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Oran résiste à la crise
Durement touchée par le coronavirus
Publié dans Liberté le 12 - 07 - 2020

L'insouciance d'une partie de la population est parmi les causes à l'origine du nombre important de cas de Covid-19, dans la wilaya, estiment les spécialistes.
Devant cette situation alarmante, les professionnels de la santé publique ont tiré la sonnette d'alarme quant à l'importance de respecter les mesures de prévention pour endiguer la progression de la pandémie et d'éviter les lieux à haute fréquentation de la population. Le chef du service de prévention à la Direction de la santé de la wilaya, Dr Yousef Boukhari, a souligné que le port du masque, l'hygiène des mains et le respect de la distanciation sociale sont des gestes très importants dans la lutte contre le virus, ajoutant qu'il faudrait également éviter les occasions familiales (décès, mariages, circoncisions, anniversaires) afin de stopper la propagation de la Covid-19. La wilaya d'Oran enregistre, depuis quelques jours, une hausse du nombre de cas de Covid-19. Elle figure parmi les villes du pays les plus touchées par la pandémie, avec plus de 1 500 cas positifs enregistrés depuis le début de la crise sanitaire, rappelle-t-on.
Toutefois, cette recrudescence des cas de Covid-19 à Oran n'a pas poussé une partie de la population locale à respecter les mesures de prévention et les gestes barrières. Le constat sur le terrain est des plus déplorables, a-t-on constaté. Les 82 nouveaux cas, enregistrés le 3 juillet dernier à Oran et annoncés par le porte-parole du comité scientifique de suivi de la Covid-19, ont fait que la capitale de l'Ouest occupait, ce jour-là, la première place pour ce qui est du nombre de personnes contaminées. Cette triste nouvelle n'a pas empêché beaucoup d'Oranais à sortir le lendemain, samedi, sans la moindre protection, a-t-on constaté.

Un acte de civisme
Les femmes plus que les hommes, les personnes âgées plus que les jeunes sont plus strictes à respecter ces règles de prévention. Farid, un commerçant d'électroménager à la cité Ibn Rochd (ex-HLM), masque sanitaire coincé sur le menton, admet que le masque est une obligation. "Toutefois, en cette période de canicule, je ne peux pas le porter tout le temps. Par contre, je veille au respect des autres mesures comme l'hygiène des mains et la distanciation physique avec mes clients", reconnaît-il. Pointant le doigt sur une affichette, apposée à l'entrée de son magasin, sur laquelle il est recommandé que "le port du masque est obligatoire", Farid souligne qu'il exige à tous ses clients de respecter cette règle avant d'accéder au magasin. "C'est impératif", s'est-il exclamé. Amel est une fonctionnaire dans une entreprise privée. Rencontrée au centre-ville en compagnie de ses deux enfants, tous les trois portent un masque. Cette mère affirme qu'elle ne sort plus sans masque depuis plus de trois mois. "Je respecte aussi bien le port du masque que l'hygiène des mains et la distanciation physique.
C'est devenu presque un réflexe naturel pour moi", a-t-elle dit. "Dans la rue, à l'intérieur des magasins ou même dans l'administration où je travaille, je porte le masque. Je tiens toujours à le faire rappeler à mes collègues ou à mes interlocuteurs. Je ne veux pas prendre de risque. J'ai une famille à protéger et je dois faire attention", a-t-elle ajouté, estimant qu'"adopter ces gestes quotidiennement est un acte de civisme avéré et un signe indéniable du respect d'autru".

L'insouciance des jeunes
M'khaïssia, une femme d'un certain âge, attend sagement son tour pour accéder à une boucherie. Elle porte un masque et veille scrupuleusement au respect de la règle de la distanciation physique. "Ces gestes barrières sont une bouée de sauvetage pour sortir de cette crise sanitaire sans précédent", affirme-t-elle, tout en soulignant "la nécessité de les respecter et de les faire respecter". "Rien n'empêche les jeunes de se saluer en respectant une distance d'un mètre et demi, de porter un masque jusqu'au retour à la maison et de laver les mains fréquemment. Aucune excuse n'explique ce rejet", s'est-elle exclamée. "Ces gestes simples, beaucoup de nos jeunes ne les appliquent malheureusement pas souvent.
Ce sont leurs parents et grands-parents qui risquent d'en payer les conséquences", a encore souligné M'khaïssia. Les jeunes incriminés pour ces "failles" ont un autre point de vue à avancer pour expliquer leur insouciance et leur non-respect des gestes barrières largement constatés dans plusieurs cités d'Oran. "Le virus touche beaucoup plus les personnes âgées et les malades chroniques. Nous, les jeunes, sommes plus ou moins immunisés", expliquent plusieurs jeunes, interrogés.
Des scènes de groupes de jeunes s'adonnant à d'interminables parties de dominos ou de cartes ou encore s'échangeant des vidéos et des applications mobiles sans aucun moyen de protection ni respect de distanciation physique sont devenues normales et quasi quotidiennes au sein des cités d'habitations et quartiers populaires. Si sur les réseaux sociaux ces comportements sont condamnés, dans le monde "réel" la situation est tout autre.

APS


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