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«Il faut récupérer les salles de cinéma»
ENTRETIEN AVEC ABDELKRIM AIT OUMEZIANE, DIRECTEUR DU CNCA
Publié dans L'Expression le 05 - 01 - 2006

A la faveur des missions devant être prises en charge par cette structure, il est à constater que beaucoup reste à faire...
Aït Oumeziane Med Abdelkrim est né le 10 février 1962 à Alger. Il est diplômé dans la gestion commerciale. Son amour pour le 7e art l'a conduit à participer dans plusieurs stages en rapport avec les métiers du cinéma, au point de se frayer un chemin dans les boîtes de productions et les télévisions françaises. Dans le milieu cinématographique algérien, il est connu par ses positions pour la sauvegarde et la valorisation de cet art aux côtés d'illustres cinéastes algériens, tels que Lamine Merbah, Rachid Belhadj, Ali Mouzaoui... En 1989, il prend la direction de la production au sein de l'Enpa, fonction qu'il garda jusqu'à la dissolution de cet établissement. Juste après, il intègre le service de la commerciale de l'entreprise Cosider qu'il quitta peu après pour rejoindre l'Anep comme inspecteur principal. Actuellement, il est directeur général du Centre national de la cinématographie et de l'audiovisuel (Cnca). Ce dernier se veut être un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Créé par décret n°04/236 du 23 août 2004, modifiant le décret 88/08 du 26 janvier 88, portant réorganisation du centre de diffusion cinématographique et changement de sa dénomination par Ahmed Ouyahia.
A ce titre, ce centre est chargé au plan de la réglementation de contrôler les activités professionnelles cinématographiques, proposer les textes législatifs et réglementaires liés à son domaine d'activité, proposer toute mesure en vue de réglementer le secteur de la vidéo et des vidéo-disques (DVD)... au plan de soutien à l'économie du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia : gérer les opérations liées au soutien financier de l'Etat de l'activité cinématographique et audiovisuelle, récupérer et gérer les droits des films cinématographiques de court au long métrages, sur tous les supports ou genres, y compris les archives filmées, produits ou coproduits par l'Etat, proposer des formes de soutien au secteur des nouvelles technologies de l'image (DVD, disque optique numérique, images de synthèse...).
Au plan de la promotion et de la diffusion cinématographique, du patrimoine et des archives, il se doit de participer à la mise en oeuvre des opérations de restauration, de réfection ou de réhabilitation des salles de cinéma en vue de la relance de l'activité cinématographique à travers le pays, participer à la gestion des opérations d'aides publiques destinées à la restauration des salles de cinéma et préparer les cahiers des charges destinés à accompagner le transfert de ces salles à des exploitants privés, encourager la diffusion du cinéma d'auteur, fournir toute information et moyen disponible sur les enseignements des métiers du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia, encourager la mise en place de programmes nationaux de sensibilisation au cinéma, tant dans le milieu éducatif que dans les quartiers... Qu'en est-il aujourd'hui?
L'Expression: Vous êtes aujourd'hui à Ghardaïa en qualité de membre du jury au festival du film amazigh; quelle appréciation en faites-vous?
Abdelkrim Aït Oumeziane: Le Cnca (centre national de la cinématographie et de l'audiovisuel) est en effet, présent à la 6e édition du Festival du film amazigh à Ghardaïa. Je considère que c'est un festival à encourager en sa qualité de rencontre englobant plusieurs cinéastes amateurs.
Que devient le Cnca depuis sa création en juin 2004?
Vous savez très bien que la première année, ce n'est pas facile de démarrer un centre national de cinéma d'une telle envergure. On a travaillé beaucoup plus sur l'organisation interne du centre, notamment la mise en place de la structure, la récupération du patrimoine issu des entreprises dissoutes (Enpa, Caaaic, Anaf, Ndlr). Cette année, nous avons procédé à la récupération et la mise en place de la structure, autrement dit, de l'organigramme, les arrêtés de recettes. Tout le matériel qui était sous l'égide des entreprises dissoutes est maintenant récupéré par le Cnca.
Quelle a été la démarche du Cnca depuis, envers les réalisateurs algériens?
Le Cnca a aidé 12 productions algériennes durant l'année 2005 par le biais du matériel. La plupart sont des produits de la télévision algérienne qui était le producteur exécutif.
Comment compte aujourd'hui le Cnca relancer aussi le cinéma algérien?
Les objectifs du Cnca est la relance du cinéma, cela est évident, c'est de mettre à la disposition de la production et du producteur le matériel nécessaire ainsi que la mise en marche des laboratoires qui sont à l'arrêt depuis 1998. Quand on parle de relancer le cinéma, il ne suffit pas de parler de production. Dans le cinéma, il y a 3 processus: la production, l'exploitation et la distribution. Ils sont tous liés. Il ne faut pas favoriser un des vecteurs et négliger les autres. Mais il y a une question de priorité. C'est la récupération des salles de cinéma. Aussi, c'est la réglementation des réseaux de distribution et la production en général (la production et la postproduction).


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