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La raison l'emporte
Oran
Publié dans L'Expression le 21 - 11 - 2020

«Le virus est en libre circulation. Il est transporté par les flâneurs», regrette un médecin expliquant que «bafouer les gestes barrières, c'est prendre des risques, pour soi et pour ses proches».
Le virus étant en pleine expansion, la riposte est désormais collective. Elle est à apporter en observant, certes, de petits gestes, mais salvateurs. C'est du moins ce que révèle l'ensemble des Oranais plaidant l'éveil des consciences et le respect de la vie humaine. D'autant plus que les derniers bilans donnent froid dans le dos. D'aucuns n'ignorent la nécessité d'aller vers le fond de la situation en adoptant des nouvelles traditions bien qu'il soit très souvent difficile de se défaire des anciennes habitudes. La situation cette fois-ci oblige, étant donné que le danger est à nos portes. Un petit relâchement est synonyme de l'aggravation, sans appel, de la situation.
Les Oranais connus pour leur élégance, leur esprit de fêtards avec les tournées des grands-ducs, notamment dans les fins de semaine, ne badinent plus avec leur santé ni encore moins avec la santé publique en ne s'exposant plus aux risques du Covid-19 pouvant accéder facilement dès qu'une petite brèche lui est ouverte. Se laver les mains régulièrement, tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir, utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter, saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades, constituent ces nouvelles mesures instaurées pour freiner la propagation de cet ennemi invisible rôdant à pleine vitesse, tout en continuant à faire des ravages.
Les derniers chiffres, révélés par le comité de suivi de l'évolution de la pandémie font état de plus de 1 000 nouveaux cas de contaminations enregistrées, d'où la vigilance maximale et la prudence dans toutes les démarches entreprises par ces Oranais ayant; à l'instar de leurs compatriotes, le coeur net que «leur survie dépend du niveau de leur responsabilisation et de leur conscience». Au lendemain de la fastidieuse annonce faite par le docteur Fourar, énumérant le bilan en hausse des nouvelles contaminations, la ville a fait vite de se transformer en cité morte, notamment en cette journée de jeudi connaissant habituellement un grand flux d'hommes, de femmes, des jeunes et des moins jeunes flânant dans les rues, se bousculant dans les magasins et dans les restaurants, histoire de se décompresser après une semaine de labeur. «Cette histoire relève désormais de l'ancienne tradition, les nouveaux usages imposent le respect du dispositif de confinement et la limitation des déplacements et des contacts en plus du port obligatoire du masque. On peut tous être touchés, alors on doit tous se protéger», dira un commerçant mesurant la dangerosité du virus, ce dernier ne laisse rien au hasard, en tançant parfois des clients récalcitrants, en leur indiquant le chemin à emprunter en vue de préserver leurs vies et celles des autres qu'ils exposent au danger du fait de leur relâchement. «J'ai du recruter quatre employés ne jurant de rien d'autre hormis par le respect des gestes barrières comprenant le port obligatoire du masque et l'observation des distanciations physiques», a-t-il confié, expliquant que «nous sommes assistés par des policiers du coin dès que de petits clients commencent à afficher une petite résistance». La rue est d'autant plus belle que le masque de toutes les couleurs est de visu perceptible. Nadia, Alloua, Rabah, Smaïl, Salim, Abdelkader et tant d'autres font rapidement le tour des commerces, accomplissent leurs achats avant de rentrer.


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