Une nouvelle révélation fracassante a fait le tour des réseaux sociaux, hier, relayée par nombre de pages Facebook officielles de Beur TV, des journaux électroniques dont Al Masdar et d'autres encore au sujet d'affaires scabreuses de Ferhat Mehenni et ses liens avec des entités étrangères, dont le Maroc. La nouvelle a circulé telle une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Ferhat Mehenni leader du MAK émargerait aux caisses du Makhzen, les services de sa majesté le roi Mohammed VI. Selon un dissident, en l'occurrence Idir Joudi, présenté comme un ancien bras droit de Mehenni, «le leader du MAK perçoit depuis 2010 un salaire mensuel de 250000 euros du Maroc». Et ce n'est pas tout, «les services de sa majesté financent également toutes les activités et les salaires du reste de l'effectif et réseaux du MAK. Certains de ses proches collaborateurs perçoivent entre 2000 à 3000 euros mensuels chacun». Les langues commencent à se délier et la loi de l'omerta exercée par le MAK sur les intellectuels, les artistes et surtout les paisibles populations de différentes régions du centre du pays, semble voler en éclats à la faveur des événements incendiaires qui ont endeuillé les Algériens durant cet été. Il y a lieu de rappeler que ce n'est pas la première fois que d'anciens makistes dissidents, viennent à dénoncer ouvertement et publiquement des pratiques et des faits fracassants, secret de Polichinelle en Kabylie, au sujet du modus operandi des éléments du MAK dans cette région du pays. C'est le cas de Amirouche qui a fait état de menaces de mort et de lynchage systématique sur les réseaux sociaux, sur ordre des chefs du mouvement séparatiste. Le chanteur Amirouche est allé jusqu'à incriminer le fils de Mehenni, qui «a ordonné à ses militants de me couper les pieds, s'ils me rencontrent». Dans une vidéo diffusée sur le Net, le fils de Mehenni a même proféré des menaces directes contre tous ceux qui se mettraient sur leur chemin. «Tous ceux qui se mettront sur notre route seront carbonisés», ressassait-t-il à partir de son gîte doré en Angleterre. Pour la première fois depuis les incidents gravissimes qui ont touché plusieurs régions du pays, et particulièrement la Kabylie, ainsi que l'assassinat du jeune Djamel Bensmaïl, Ferhat Mehenni s'est exprimé, hier, en public aux autorités algériennes et à ses adeptes. Les traits défaits, visiblement très inquiet des nouvelles au sujet du mandat d'arrêt international le concernant, le leader du MAK s'est montré très affaibli et assez ébranlé par les récentes décisions de la justice algérienne. Les déclarations du procureur général près la cour d'Alger, semblent avoir sorti cet ex-chanteur de sa torpeur. Dans une très courte vidéo diffusée, hier, sur son compte, l'ex- chanteur Ferhat Mehenni annonce avoir ameuté son clergé d'avocats, affirmant qu'il est «sous la légalité internationale, en tant que réfugié politique». Rappelons que 24 des 88 personnes arrêtées dans le cadre des incidents relatifs au meurtre et lynchage du jeune Bensmaïl ont confirmé avoir reçu des ordres du MAK, avec lequel ils entretiennent des rapports vérifiés et avérés, selon la justice algérienne. Les derniers propos du procureur général, Sid Ahmed Mourad ont fini par sortir le loup de sa tanière. Ferhat Mehenni s'est ainsi senti obligé de se justifier au sujet des griefs portés à son encontre par la justice algérienne, au sujet des incidents qui ont endeuillé des milliers de familles algériennes.