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La gale à la clinique Sainte-Anne
ORAN
Publié dans L'Expression le 03 - 06 - 2019

La structure en question ne répond plus aux normes de sécurité et d'hygiène propres aux maternités
La clinique Fadhila Nouar a subi deux fermetures en raison de deux faits non moins graves.
Située en plein coeur d'Oran, très précisément à la rue des soeurs Benslimane, la clinique Nouar Fadhila, ex-Sainte-Anne, est fermée pour une période de 10 jours, le temps de parachever l'opération de la stérilisation qui vient d'être lancée dans l'ensemble de cette structure sanitaire, spécialisée dans la maternité et les accouchements.
Le personnel la faisant fonctionner vient également d'être libéré pour la même durée, alors que les patientes se trouvant dans un état de santé jugé critique ont été orientées vers d'autres structures sanitaires éparpillées un peu partout dans la wilaya d'Oran. Et pour cause, deux cas de gale ont été relevés chez deux employés, dont l'identité et encore moins la fonction n'ont été données. Ces deux derniers cas ont été jugés positifs aux examens et autres tests que ces personnes ont subis après avoir constaté qu'elles souffrent des problèmes dermatologiques, dont essentiellement le prurit ou encore d'incessantes démangeaisons. L'on a d'ailleurs conclu qu'ils ont été contaminés par une femme enceinte venue mettre au monde son nouveau-né dans cette structure sanitaire spécialisée.
Le recours à la fermeture systématique de ladite clinique a été motivé par la peur de la propagation de cette maladie et de sa transformation en situation épidémique. Ce n'est pas tout. Une enquête a été ouverte. Son axe principal tourne essentiellement autour du degré de la dangerosité de cette pathologie qui, selon des spécialistes, peut aisément s'avérer fatale au moindre petit relâchement.
La clinique Fadhila Nouar a, en 20 ans, subi deux fermetures en raison de deux faits non moins graves. La première a été décidée en 2005 par la direction du CHU d'Oran, suite au constat établi par le Centre technique de la construction qui a considéré la bâtisse comme étant une structure dangereuse, en raison de l'affaissement du sol l'ayant affecté durant la même année, d'où le risque d'effondrement. Après une fermeture qui a duré plus de 4 années, voilà que les services de la santé de la wilaya d'Oran ont réouvert, en 2009, la clinique Fadhila Nouar qui a fait l'objet d'importants travaux de réhabilitation.
La structure en question qui ne répondait plus aux normes de sécurité et d'hygiène propres aux maternités, en raison de la dégradation des fondations et la saleté de la plupart de ses ailes, a été fermée en 2005 et un grand chantier a été ouvert pour sa réhabilitation, avec une enveloppe financière conséquente dégagée par la tutelle. La clinique a été dotée de nouveaux équipements médicaux, tels que la radio et le scanner et approvisionnée en plus, de différents médicaments et de vaccins nécessaires aux services de gynécologie obstétrique.
La réouverture de cette structure de santé a permis de soulager considérablement les polycliniques, les maternités et autres dispensaires existants au niveau de la wilaya d'Oran. Les accouchements sont opérés à un rythme croissant un peu partout dans des hôpitaux d'Oran et d'El Mohgoun, qui enregistrent quotidiennement plusieurs accouchements, des dizaines de femmes venant mettre au monde leurs nouveau-nés.


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