A travers un appel constant adressé aux jeunes et à la société civile, pour serrer leurs rangs et faire converger leurs idées dans la même direction, celle de valoriser les changements inscrits dans la concrétisation du processus constitutionnel, le conseiller du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger Nazih Berramdane, a insisté, jeudi dernier, à partir d'El Tarf, sur l'impératif d'intensifier le travail de concertation et de dialogue. Et ce dans l'ultime objectif d'accorder plus de chances d'aboutir à un consensus autour des élections législatives prochaines. Indiquant qu'«aujourd'hui, il est plus qu'indispensable de renforcer le front intérieur et de poursuivre la sensibilisation pour davantage de prise de conscience afin d'affronter ensemble les défis auxquels fait face le pays, en impliquant la société civile partenaire incontournable.».Il faut dire, que l'organisation des législatives n'est qu'un début d'un long chemin, pour sortir le pays des crises qui ont laissé de profondes séquelles dans la société. L'accumulation des retards induits pas ces dernières, a lourdement affecté la mise en place des nouveaux paradigmes de gestion et de gouvernance et le lancement des réformes, accordant aux défis à relever plus de complexité. Néanmoins, les avancées enregistrées sont bien réelles, et commencent à impacter positivement la société. À ce sujet, Berramdane revient sur ce point important, en soulignant que «les changements positifs et palpables enregistrés, aujourd'hui, traduisent la vision du président de la République à travers ses engagements. Entre autres, l'amendement de la Constitution, l'adoption du projet d'ordonnance portant loi organique relative au régime électoral en sus d'autres instances de consultation, dont l'Observatoire national de la société civile, qualifié de premier allié du redressement de l'Etat». Des réalisations qui vont certainement impacter fortement, la scène politique, économique et sociale, dans la mesure où les murs qui séparaient les jeunes, la société civile et les citoyens intègres de la vie politique, ont été détruits par le truchement des nouvelles considérations dédiées à toutes les franges de la société. À ce titre, Berramdane, n' a pas manqué de s'adresser aux jeunes et à la société civile, pour les encourager à prendre part à la construction du pays, expliquant que «aujourd'hui, les jeunes ont su demeurer fidèles au serment de leurs aînés en étant aux premiers rangs pour faire face aux multiples crises traversées par le pays qu'elles soient sanitaire, politique ou économique. Ils sont invités, à cet effet, à faire valoir leurs compétences et contribuer efficacement à l'édification de l'Algérie nouvelle et à profiter des facilitations accordées par l'Etat dans le cadre de l'accompagnement et le soutien des jeunes porteurs de projets pour contribuer à la relance économique». Un appel qui s'intensifie à quelques mois du rendez-vous électoral, et qui vise à confirmer les nouveaux acteurs de la scène politique, en l'occurrence, les jeunes et la société civile dans un rôle de changement majeur. Il y a lieu de convenir que leur seul passage de l'oubli et du mépris qu'ils subissaient sous le règne de l'ancien système, au rang d'acteurs politiques à part entière, est en soi un grand changement. Cela reflète une volonté certaine de l'Etat à composer avec de nouvelles visions et de confirmer la direction prise dés le départ. L'objectif escompté à travers cette reconfiguration de la scène politique, n'est autre que, l'instauration d'une concurrence loyale, de l'égalité des chances pour tous, et surtout la réconciliation du citoyen avec les événements électoraux et avec l'acte de voter.
