C'est une première dans le secteur de la santé en Algérie. Le traitement du Covid-19 ne prend plus de temps, comme cela a été annoncé par les dubitatifs. Le système électronique, mis en place dans le cadre de la gestion des dossiers médicaux des patients, a amplement allégé le fardeau porté par ces soldats mobilisés dans le premier front en faisant face chaque jour à cette maladie. «Vu la crise sanitaire et les risques qu'elle peut provoquer, nous avons élargi le système électronique en l'intégrant dans la lutte contre la propagation du Covid-19», dira la directrice de communication près l'Etablissement hospitalier universitaire de l'Usto, Hayet Missoum expliquant que «cette nouveauté nous a amplement aidé sur plusieurs plans». Sur sa lancée, elle a indiqué que «ce système endigue le personnel de la contamination». Sur le plan aménagement, la gestion du dossier électronique médicale est d'autant plus importante que celle-ci permet au praticien d'informatiser toutes les données des patients». Le directeur des systèmes d'information près l'EHU d'Oran, Yacine Abdelkadous, dira à son tour que «l'Ehu est le premier établissement de santé au niveau national à mettre en place un système d'information hospitalier. Nous avons créé un service Covid-19 et la prise en charge des patients à l'aide du protocole chloroquine, dont la gestion des dossiers médicaux est totalement électronique». Le temps gagné est d'autant plus précieux que les guérisons se font de plus en plus encourageantes. Yacine Abdelkadous a souligné que «l'avantage du système électronique médical structure parfaitement le dossier médical du patient». «On peut avoir l'information en temps réel», a-t-il ajouté expliquant que «ce nouveau mode permettra l'intervention rapide des autres services en charge du traitement des maladies». «Le risque de contamination est minimisé puisque cette information nous permet de limiter au maximum le transfert de papiers interservices», a-t-il ajouté. «L'EHU a réuni toutes les conditions nécessaires pour vaincre cette menace transfrontalière, cette maladie du siècle, le Covid-19», lui a emboîté le pas la responsable de communication de l'EHU, Hayet Missoum. Les praticiens sont passés à la gestion du dossier électronique médicale, le DEM. Du coup, ils n'ont plus à s'alarmer ni s'inquiéter des risques de contamination par le Covid-19 en faisant face à cette maladie. Ainsi donc, les médecins, les paramédicaux et autres praticiens, ainsi que les employés de l'Etablissement hospitalier du 1er-Novembre ne s'encombrent plus de rames de papier et autres formulaires contenant les informations des patients qu'ils traitent. Il suffit d'un petit clic sur le micro-ordinateur pour que le tour soit joué. Cette nouveauté allège allégrement le fardeau porté, des années durant, pas des médecins et des laborantins, des agents d'administration se retrouvaient très souvent contraints de claquer tout leur temps à consommer plusieurs tonnes de papier pour constituer le dossier médical du malade. Désormais, le papier est de l'histoire ancienne, d'autant que celui-ci constitue un risque majeur pour la santé des intervenants du personnel soignant, étant donné qu'il est facilement contaminant. Mis en place à partir de 2013, ce système s'est généralisé dans tous les services en 2017. Cela survient dans le but d'améliorer l'efficacité, l'efficience, la qualité et la sécurité des soins de santé. La plupart des pays investissent dans l'informatisation de leur système de santé. L'Algérie aussi s'implique dans l'interface avec les partenaires de santé des pays étrangers pour un système de santé plus performant. L'EHU d'Oran a été choisi en 2012 comme site pilote, car il dispose des meilleures normes exigées pour la mise en œuvre de ce projet et aussi, il répond à l'élargissement naturel de la quadruple mission des centres et établissements hospitaliers.
