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Un précédent d'une extrême gravité
Le détournement d'un camion d'oxygène à Sidi Bel Abbès
Publié dans L'Expression le 02 - 08 - 2021

La pandémie de Covid-19 a montré le visage hideux de certaines personnes, mais aussi des groupes de pression qui excellent avec leurs comportements, le moins que l'on puisse dire, criminels et exécrables.
L'affaire du camion chargé de transporter l'oxygène médical de Sidi Bel Abbès vers Tlemcen est un cas et un précédent gravissime qui renseigne sur l'état des choses qui règne dans le pays en général.
C'est dire que la jacquerie est devenue un mode opératoire, voire une pratique manifeste qui ne se cache plus et ne craint aucune riposte de la part des institutions de l'Etat.
L'affaire du manque d'oxygène s'affirme comme une situation dont la problématique prend une dimension tentaculaire. Il s'agit, en fait, d'une situation criminelle dont les réseaux et les groupes de pression font et défont cette réalité caractérisée par une pandémie des plus ravageuses en faisant leur «bonheur» sur le dos des laissés-pour-compte et de leur malheur. Plusieurs exemples se recoupent quant à une pratique spéculative accrue qui profite de la détresse des citoyens lambda en manque de prise en charge en matière de soins ou de l'assistance médicale en cas de détresse respiratoire causée par la contamination par la
Covid-19. Les nations développées ont connu et elles connaissent des situations graves dans la gestion de la pandémie de Covid-19, c'est une réalité incontournable de par l'effet dévastateur de ce maudit virus invisible. Mais le phénomène de la spéculation qui touche y compris les concentrateurs d'oxygène dont l'utilisation est réservée à l'urgence domestique en cas de détresse respiratoire, cela n'a pas été le cas dans les pays où la loi n'hésite pas à frapper fort et sans scrupule.
L'autorité de l'Etat s'exprime à travers cette rigueur qui fait que la violation de la loi est considérée comme une attitude non seulement condamnable, mais surtout et avant tout punie par ladite loi dont les garde-fous sont balisés pour qu'ils puissent régenter la société et la protéger de ce genre de phénomènes et de pratiques qui menacent la cohésion de la société et son harmonie sociale. Les bouteilles d'oxygène et le matériel y afférent sont devenus une source de spéculation et de richesse éhontées. Mais le plus grave, c'est l'absence des responsables des secteurs censés réprimer et lutter contre cette spéculation effrénée qui s'abat sur les démunis qui sont livrés à ce jeu scabreux des spéculateurs et des criminels qui n'hésitent pas à marchander dans le drame et le malheur des citoyens qui vivent une situation de dénuement indescriptible au plan médical et social. Le plus grave, c'est que l'absence de l'Etat à travers ses forces de sécurité pour assurer le bon fonctionnement et approvisionnement de la matière très sollicitée ces derniers jours, à savoir l'oxygène, risque de provoquer une situation d'anarchie et de désordre source d'une crise qui pourrait déraper et enclencher des scènes désolantes dans les villes et les régions dont la situation médicale s'aggrave à cause du vol et de détournement des camions transportant l'oxygène.
L'Etat est interpellé pour intervenir avec rigueur et fermeté pour mettre un terme à cette situation kafkaïenne et dangereuse sur l'unité et la sécurité nationales du pays.
L'Etat est responsable de la vie et de la quiétude du citoyen, il est même le garant de la sécurité des pans entiers de la société qui souffrent de cette véritable crise qui est en train de prendre une tournure qui risque d'affecter l'harmonie sociale et la cohésion nationale de l'Algérie. L'intervention rapide et sans attendre de l'Etat et de ses institutions est devenue une obligation et une exigence nationales pour sauver la patrie de ces pratiques qui vont à contresens de la solidarité de ce peuple connu pour sa générosité et son abnégation quand il s'agit d'un sursaut national salvateur.


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