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«Notre force est dans notre diversité»
Boudjemaâ Haichour à L'Expression
Publié dans L'Expression le 20 - 06 - 2021

Ministre de la Jeunesse et des Sports, ministre de la Communication et enfin ministre de la Poste et des Télécommunications, Boudjemaâ Haïchour a toujours fait valoir ses compétences et ses expériences. Bardé de diplômes et de formations, notamment un doctorat d'Etat en sciences économiques obtenu en décembre 1994 à l'université d'Alger avec mention très honorable, Boudjemaâ Haïchour a toujours persévéré à lier ses thèmes de recherche avec les besoins de la réalité nationale, notamment pour ce qui est des volets économiques. Dans cette interview, il nous livre à chaud ses impressions sur des questions d'actualité brûlante.
L'Expression: L'Algérie vient de vivre des élections législatives insolites, à tous les niveaux. Quel est votre sentiment à ce sujet?
Boudjemaâ Haïchour: Nous sommes un pays en voie de développement qui a besoin d'une unité, qu'elle soit d'abord dans la diversité, que ce soit pour cette opération électorale ou l'ensemble du processus politique engagé.
Aussi, cette neuvième législature répond à un contexte sur un plan international, d'abord marqué par la Covid-19 qui a impacté les économies de l'ensemble des pays, y compris ceux développés. Ensuite, il y a ce contexte géostratégique qui est en train de muter, qui permet aux uns et aux autres de garder le cap sur une stabilité conséquente de leurs pays. Et beaucoup travaillent dans le sens d'un rassemblement et d'un vivre ensemble, quel que soit leur degré de contribution. Le FLN aussi, qui est un parti qui vit son temps, dans l'esprit de ses militants, est également impliqué dans cette voie.
Pensez-vous que le FLN soit capable de gouverner seul, avec cette nouvelle suprématie parlementaire? Et quelle est votre lecture par rapport à cette nouvelle législature marquée par cette forte présence juvénile?
Depuis 1989, nous avons été initiateurs de réformes politiques et institutionnelles et nous avons affiché déjà à l'époque, que même si le peuple nous donnera 100%des voix, nous voudrions que ce pays soit géré, administré et gouverné par l'ensemble de ses enfants, quelles que soient leurs idéologies, leurs croyances et appartenances politiques... à la seule condition que leurs contributions soient positives... elle peut être critique, elle peut être de soutien critique... Mais en aucun cas, elle ne peut être anti-nationale, on peut bien entendu diverger, mais sans verser dans le reniement des autres... Nous sommes toujours inscrits dans l'optique et l'esprit d'une continuité intergénérationnelle. Chaque génération apporte sa contribution. Celle d'aujourd'hui, aura aussi sa contribution à apporter dans le contexte des évolutions conjoncturelles et actuelles présentes de par le monde. Nous sommes dans un monde où la communication évolue exponentiellement, c'est une nouvelle ère à laquelle nous devons nous conformer...
Il y a eu un certain nombre de réformes qui ont été engagées, depuis quelques années déjà et les choses stagnent toujours. Quel est le problème à votre avis?
Il y a eu des situations insolites, où la maladie de l'ancien président, qui a fait que certaines parties ont pris des décisions à sa place, y compris les décisions déterminantes vis-à-vis de l'avenir du pays, comme dans les nouvelles technologies, l'économie, les exportations et la diversification des ressources, etc.
Pensez-vous que la batterie de mesures prises par le gouvernement soit susceptible de faire avancer les choses?
Un pays qui ne prend pas en charge la dynamique de développement pour arriver à une croissance, qui lui permettrait d'ambitionner son économie, ne peut pas prétendre à une évolution et sera classifié comme étant sous-développé. Nous avons vu cette façon de voir du côté de la rive Nord de la Méditerranée. Nous avons tenté de développer une prospérité partagée des deux rives de la Méditerranée. Mais ce n'était pas possible.
Alors, nous devrions aller dans la prise en charge d'un développement qui s'accompagne d'une croissance. Parce que sans cela, il n'y aura pas de développement et vice versa. Aujourd'hui, le pays est devant des impératifs cruciaux clairs, afin de rejoindre le concert des grandes nations.
Quelles sont les voies à emprunter alors?
Les hydrocarbures seuls ne peuvent pas suffire à nos besoins. Il y a quelques années de cela, dans mes études universitaires, 40 années déjà quand je faisais mon doctorat sur la finance et la monnaie, et notamment pour ce qui est de la régulation financière, j'avais préconisé un passage du pétrodollar à l'agrodollar. Il faut que l'agriculture soit partie intégrante dans l'équation du développement économique. c'est l'une des plus importantes questions à soulever. On ne devrait plus être tributaire de la Bourse et du marché céréalier mondial. Nous avons tous les ingrédients pour réussir dans ce dossier et effectuer un décollage à merveille.
Il y a des voix qui s'élèvent pour dire que nous avons raté l'occasion de contracter, dans les normes, un prêt auprès du FMI?
Nous avons déjà eu un accord avec la Banque mondiale qui s'est soldé par un programme d'ajustement structurel PAS. Ecoutez, le fait de s'endetter n'est pas un problème en soi. Le problème c'est comment vous allez faire fonctionner votre économie et faire marcher vos projets, à telle enseigne que vous pouvez gérer vos crédits, mais surtout comment faire propulser votre économie?
Est-ce que vous pensez que nous sommes dans le bon sens, notamment avec les recommandations du Cnese et les rapports déposés sur le bureau du président?
Le Cnese n'est pas encore arrivé à une véritable vitesse de croisière. Ce n'est pas comme du temps de mon ami Boualem Bessayeh où on avait effectué des travaux, notamment sur la dette extérieure en collaboration avec l'ensemble des pays, communément appelés à l'époque, les pays du Tiers Monde. On avait réussi à faire émerger des anticipations et à lancer des prospectives. Tout un travail avait été effectué à l'époque... les archives et les annales sont là pour le confirmer.


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