L'avenir du secteur minier est actuellement en cours de préparation. Plusieurs opérations pour la découverte de nouvelles mines exploitables, seront lancées durant la période 2021-2023. 13 matières minérales viennent d'être listées dans le cadre du lancement de 26 projets retenus pour ladite période et une somme de 4,8 milliards de dinars sera allouée pour leur financement. C'est du moins ce qui ressort des déclarations faites, hier, par le ministre des Mines, Mohamed Arkab, qui intervenait, à l'occasion d'une convention de coopération entre l'Agence nationale des activités minières (Anam) et l'Office national des recherches géologiques (Onrg) pour le lancement des projets précités. Aussi, le premier responsable du secteur minier a indiqué que «cette convention destinée à la mise en oeuvre du Programme national de recherche et de prospection minière pour la période 2021-2023 comprend 26 projets d'exploitation de 13 matières minérales réparties sur 17 wilayas, pour un investissement global de 4,8 milliards DA». Ladite convention offre une large part à la prospection de lithium destiné principalement à la fabrication des batteries du véhicules électriques, ainsi qu'à l'industrie de précision et aux technologies modernes. «Parmi les résultats attendus, figure la recherche de réserves à haute teneur, regroupant un large ensemble de minéraux dont le coût de traitement est relativement bas comme pour le zinc, le cuivre, le plomb et l'argent», a souligné Mohamed Arkab, ajoutant que «ce programme comprend aussi l'exploration et la prospection de réserves de matières minérales de large consommation par les industriels, telles que le fer, le manganèse et les minéraux industriels». Il s'agit, selon le ministre, de l'utilisation optimale des outils menant aux résultats escomptés, à moindre coût en prenant en considération la mise à jour de nouvelles réserves, ignorées jusqu'à aujourd'hui, avec l'appui de l'utilisation de méthodes de recherche nouvelles et modernes. Pour le ministre, les réserves extraites n'étant pas renouvelables, nécessitent la relance de la recherche minière, afin de réduire, voire de cesser l'importation des produits miniers et de reformer les réserves à travers leur exploitation. «Il s'agit également d'approfondir les connaissances dans les secteurs géologique et minier ainsi que la recherche et la promotion de nouveaux horizons pour l'investissement, tout en élargissant la base minière du pays», a-t-il expliqué, renforcer la capacité géologique et les ressources minérales à travers des approches et des techniques nouvelles et modernes de promotion, ainsi que la structuration des zones pour des exploitations diverses, quelles soient artisanales ou industrielles.