un rêve juif vieux de 2000 ans du retour à Sion. Il a décrit la reconnaissance du plateau du Golan comme le 'miracle de Pourim''. Soulignant la nature stratégique du Golan et la menace que représente la Syrie, Friedman a affirmé que 'cela n'arrivera jamais sous le règne du président Trump''. «Le Président Trump s'est tenu, une fois de plus, courageusement et résolument aux côtés du peuple d'Israël.» (4)
Une guerre de l'eau en puissance
Conquise par Israël aux dépens de la Syrie en 1967, la zone constitue un territoire stratégique, d'un point de vue militaire et économique, avec une réserve d'eau cruciale. Le plateau syrien du Golan surplombe la vallée du Jourdain et la Galilée israélienne, à l'ouest, et le plateau de Damas, à l'est. Israël et la Syrie sont séparés par une zone démilitarisée surveillée par les Nations unies depuis 1974. Quelque 1 200 km2 du plateau du Golan, frontalier également du Liban et de la Jordanie, ont été annexés par Israël en 1981. Cette annexion n'a jamais été reconnue au niveau international et a même été condamnée par une résolution des Nations unies en décembre de la même année. A lui seul, le Golan (avec divers cours d'eau et nappes phréatiques) fournit un peu plus de 250 millions de m3 d'eau douce par an à Israël. Le contrôle du plateau permet, en outre, à l'Etat hébreu de protéger le Jourdain Dans les années 1990, des négociations israélo-syriennes ont achoppé sur la question du Golan, dont la Syrie réclame la restitution totale jusqu'aux rives du lac de Tibériade.» (5)
Les réactions
Les alliés de la Syrie, comme certains de ses adversaires, ont aussi condamné les propos de Donald Trump. A Moscou, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a aussi déclaré que tout changement de statut du Golan représenterait une violation flagrante des décisions des Nations unies sur cette question. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, estime de son côté qu'«il ne faut pas permettre de légitimer l'occupation des hauteurs du Golan» et que les propos de Donald Trump ont placé la région au bord d'une nouvelle crise.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a affirmé, pour sa part, que les propos de Donald Trump étaient «totalement en dehors du droit international». La Ligue arabe a suspendu la Syrie en 2011, dès la première année du conflit civil syrien. La Jordanie a, elle, dénoncé une «décision unilatérale qui provoquerait plus de tensions dans la région»Le refus de l'annexion du Golan par Israël et de sa reconnaissance par les Etats-Unis a été débattu au sommet de la Ligue arabe, le 31 mars, à Tunis.
L'Union européenne déclare: «Nous ne reconnaissons pas la souveraineté d'Israël sur les territoires occupés par Israël depuis juin 1967, Conformément au droit international, [elle] ne reconnaît pas la souveraineté d'Israël sur les territoires occupés par Israël depuis juin 1967, parmi lesquels les hauteurs du Golan, et ne considère pas qu'ils font partie du territoire israélien.» (6)
Conclusion
Cette nouvelle politique américaine au Moyen-Orient qui tranche avec les statu quo précédents n'est pas tombée du ciel. Le président Trump fait ce qu'il dit et ce qu'il fait. Washington avait préparé le terrain. En novembre 2018, les Etats-Unis avaient, pour la première fois, voté contre une résolution de l'ONU considérant l'annexion israélienne du Golan comme «nulle et non avenue».«Cette décision américaine représente un véritable coup de pouce pour M. Nétanyahou, en campagne pour sa réélection à l'approche des législatives du 9 avril, Il a rompu avec le consensus international en vigueur en reconnaissant, le 6 décembre 2017, Jérusalem comme capitale d'Israël et en annonçant le transfert de l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv vers Jérusalem - au grand dam des dirigeants palestiniens, qui considèrent la partie orientale de la ville comme la future capitale de l'Etat auquel ils aspirent.» (7)
Ces critiques sont partagées jusqu'en Israël, notamment par le quotidien de gauche Haaretz, qui estime, lui aussi, que «la décision de Donald Trump de reconnaître la souveraineté israélienne sur la Golan est 'encore plus dangereuse que sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu'', et la présente comme «un coup de poignard dans le dos du droit international, au nom d'Israël».
Toute cette proximité de l'Administration américaine peut se comprendre par le fait que finalement, le Rapport Muller termine sur un non-lieu qui blanchit le président Trump et lui balise la route vers un second mandat. Le destin des peuples du Moyen-Orient fait l'objet de tractations. Ce n'est pas demain que le droit international remplacera la force.
Le peuple syrien qui peine à se relever aura comme le peuple palestinien à méditer sur les rodomontades des dirigeants arabes englués dans l'irrationnel et qui ne guident pas leurs pays vers le savoir, seule force respectée dans ce XXIe siècle de tous les dangers. Le voyage du pape qui parle encore de Jérusalem, capitale trois fois sainte, semble décalée avec la réalité du monde. Il reste aux Arabes la dérision: Doured Lahham, célèbre auteur pour ses feuilletons télévisés, a présenté, dans une vidéo signée un document qui ressemble à celui que Trump a signé sur le Golan syrien: «J'offre l'état de Californie au Mexique.»
1.https://www.ouest-france.fr/monde/gaza/gaza-manifestations-massives-la-frontiere-israelienne-trois-morts-palestiniens-6287511
2.https://bdsf34.wordpress.com/2019/03/31/premier-anniversaire-de-la-grande-marche-du-retour-par-haidar-eid/
3.http://www.palestine-solidarite.org/analyses.chems-eddine_chitour.060418.htm
4. https://fr.timesofisrael.com/lenvoye-americain-salue-le-courage-de-trump-pour-le-golan-et-lambassade/
5.https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/22/le-plateau-du-golan-au-c-ur-du-conflit-entre-israel-et-la-syrie_5439458_3210.html
6.https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/22/la-syrie-denonce-la-position-de-trump-sur-le-golan_5439648_3210.html
7.https://www.france24.com/fr/20190326-rev-press-golan-trump-syrie-israel-netanyahou-onu-gaza-hamas-benny-gantz-sauce-piquante


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