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La hantise du gouvernement
Débat autour du recours à l'endettement
Publié dans L'Expression le 07 - 10 - 2021

Ne dit-on pas que celui qui paie ses dettes s'enrichit? C'est le cas de le dire à présent pour l'Algérie. Malgré les difficultés de financement qu'on vit, on est à l'aise sur ce volet-là. Comme un père de famille qui se met à construire sa maison en dépensant tout son argent puis en recourant à la dette. Une fois les travaux terminés, il dépense toute son énergie à payer ses dettes pour vivre en paix. C'est le cas de l'Algérie, aujourd'hui. Notre cauchemar avait commencé en 1986, suite à la chute du prix du baril. Avant cette date, le pays vivait sur la rente, comme si la parenthèse du boumédiénisme avait été définitivement fermée, pour céder la place à l'aisance et à une «vie aisée» qui a débouché sur une crise aiguë, avec, au final, les événements d'octobre 1988 qui ont remis les pendules à l'heure. Depuis, le souci majeur de tous ceux qui ont gouverné le pays était d'arriver à sortir de ce labyrinthe. Mais toutes les politiques ont échoué et le pays est tombé dans la crise politique et sécuritaire, en s'endettant encore davantage. Qui ne se souvient de la crise du pain en 1993? Et la dette extérieure continuait de monter et les intérêts liés à la dette montaient aussi, de manière vertigineuse. Puis le FMI nous dictait ses oukases pour nous accorder le rééchelonnement de la dette...
Tout cela fait partie du passé, un passé récent. À présent, le débat est revenu sur le recours à la dette. Mieux, à l'issue de la mission du FMI, dirigée par Mme Verdier qui a débattu avec les autorités algériennes par visioconférence, on lit dans le communiqué sanctionnant le débat ce qui suit: «En effet, malgré le rebond de l'activité économique et la nette amélioration du solde extérieur en 2021, il reste urgent de rétablir une stabilité macroéconomique et une marge de manoeuvre, tout en protégeant les groupes les plus vulnérables et en soutenant la reprise(...) De l'avis de l'équipe de la mission, la persistance de déficits budgétaires élevés, à moyen terme, engendrerait des besoins de financement sans précédent, épuiserait les réserves de change et présenterait des risques pour l'inflation, la stabilité financière et
le bilan de la Banque centrale. Globalement, la capacité des banques à prêter au reste de l'économie serait fortement entravée, ce qui aurait des conséquences négatives pour la croissance. La mission recommande un ensemble complet et cohérent de politiques budgétaire, monétaire et du taux de change, afin de réduire le vulnérabilité de l'Algérie. Un ajustement budgétaire général qui donne, en même temps, la priorité aux mesures de protection des plus vulnérables, devrait être entamé en 2022 et s'échelonner sur plusieurs années pour maintenir la viabilité de la dette. Cet ajustement devrait être étayé par des politiques visant à améliorer le recouvrement des recettes, à réduire les dépenses et à accroître leur efficacité. Le financement monétaire devrait être interdit, afin d'endiguer l'augmentation de l'inflation et l'épuisement rapide des réserves de change, tout en diversifiant les sources de financement budgétaire y compris à travers le recours à l'emprunt extérieur. Une plus grande flexibilité du taux de change contribuera à renforcer la résilience de l'économie aux chocs externes et un resserrement de la politique monétaire permettra d'endiguer les pressions inflationnistes». La suggestion est, on ne peut plus, claire, malgré l'éclaircie due à la hausse du prix du baril au-dessus de la barre des 80 dollars. S'agissant du débat interne et tenant compte de la situation de panique antérieure due à l'endettement, il y a eu une proposition dans ce sens, mais vite évacuée par l'avant-dernier gouvernement. Puis elle revient de nouveau, même si le président Abdelmadjid Tebboune estime les équilibres budgétaires satisfaisants, d'ici la fin de l'année, ce qui éloigne le spectre de l'endettement pendant ces années difficiles, marquées par un ralentissement économique dû aux marches du Hirak, depuis début 2019, suivies de l'immobilisme dû à la pandémie, depuis mars 2020, qui a mis à l'arrêt la machine productrice de plus-value. Rappelons que l'Opep a reporté la décision d'augmenter sa production jusqu'à novembre prochain. D'ici là, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts.


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