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Macron «n'utiliserait pas» les propos de Biden
Conflit en Ukraine
Publié dans L'Expression le 28 - 03 - 2022

Le président français Emmanuel Macron a affirmé, hier, qu'il «n'utiliserait pas» les termes du président américain Joe Biden, qui a traité Vladimir Poutine de «boucher», en estimant qu'il ne fallait pas être «dans l'escalade ni des mots ni des actions» dans le conflit en Ukraine. À Varsovie, samedi, le président Biden a comparé le président russe Vladimir Poutine à «un boucher» et affirmé qu'il ne pouvait «pas rester au pouvoir». La Maison-Blanche a, peu de temps après, précisé qu'il n'avait pas appelé à un «changement de régime» en Russie. Macron a par ailleurs indiqué qu'il parlerait au président russe «demain ou après-demain» pour organiser une opération d'évacuation de la ville de Marioupol, dans l'est de l'Ukraine, qu'il faut «faire dans un délai rapide». Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé, pour sa part, que Washington ne cherchait pas à changer le régime en Russie, ajoutant que cette question était «du ressort des Russes», dans le but de clarifier des propos tenus, la veille, par le président américain Joe Biden.
Emmanuel Macron a ainsi mis en garde contre une «escalade des mots et des actions en Ukraine», après les propos du président américain Joe Biden. «Je n'utiliserais pas ce genre de propos parce que je continue de discuter avec le président Poutine», a déclaré le président français sur la chaîne de télévision France 3. Il était interrogé sur les propos violents de Joe Biden à Varsovie où il a affirmé que l'intervention en Ukraine est un «échec stratégique pour la Russie». «Nous voulons arrêter la guerre que la Russie a lancée en Ukraine sans faire la guerre. C'est l'objectif» et «si on veut faire cela, il ne faut pas être dans l'escalade ni des mots ni des actions», a estimé Emmanuel Macron. «Nous ne devons pas, nous Européens, céder à quelque escalade. Nous ne devons pas, nous Européens, oublier notre géographie et notre histoire. Nous ne sommes pas en guerre avec le peuple russe», a-t-il insisté, en soulignant que l'Europe n'était plus dans le contexte de «la Guerre froide» entre Moscou et Washington.
Emmanuel Macron a par ailleurs indiqué qu'il parlerait au président russe «demain (lundi) ou après-demain (mardi)» pour organiser une opération d'évacuation d'habitants de la ville de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, soumise à un siège et à des bombardements, depuis des semaines. Cette opération, qu'il avait annoncée vendredi à la suite des sommets de l'Otan et du G7 à Bruxelles, doit se faire «dans un délai rapide, absolument dans les tout prochains jours», avec la Turquie, la Grèce et les organisations humanitaires, en collaboration avec les autorités ukrainiennes et le maire de Marioupol, dont il a salué «l'héroïsme».
Mettant l'accent sur l'importance cruciale du sujet, Emmanuel Macron a souligné qu'il y avait «un droit humanitaire international», que «nous entendons faire respecter». «Cela ne doit pas être une opération humanitaire à la main de la Russie», a-t-il considéré. Plus de 2.000 civils ont été tués à Marioupol, d'après un récent bilan communiqué par la partie ukrainienne qui affirme que quelque 100.000 personnes sont toujours bloquées dans ce port stratégique de la mer d'Azov.


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