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Le Burkina demande "la création d'une coalition internationale"
TERRORISME AU SAHEL
Publié dans L'Expression le 18 - 05 - 2019

Lors de la réunion du Conseil, le MAE burkinabé a réclamé à la communauté internationale d'afficher «une position claire quant à la résolution de la crise libyenne», alors que le pays «reste un sanctuaire d'incubation» pour des «terroristes et criminels de tous ordres».
La lutte contre le terrorisme et la criminalité au Sahel «est une responsabilité collective» et «il est temps que la communauté internationale envisage la création d'une coalition internationale», a affirmé jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU le chef de la diplomatie du Burkina Faso. Ces fléaux doivent «être traités avec la même détermination que celle qui a prévalu en Irak et en Afghanistan», a estimé Alpha Barry, qui s'exprimait au nom des cinq pays membres de la Force G5-Sahel (Burkina, Niger, Tchad, Mauritanie et Mali). «Les Etats membres du G5-Sahel n'y arriveront pas tout seuls», a insisté le ministre burkinabé, en évoquant «une lutte pour (leur) survie» et en rappelant les évènements de ces dernières semaines: prise en otages de Français, assassinats dans des églises, décès mardi de 28 soldats nigériens... Au Sahel, «les groupes terroristes (...) restent toujours forts et (...) partout la menace gagne du terrain», a estimé le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso. Sans répondre à la demande de créer une coalition internationale, le Conseil de sécurité a exprimé dans une déclaration rendue publique jeudi soir «sa profonde préoccupation devant la détérioration continue de la situation sécuritaire et humanitaire dans la région du Sahel». Il affirme sa «volonté de contribuer à prévenir toute nouvelle déstabilisation» au Burkina Faso, en particulier dans ses zones frontalières, ajoute la déclaration adoptée à l'unanimité de ses quinze membres. Lors de la réunion du Conseil, Alpha Barry a aussi réclamé à la communauté internationale d'afficher «une position claire quant à la résolution de la crise libyenne», alors que le pays «reste un sanctuaire d'incubation» pour des «terroristes et criminels de tous ordres». Secrétaire générale adjointe de l'ONU pour l'Afrique, Bintou Keita a aussi considéré que «la Force conjointe G5-Sahel ne pouvait pas affronter seule la charge du combat contre le terrorisme et de stabiliser la région». Elle a demandé au Conseil de sécurité d'élargir le soutien logistique de l'ONU à cette Force antijihadiste lancée formellement depuis deux ans mais qui souffre toujours d'un manque d'équipement et d'une opérationnalisation incomplète. Les Etats-Unis, qui privilégient une approche bilatérale, refusent toute implication plus forte de l'ONU en soutien de cette unité multinationale de 5.000 militaires. «L'assistance bilatérale est le meilleur moyen d'aider cette force», a répété l'ambassadeur américain adjoint, Jonathan Cohen. Il a précisé que l'aide américaine aux pays concernés s'élevait à 111 millions de dollars. Comme la France, le diplomate américain a reconnu que «les conditions de sécurité continuent de se détériorer» au Sahel et que «cette insécurité a une incidence sur l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest». Mais il a critiqué dans le même temps les velléités de certains au Conseil de sécurité à vouloir renforcer l'implication de l'ONU dans la région, y compris dans son soutien logistique qui devait à l'origine n'être qu'une «mesure temporaire». La dégradation de la situation «fait peser un risque sans précédent sur la stabilité de l'Afrique de l'Ouest tout entière», a estimé l'ambassadeur français, François Delattre, en appelant au contraire à «renforcer le soutien multilatéral» à la Force G5-Sahel «via l'octroi d'un mandat robuste» par l'ONU «et la mise en oeuvre d'un paquet logistique». La Russie n'est pas opposée à «un financement de la force conjointe provenant du budget ordinaire des Nations unies», a indiqué l'ambassadeur russe adjoint Dmitry Polyanskiy.

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