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Le vide juridique mine la profession
AGENCES IMMOBILIÈRES
Publié dans L'Expression le 17 - 05 - 2006

Le climat anarchique est dû aussi bien au vide juridique qu'à l'absence de conscience professionnelle.
Faut-il ou pas faire confiance aux agences immobilières? La question est de mise, lorsqu'on apprend que ces agences ne sont régies par aucun cadre juridique. Une absence de réglementation que dénonce la Fédération nationale des agences immobilières (ex-Unai), réunies hier au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), à Alger. Les représentants de ladite fédération ont, en effet, brossé un tableau noir de la situation de leur profession. «L'agent immobilier est perçu comme un vilain escroc alors qu'il devra être un professionnel honnête et sérieux», se plaint le président de la Fédération nationale des agences immobilières, M.Hacène Djebbar. Selon lui, cette image «détestable» est due au fait que la profession est «parasitée» par des individus qui n'ont rien à voir avec le métier, mais qui activent quand même. «Il suffit d'avoir un registre du commerce pour ouvrir une agence», s'indigne M.Djebbar qui relève que l'anarchie qui prévaut dans la profession n'est pas seulement due au vide juridique criant, mais également à l'absence de conscience professionnelle chez certains propriétaires d'agences.
Cette sentence est largement constatée sur le terrain, surtout lorsque l'on sait que des agences immobilières consentent de marchander pour un client qui ne détient pas d'acte de propriété. Une pratique courante dénoncée par la Fédération nationale des agences immobilières. «Il est exigé de l'agent immobilier, lorsqu'il reçoit un client ayant la prétention de vendre ou de louer son logement, de présenter le titre de propriété, sinon toute transaction avec lui devient illégale», nous a indiqué M.Tellal, chargé de la relation inter-extra agences à la Fnai. En outre, les membres de la Fédération nationale des agences immobilières ont tenu à dénoncer certains notaires qui sont complices dans plusieurs affaires relatives au trafic de l'immobilier.
A en croire certains agents, ces notaires acceptent, en percevant un pot-de-vin, de délivrer des actes de vente sans pour autant que le client présente un acte de propriété. Ce qui est sévèrement sanctionné par la loi. Il convient de rappeler dans cette optique que plusieurs citoyens ont été floués en achetant des appartements en «pas-de-porte». «Cette pratique est interdite et je lance un appel à l'ensemble des adhérents à notre fédération pour éviter ce genre de procédures», a insisté M.Abdelhakim Aouidat, vice-président et chargé de la communication à la Fnai. Il est à souligner dans ce sens que si les agences immobilières étaient régies par des textes de lois, la crise du logement serait moins aiguë qu'elle ne l'est actuellement. Par ailleurs, au sujet de la constante augmentation des tarifs de la location et de la vente des logements, le président de la Fnai a souligné que cette situation est due à l'inflation réelle sur le marché.
Selon le chargé de la relation inter-extra agences à la Fnai, M.Tellal, cet état de choses a été notamment remarqué durant la décennie noire qu'a vécue notre pays.
«Les gens fuyaient les zones dangereuses pour s'établir dans les quartiers relativement tranquilles. Ce qui a fait donc que dans ces lieux, les tarifs de location ou de vente ont atteint des degrés inimaginables», a souligné M.Tellal.


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