Les étudiants résidant à la cité universitaire de l'ex-Habitat, sont en rogne. Dans une déclaration rendue publique, le comité des étudiants de ladite cité (CLE), s'est réuni en assemblée générale pour examiner les divers problèmes rencontrés à l'intérieur de la cité et pour prendre les dispositions idoines. Le groupe d'étudiants, ayant pris attache avec la presse, devait préciser que la vie au niveau de la cité est devenue des plus difficiles et d'ajouter que «la situation se dégrade de jour en jour et sur tous les plans. La restauration est des plus médiocres tant au plan de l'hygiène que de la qualité et de la quantité de nourriture», il y a aussi des violences qui selon les étudiants sont recensées depuis quelque temps au niveau de cette cité. Les résidents évoquent les agressions et d'autres intimidations d'extra universitaires qui, disent-ils, «sont légion». Les protestataires mettent en cause le directeur de cette cité qui selon eux «n'a pas su faire face aux problèmes malgré les promesses tant et tant de fois faites aux étudiants». Ils disent que ces problèmes remontent à au moins trois mois. Le laisser-aller dans le service et le manque d'hygiène ainsi qu'un service des plus aléatoires tant pour l'hébergement que pour la restauration et même pour les activités culturelles font que les résidents sont aujourd'hui en grogne! Lundi passé, les étudiants résidents ont organisé une action de protestation avec l'opération «poubelles». En effet, les protestataires ont déversé dans les couloirs menant aux bureaux de la direction de la cité des poubelles et fermé la direction afin d'attirer l'attention des pouvoirs publics. Cette accumulation de problèmes a fait que les résidents exigent une solution urgente et définitive avant que les actions de plus grande envergure ne soient entreprises. La cité de l'ex-Habitat n'en peut plus, les étudiants résidant en ces lieux disent que la situation ne saurait durer indéfiniment. Comme ils disent ne pas accepter que les syndicalistes soient inquiétés comme c'est, semble-t-il, le cas aujourd'hui.